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La recherche-action et ses contributions à la science méthodologique: aspects généraux

RC: 102350
565
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DOI: 10.32749/nucleodoconhecimento.com.br/education-fr/science-methodologique

CONTEÚDO

ARTICLE ORIGINAL

DENDASCK, Carla Viana [1]

DENDASCK, Carla Viana. La recherche-action et ses contributions à la science méthodologique: aspects généraux. Revista Científica Multidisciplinar Núcleo do Conhecimento. Année. 06, Ed. 11, vol. 11, p. 118 à 135. Novembre 2021. ISSN: 2448-0959, Lien d’accès: https://www.nucleodoconhecimento.com.br/education-fr/science-methodologique, DOI: 10.32749/nucleodoconhecimento.com.br/education-fr/science-methodologique

RÉSUMÉ

En raison de l’augmentation de la popularité et de la possibilité d’utiliser la recherche-action, l’instrument a commencé à être utilisé de manière significative, mais avec un concept non encore consolidé, le terme a été appliqué de manière abstraite, sans interprétations profondes et détaillées de l’utilisation dans divers contextes. Il est destiné à clarifier tout au long de cet article le sens du terme, et comment ce type d’instrument peut être appliqué de la meilleure façon, agissant dans la sphère de la rigueur scientifique et méthodologique. Le problème de la recherche est le suivant: quelles sont les possibilités d’utiliser la recherche-action, ses étapes et les soins fondamentaux? La pertinence de l’outil réside dans le fait qu’il permet la conduite d’une recherche de manière systématisée, continue et empirique. Ainsi, il sera discuté du rôle de la théorie dans la recherche-action et les caractéristiques inhérentes à ses phases fondamentales seront soulignées. Certaines questions courantes liées à la méthode, telles que la participation du chercheur, la fonction sociale de la réflexion, la nécessité de gérer les connaissances acquises et l’éthique dans la recherche devraient être prises en compte. Enfin, quelques « modèles » de recherche-action sont présentés qui peuvent contribuer aux chercheurs dans le choix méthodologique et l’organisation.

Mots-clés: Recherche d’actions, Méthodes de recherche, Outils de recherche.

1. INTRODUCTION

La recherche-action est un type de recherche qui exige, de la part du participant, une posture engagée (TRIPP, 2005). C’est une stratégie, en quelque sorte, opposée à la recherche traditionnelle, qui est considérée comme « indépendante », « non réactive » et « objective » (ENGEL, 2000). Ainsi, comme le terme lui-même l’indique, la recherche-action vise à unir la recherche à l’action, c’est-à-dire à la pratique. Ainsi, la connaissance et la compréhension sont comprises comme faisant partie de la pratique, et constituent alors un moyen d’utiliser la recherche dans des situations où le chercheur a également une inclination pratique et souhaite améliorer la compréhension d’une théorie (KOERICH et al, 2009). Les arguments contraires à la recherche-action sont notamment dus au fait que le chercheur est impliqué dans le domaine étudié, ce qui serait conforme aux hypothèses d’éthique dans la recherche scientifique qui recommandent l’exemption du chercheur dans le cadre du processus de qualité scientifique, faisant allusion au fait que cette exemption serait responsable d’apporter de la clarté dans les arguments du chercheur qui serait absent de la tendance dans la production de résultats (TRIPP, 2005; KOERICH et al., 2009).

Ce type de recherche est né de la nécessité de combler un fossé existant entre les axes de la théorie et de la pratique. L’une de ses caractéristiques prédominantes est qu’il s’agit d’une recherche à partir de laquelle il tente d’intervenir dans la pratique de manière innovante lors du développement de la recherche. Ce n’est pas seulement une recommandation qui apparaît à l’étape finale (ENGEL, 2000). Cet aspect a été exploré en particulier par les programmes qui visent à promouvoir le pragmatisme en tant que produit final, comme dans les programmes d’études supérieures en génie, en affaires ou même dans les programmes professionnels de maîtrise et de doctorat.

L’un des premiers à introduire la recherche-action dans le contexte académique a été le psychologue allemand Kurt Lewin. Cependant, déjà dans les années 1960, la sociologie s’est rapidement approprié le concept (TRIPP, 2005). Il a été supposé que le chercheur devrait abandonner cette posture plus passive et isolée, assumant ainsi les conséquences causées par les résultats de ses recherches, et que ces résultats devraient être mis en pratique, répondant ainsi à une demande qui recherchait plus de contribution du contexte académique au monde pratique (FRANCO, 2005).

Cette recherche se pose alors dans le changement de posture théorique, vers une posture pratique qui peut interférer dans le cours des événements. Dans ce contexte, en plus de son applicabilité dans les sciences sociales et la psychologie elle-même, aujourd’hui, ses possibilités d’utilisation sont larges, ce qui justifie la pertinence de cette étude. L’une de ses nouvelles possibilités est l’utilisation dans le domaine de l’éducation, développée en réponse aux demandes tangentes à la mise en œuvre de la théorie de l’éducation dans la pratique de l’enseignement, c’est-à-dire dans les salles de classe (ENGEL, 2000). Aujourd’hui, l’un des résultats de la recherche-action dans l’univers de l’éducation, peut être trouvé à travers les nombreux matériaux qui travaillent avec des méthodologies actives, voire stimulantes, de sorte que le concept de méthodologie active sera incorporé par certains chercheurs comme discipline et méthodologie indépendante.

Comme mentionné précédemment, la théorie et la pratique n’étaient pas perçues comme étant des éléments inhérents à la vie professionnelle. Face à de tels changements, la recherche-action a commencé à être mise en œuvre dans les contextes les plus divers (TRIPP, 2005). L’objectif est d’aider les chercheurs et les professionnels à résoudre les problèmes qui affectent leur pratique quotidienne du travail, en s’impliquant beaucoup plus dans la recherche (MIRANDA; RESENDE, 2006). Avec cela, dans le domaine de l’éducation, les valeurs, les perceptions et les croyances dans l’exercice de l’enseignement-apprentissage ont été évaluées empiriquement (ENGEL, 2000). Il est entendu que ce type de recherche a été vu avec de bons yeux par les universitaires les plus divers. C’est une recherche attrayante car elle conduit le chercheur à un résultat spécifique et immédiat par rapport à un certain problème de recherche (GRITTEM; MEIER; ZAGONEL, 2008).

Il est mentionné que la recherche-action s’est avérée être un instrument efficace pour le développement professionnel de plusieurs chercheurs. Il est souligné que ce processus se produit de « l’intérieur vers l’extérieur », puisqu’il fait partie des préoccupations et des intérêts des personnes impliquées dans la pratique de la recherche (TRIPP, 2005). Les sujets sont impliqués dans des questions qui favorisent leur propre développement professionnel et aussi leur développement personnel. L’approche contraire de la recherche-action est précisément la recherche traditionnelle, car la recherche se déroule de « l’extérieur vers l’intérieur » (ENGEL, 2000). Dans ce processus, canonique, le chercheur alimente donc son étude avec les perceptions apportées à partir d’une expérience externe, et cette expérience est recueillie à travers certains outils de recherche (tels que des questionnaires et des entretiens) (FRANCO, 2005). Cependant, il n’y a pas d’objectif de discuter d’une approche idéale, car ce sont des propositions uniques et différentes. Ce sont deux façons d’examiner la nature de la recherche scientifique.

On suppose que des vérités scientifiques existent dans le monde en dehors de la recherche, et c’est au scientifique de découvrir de telles vérités, y compris la capacité d’intervenir pour tester de telles vérités. Cependant, dans la recherche scientifique, il est inférable qu’il existe des façons de regarder la nature d’une recherche, de sorte qu’il n’y a pas de vérités scientifiques absolues, car toute connaissance est provisoire et change en fonction du contexte historique dans lequel on vit (MIRANDA; RESENDE, 2006).

Les phénomènes sont observés et interprétés en fonction de ces particularités historiques et culturelles. Il est également mentionné que les modèles de recherche eux-mêmes sont sujets à changement, car la science évolue chaque jour. Il n’y a pas de méthodologie scientifique universelle et historique, mais des façons distinctes de regarder le monde sous un biais scientifique (GRITTEM; MEIER; ZAGONEL, 2008). La recherche-action, en ce sens, aborde une vision plus pratique des phénomènes et des situations quotidiennes. Ainsi, les connaissances scientifiques sont considérées comme provisoires et dépendent d’un contexte.

Compte tenu de la sphère de l’éducation, il est entendu que les enseignants, au lieu d’être de simples consommateurs d’une recherche menée par d’autres, devraient transformer leur propre pratique d’enseignement grâce aux résultats de cette étude (ENGEL, 2000). Ainsi, la recherche-action est conçue comme l’instrument idéal pour l’exécution d’une recherche qui veut unir la théorie à la pratique. En ce sens, l’objectif général de cette recherche est, à travers une étude exploratoire et descriptive, de réfléchir aux possibilités d’application de la recherche-action dans tout environnement d’interaction sociale. Le problème de la recherche est le suivant: quelles sont les possibilités d’utiliser la recherche-action, ses étapes fondamentales et ses soins? Sur la base du problème, il vise à vérifier comment un environnement dans lequel l’interaction sociale se produit et qui a un problème réel et urgent peut bénéficier de ce type d’étude, un environnement qui implique des personnes, des tâches et des procédures qui ont besoin d’aide.

2. LA RECHERCHE-ACTION ET SON INFLUENCE SUR LA PRATIQUE SOCIALE

La littérature décrit la trajectoire de la recherche-action depuis les années 1940. D’un point de vue large, cela peut se situer dans deux périodes significatives: la première est liée à un courant américain, marqué par l’émergence du terme inventé par Kurt Lewis dans la période précédant la Seconde Guerre mondiale (MIRANDA; RESENDE, 2006). Cette phase dure jusque dans les années 1960. Le deuxième moment, à son tour, est marqué par un courant européen, un courant qui couvre la période des années 1960 à nos jours (BARBIER, 2002; MORIN, 2004). Les deux volets présentent un aperçu de ce type de recherche, en mettant l’accent sur l’approche qualitative employée par la recherche en sciences sociales. Les concepts, justifications et explications méthodologiques construits à travers des liens théoriques et méthodologiques délimitent la recherche ésominée (BARBIER, 2002; MORIN, 2004).

De là naît la notion d’intervention, et cela peut varier d’une position plus liée aux études expérimentales aux projets d’action sociale, dont le but est la résolution des problèmes sociaux les plus divers (THIOLLENT, 1984). En raison des divers concepts et auteurs qui ont commencé à discuter de la recherche-action, plusieurs lectures et interprétations sont devenues constantes, penchant maintenant pour une perspective plus explicative (expérimentale), ou pour une perspective plus complète (phénoménologique ou dialectique) (TRIPP, 2005). La recherche-action émerge comme une critique, dans un premier temps, du positivisme, même si l’on comprend que tous ne se sont pas éloignés d’une telle compréhension. En principe, elles sont également considérées comme des approches de nature globale, car elles reconnaissent la réalité sociale comme quelque chose qui n’existe pas ou peut être reconnu comme indépendant et autonome (FRANCO, 2005). C’est donc une réalité subjective et, en tant que telle, elle se construit et se soutient à travers des actes individuels.

Ce sont ces actes individuels qui attribuent des significations et des significations à cette réalité dans le processus de construction (CARR; KEMMIS, 1988). Entre autres aspects, on peut également mentionner qu’il existe un parallèle entre ces nouvelles relectures de la recherche-action. Les approches Français et canadiennes, proposées respectivement par René Barbier (2002) et André Morin (2004), se connectent. En prenant comme référence ces auteurs, ainsi que certains de leurs travaux, il ne s’agit pas de généraliser leur pensée et la forme de production de ce type d’étude, mais plutôt d’énumérer certains de ses éléments généraux, car ceux-ci permettent de comprendre, de manière profonde, le déroulement de la recherche-action dans les contextes les plus divers (TRIPP, 2005). Le domaine de l’éducation, comme mentionné, est l’une des possibilités des espaces dans lesquels la recherche-action peut agir de manière significative. De plus, la recherche-action est attribuée à un sens : elle est classée comme une révolution épistémologique (BARBIER, 2002).

On l’appelle ainsi, car jusque-là, la proposition n’avait pas été explorée de manière significative dans le domaine des sciences humaines. Il était donc entendu que la recherche-action était une sorte « d’art de la rigueur clinique » (BARBIER, 2002). Par conséquent, il peut être développé avec une collectivité. L’objectif est donc d’analyser une partie de cette société d’une manière moins lointaine, moins objective, comme c’est le cas dans la recherche traditionnelle, dans laquelle la neutralité et la distanciation par le chercheur sont défendues (TRIPP, 2005). Cependant, pour que ce type d’étude devienne réalisable, il implique un changement de posture du sujet, qu’il s’agisse d’un individu ou d’un groupe social, par rapport à sa réalité (KOERICH et al, 2009). Il est alors nécessaire de fournir des perceptions et des opinions réelles sur un phénomène donné vécu au quotidien. Le chercheur saisit donc ce phénomène et l’enregistre, en unissant ces perceptions, valeurs et croyances du sujet/groupe analysé avec leurs conceptions théoriques.

L’exercice de la recherche-action implique que le chercheur dispose d’une vision systémique ouverte pour enregistrer les phénomènes observés. Par conséquent, au moment de l’inscription, il doit combiner certains processus, tels que l’organisation, l’information, les perceptions, les valeurs, les croyances, avec les sources à partir desquelles il part pour construire son étude selon la rigueur scientifique requise (MIRANDA; RESENDE, 2006). La proximité du chercheur du phénomène étudié est l’un des aspects qui éloigne la recherche-action de celles plus canoniques, théoriques, seulement. Cela est dû aux hypothèses mêmes qui sous-tendent cet outil depuis le moment de sa création (ENGEL, 2000). Les auteurs pionniers dans le domaine, dans leurs études, critiquent l’action du positivisme dans le domaine des sciences sociales, car cette tendance a introduit des limites à l’activité de recherche, et cela a commencé à être basé sur certains piliers, tels que l’objectivité, la rationalité et la vérité (KOERICH et al, 2009).

La recherche-action est liée à l’idée de changement constant et, par conséquent, elle est basée sur l’hypothèse que les acteurs qui constituent la réalité sont également dans un processus constant de transformation (TRIPP, 2005). Compte tenu de cette mentalité, le besoin s’est fait sentir de réfléchir au concept de recherche avec l’action, c’est-à-dire de pratiquer, et, avec cela, nous avons commencé à réfléchir aux stratégies de résolution des problèmes sociaux à partir d’une autre approche (FRANCO, 2005). Dans ce contexte, les études qui choisissent cette approche de recherche réconcilient les champs de pratique, l’action sociale, avec le théorique, épistémologique. La pratique, c’est-à-dire l’action, concerne tout ce qui est constitué et maintenu dans un contexte donné et, avec cela, couvre également l’action et l’expérience quotidienne d’un sujet (GRITTEM; MEIER; ZAGONEL, 2008). La recherche-action est plus qu’une approche méthodologique. C’est une position face à des questions épistémologiques essentielles, telles que la relation entre le sujet et l’objet, la théorie et la pratique.

3. CARACTÉRISTIQUES D’UNE RECHERCHE-ACTION

La recherche-action englobe un processus empirique, qui permet l’identification du problème dans un contexte social et/ou institutionnel, la collecte de données concernant le problème en question et l’analyse des significations et des significations attribuées aux données liées aux participants (TRIPP, 2005). En plus d’identifier le besoin de changement et d’étudier les solutions nécessaires possibles, la recherche-action intervient également dans l’environnement pratique, car elle provoque et conduit la transformation (ENGEL, 2000). C’est un outil méthodologique capable de combiner la théorie et la pratique à travers une action qui vise à la transformation d’un contexte donné, c’est-à-dire d’une certaine réalité (MIRANDA;RESENDE, 2006). La recherche-action permet donc d’associer, au processus de recherche, la possibilité d’apprendre, puisqu’elle exige l’implication créative et consciente du chercheur et des autres membres de la recherche (ROLIM et al, 2004).

Dans ce contexte, l’importance de la recherche-action apparaît comme un instrument multidisciplinaire, puisque, dans le même temps, elle opère dans plusieurs domaines, tels que dans le secteur de la santé, dans le domaine de l’éducation, dans les environnements marqués par l’innovation et le changement, entre autres (TRIPP, 2005). Différents groupes peuvent être envisagés, tels que les professionnels, les gestionnaires, les étudiants et la population en général, tant dans les communautés que dans les institutions (ROLIM et al, 2004). Certaines caractéristiques ont délimité la recherche-action, comme la conceptualisation des problèmes qui seront travaillés, la planification, l’exécution et l’évaluation des actions pour les résoudre. Il y a donc la répétition de ce cycle d’activités (ANDRÉ, 2000). En plus de sa contribution sociale notoire, le travail de Lewin sur la recherche-action a été considéré comme innovant, car il promeut, en même temps, le caractère participatif et démocratique, puisque la recherche se développe à partir de la participation des sujets étudiés (TRIPP, 2005).

La recherche-action adoptera les processus suivants dans sa construction:

Tableau 1 – Étapes de la Recherche-Action

Source: Auteur.

Par conséquent, il existe une étude visant à résoudre les problèmes qui affectent un environnement donné, en se concentrant donc sur les spécificités de ce contexte, où ces problèmes se manifestent (PEREIRA, 2001; LEWIN, 1946). Une autre caractéristique de ce type de recherche est le souci de la validité scientifique des résultats obtenus auprès des collaborateurs. Dans ce processus, les diagnostics sont pris en compte, car ils indiquent la situation avant et après l’utilisation de certaines actions, ainsi que permettent l’enregistrement détaillé de tous les événements (LEWIN, 1946). La compréhension de l’instrument de recherche dont il est question ici est liée à deux concepts fondamentaux, à être l’acte d’enquête et l’acte de fond. L’acte d’enquête est une action susceptible de stimuler et de favoriser une enquête (TRIPP, 2005). L’acte nominatif, à son tour, est une action capable de favoriser un changement souhaité dans un contexte donné observé et étudié.

Il s’agit donc d’un processus qui unit la recherche à l’action (KOERICH et al, 2009). En ce sens, dans l’enquête sur l’action, les actes sont nécessairement qualifiés de substantiels. Par conséquent, en raison de cette qualification, l’acte d’enquêter présuppose une obligation, qui est la nécessité de bénéficier aux personnes qui n’appartiennent pas à la communauté scientifique, mais qui peuvent bénéficier des résultats d’une étude scientifique (LEWIN, 1946). Ainsi, la science, de ses chercheurs, assume une nouvelle mission: faire en sorte que les connaissances produites dans les universités, qu’elles soient nationales ou étrangères, atteignent la société laïque, afin que les matières qui composent les groupes sociaux les plus divers soient émancipées (FRANCO, 2005). La recherche-action conçue par Lewin a été utilisée de différentes manières et à des fins différentes, donnant lieu à une large mosaïque d’approches théoriques et méthodologiques.

Il existe au moins trois concepts différents appliqués à la recherche-action au Brésil. Ils sont classés en fonction de certains critères. Le premier type est la recherche-action collaborative (la transformation est demandée par le groupe de référence à l’équipe de recherche) (KOERICH et al, 2009). Le rôle du chercheur, dans ce processus, est de faire partie d’un changement, rendu scientifique. Ceci est déclenché par les sujets qui font partie du groupe (TRIPP, 2005). Il y a aussi la recherche-action essentielle. Le besoin de transformation est perçu dès les premières études du chercheur avec le groupe (FRANCO, 2005). Lorsque le changement résulte d’un processus qui valorise la construction cognitive de l’expérience, soutenu par une réflexion critique collective, afin d’émanciper les sujets et d’éliminer les conditions que le collectif considère comme oppressives, la recherche prend un caractère essentiellement critique (ENGEL, 2000). Il y a aussi la recherche-action stratégique.

Si dans les autres approches la transformation est préalablement planifiée, sans l’action active des sujets, il n’en va pas de même ici. S’il n’y a qu’un seul chercheur responsable de l’évaluation et du suivi des résultats de l’application de l’étude, la recherche critique perd son biais critique (FRANCO, 2005). Pour que la recherche-action critique soit ainsi caractérisée, il faut un plongeon dans la pratique du groupe social analysé, dont l’objectif est d’extraire les perspectives latentes qui soutiennent les pratiques, c’est-à-dire que les changements sont négociés et administrés dans le collectif (KOERICH et al, 2009). La recherche-action collaborative, dans ce contexte, revêt également un caractère critique (THIOLLENT, 1984). La criticité qui émane de ce type d’étude exige un processus de réflexion collective sur les stratégies opérationnelles à adopter. Ce processus tient compte de la voix du sujet, ainsi que de ses perspectives. L’intérêt non seulement pour le dossier et pour une interprétation ultérieure.

C’est une partie indissociable de cette méthodologie d’enquête, de sorte qu’elle ne peut pas être établie par des étapes linéaires visant la méthode elle-même, mais est organisée à partir de situations et de faits qui émergent dans le processus et deviennent essentiels (ENGEL, 2000). L’accent est mis sur le caractère formateur de ce type de recherche, de sorte que le sujet devrait prendre conscience des transformations qui affectent à la fois le chercheur et le groupe et le processus (TRIPP, 2005). En raison de cet objectif, la recherche-action revêt un caractère émancipateur, de sorte que les sujets impliqués dans la recherche peuvent se libérer des mythes et des préjugés qui empêchent l’arrivée des changements souhaités (BARBIER, 2002). Ce type de recherche, au fil des ans, comme mentionné, a été influencé par les courants positivistes, puisque la dialectique de la réalité sociale a été incorporée dans la vie quotidienne, ainsi que les points qui sous-tendent et soutiennent la diffusion d’une rationalité critique linéaire.

Dans ce scénario, le statut épistémologique qui soutient la recherche-action a commencé à s’inquiéter des processus de transformation sociale, en s’engageant dans les aspects éthiques et politiques liés à l’émancipation des sujets, en se concentrant également sur les conditions qui soutiennent le processus émancipateur (MIRANDA; RESENDE, 2006). La recherche-action a commencé à admettre certaines approches interprétatives de l’analyse et a reçu une structure capable de favoriser la participation critique des personnes impliquées, ce qui a amené le processus de recherche à admettre les reconstructions, ainsi que les resignifications des significations et des chemins tout au long de l’exécution des étapes (TRIPP, 2005). Il a pris une forme qualifiée de pédagogique et politique (THIOLLENT, 1984). Dans le contexte de la recherche qualitative, il y a trois dimensions qui devraient être prises en compte par la recherche-action. Le premier d’entre eux est ontologique. Il s’agit de la nature de l’objet à connaître et à étudier par le chercheur.

La seconde dimension est épistémologique et concerne le sujet qui cherche à savoir. La troisième dimension, enfin, est la dimension méthodologique, dont l’objectif est de connaître les processus à partir desquels les connaissances ont été construites par le chercheur impliqué dans un certain groupe (FRANCO, 2005). En ce qui concerne la dimension ontologique, on peut mentionner qu’elle est liée à une connaissance guide, ce qui devrait permettre aux sujets de produire des connaissances pour une meilleure compréhension des éléments qui conditionnent une certaine praxis sociale (KOERICH et al, 2009). Les objectifs de cette recherche sont souhaités par le collectif lui-même, qui exige, de la part du chercheur, la nécessité de produire des connaissances pouvant permettre la restructuration de certains processus de formatage (FRANCO, 2005). En ce qui concerne la dimension du caractère épistémologique, il est mentionné que, pour son exercice, le chercheur s’immerge dans l’intersubjectivité de la dialectique du collectif.

Par conséquent, le chercheur doit adopter une posture différenciée lorsqu’il traite et interprète les connaissances, puisque, en même temps, il cherche à connaître et à intervenir dans la réalité de ce groupe qui fait l’objet de l’étude (ENGEL, 2000). L’union entre la recherche et l’action oblige donc le chercheur à entrer essentiellement dans l’univers étudié, mais ce besoin n’annule en rien la possibilité d’adopter une posture neutre lors du traitement des données, car il s’agit d’une hypothèse de la science elle-même (KOERICH et al, 2009). La neutralité est un moyen de contrôler les circonstances qui imprègnent une recherche, ce qui implique d’attirer l’attention sur les hypothèses épistémologiques fondamentales, telles que la hiérarchisation de la dialectique de la réalité sociale et l’historicité des phénomènes, la praxis, les contradictions, les relations avec la totalité et l’analyse de l’action des sujets en fonction de certaines circonstances (KOERICH et al, 2009).

La praxis, dans ce contexte, doit être conçue comme un moyen fondamental de construire la connaissance, car, à travers elle, la théorie et la pratique sont articulées (FRANCO, 2005). En ce qui concerne les connaissances à analyser, cela ne se limite pas à une simple description, car il appartient au chercheur d’expliquer ces transformations à partir de ce qu’il observe, c’est-à-dire à travers un mouvement qui intègre la dialectique de la pensée et de l’action (TRIPP, 2005). En conséquence, les connaissances dérivées de cette relation sont capables de transformer les sujets et les circonstances liées au médium dont elle fait partie. La dimension méthodologique, à son tour, exige certaines procédures qui articulent l’ontologie avec l’épistémologie de la recherche-action, ce qui implique d’établir dans le groupe observé une dynamique qui intègre les principes et pratiques dialogiques, participatifs et transformateurs (TRIPP, 2005). Dans cette dimension, certains éléments doivent être pris en compte.

Parmi eux, on peut citer la praxis. C’est le point de départ et d’arrivée de la construction et/ou de la resignification des connaissances (FRANCO, 2005). Il est basé sur l’idée que la connaissance ne peut être construite que par de multiples articulations avec intersubjectivité. Compte tenu de cette caractéristique, la recherche-action, pour être bien articulée, doit être effectuée dans l’environnement naturel de la réalité à rechercher, afin que les résultats recueillis soient vrais, sûrs et de qualité (ENGEL, 2000). Dans ce processus, il y a une certaine flexibilité, puisque l’objectif est de capturer une réalité dans le processus de changement. Ainsi, la méthodologie devrait pouvoir permettre au chercheur de faire certains ajustements, et le chercheur devrait marcher selon la synthèse provisoire. Ces résumés sont établis dans le groupe lui-même (GRITTEM; MEIER; ZAGONEL, 2008). Ce sont ces éléments qui soulignent comment un certain contexte a été affecté.

La méthode devrait impliquer l’exercice continu de spirales cycliques. Ces spirales prennent en compte certaines étapes fondamentales, telles que la planification, l’action, la réflexion, l’acte de recherche, la resignification et la replanification, cette dernière si nécessaire (KOERICH et al, 2009). En ce qui concerne la recherche-action, il est également souligné que, bien qu’un processus d’enquête, l’éducation et l’action se déroulent simultanément. En ce sens, les raisons épistémologiques et méthodologiques qui imprègnent l’activité d’enquête font que des connaissances sont activement produites, car toutes les personnes impliquées dans le processus doivent collaborer (ENGEL, 2000). L’enquête, dans ce contexte, permet de comprendre les changements de la réalité par l’action (TRIPP, 2005). Le processus nécessite une posture spécifique de la part du chercheur.

Il pose souvent certains types de questions, ainsi que certaines exigences spécifiques, telles que l’insertion dans la culture qui analyse de nouvelles significations, significations, représentations, résistances, attentes et expériences (FRANCO, 2005). Le défi auquel le chercheur est confronté, à son tour, est de créer un nouvel environnement, dans un processus de construction familiale. En d’autres termes, le changement devrait être perçu par toutes les parties concernées (KOERICH et al, 2009). Le chercheur est l’un des participants de l’univers qui fait l’objet de l’étude, cependant, la neutralité de la recherche est un principe qui doit être pris en compte. Par conséquent, leurs perceptions sur le phénomène analysé ne peuvent être ignorées, cependant, sa manipulation doit être faite de la manière appropriée. L’un des objectifs qui peuvent être atteints grâce à cette stratégie concerne l’obtention, parmi les participants, d’une plus grande confiance (KOERICH et al, 2009).

Le cycle action-recherche commence par la phase exploratoire. Dans celui-ci, le diagnostic de la réalité est posé et une enquête est élaborée sur le contexte, les problèmes initiaux et les actions possibles (TRIPP, 2005). À partir de là, les chercheurs et les participants établissent les principaux objectifs de la recherche. Celles-ci devraient être liées au domaine observé, aux acteurs et aux types d’actions dans lesquels il est prévu de se concentrer sur l’activité d’enquête (FRANCO, 2005). Le thème de la recherche est défini dans l’ordre. Ceci est délimité d’un problème pratique lié à une zone de recherche. Celui-ci est choisi en fonction des engagements pris entre l’équipe de chercheurs et les sujets qui correspondent à la situation en question (FRANCO, 2005). Cependant, le thème peut également être demandé par les acteurs de la situation. Il devrait intéresser à la fois les chercheurs et les sujets étudiés afin que tous jouent un rôle actif et contribuent au développement de la recherche.

Il choisit également un cadre théorique spécifique avec lequel travailler, car il guidera toutes les recherches. Troisièmement, les problèmes sont élus, c’est-à-dire le problème de la recherche. C’est à partir du problème que le thème gagne en robustesse (ENGEL, 2000). Le problème devrait couvrir certaines hypothèses de recherche, telles que l’analyse et la délimitation de la situation initiale; la conception de la situation finale, sur la base de critères de handicap et de faisabilité; l’identification de tous les problèmes à résoudre; la transposition de ces problèmes dans les actions correspondantes; et, enfin, la mise en œuvre et l’évaluation des actions (TRIPP, 2005). En ce sens, il est nécessaire d’adapter un cadre de références théoriques à la réalité pratique de la recherche. L’objectif est que l’information soit analysée et interprétée à partir d’une base théorique, mais elle doit être articulée avec les expériences réelles, recueillies, par conséquent, auprès des collaborateurs de l’étude (TRIPP, 2005).

Vous arrivez aux probabilités. Malgré l’idée fausse qu’il n’y a pas d’hypothèses, il est nécessaire de bien réfléchir à cette proposition, ce qui implique de comprendre les hypothèses comme des hypothèses formulées par le chercheur qui peuvent ou non être confirmées (KOERICH et al, 2009). Les hypothèses admettent des solutions possibles à un problème de recherche et visent ainsi à mener une ligne de pensée (KOERICH et al, 2009). Le séminaire est également l’une des phases de la recherche-action, car il joue un rôle important dans le processus de prise de décision dans une enquête, ainsi que la coordination des activités. Le but d’un séminaire est de définir le thème et d’établir les problèmes avec lesquels la recherche fonctionnera. L’élaboration du problème afin que les problèmes soient traités, ainsi que les hypothèses de recherche, est l’un des objectifs. Les groupes d’étude et les équipes de recherche qui coordonnent ces activités sont nés.

L’information provient de différentes sources et groupes, ce qui donne accès à des interprétations qui favorisent les processus d’établissement de lignes directrices d’action, ainsi qu’il est possible d’évaluer les actions et de diffuser les résultats à partir de canaux appropriés (KOERICH et al, 2009). La recherche-action est également opérationnalisée à partir des domaines de l’observation, de l’échantillonnage et de la représentativité qualitative. Cela peut englober une communauté concentrée et / ou répandue, mais l’échantillonnage et la représentativité sont un facteur qui peut être discuté. Certaines études excluent l’échantillon, d’autres recommandent son utilisation, d’autres valorisent les critères de représentativité qualitative (FRANCO, 2005). Vous entrez dans l’étape de collecte des données. Les principales techniques utilisées sont les entretiens collectifs et/ou individuels, les questionnaires classiques, l’étude des dossiers, etc. Après la collecte d’informations auprès des groupes d’observation, elles sont discutées, analysées et interprétées ensemble.

4. CONSIDÉRATIONS FINALES

Le processus d’enquête, d’analyse de la réalité, ainsi que l’évaluation d’outils et de méthodes qualitatifs nécessitent une certaine dialogicité, c’est-à-dire qu’ils impliquent la recherche de connaissances réflexives et le raffermissement d’un engagement envers la réalité concrète. En d’autres termes, elle exige une reconnaissance effective du sujet et de la réalité analysée à partir d’un mouvement dynamique entre les parties impliquées dans l’enquête. Cette possibilité circulaire et dynamique réside dans la résonance et le soutien à la conquête d’un nouvel espace et/ou à la conquête d’une nouvelle connaissance. Ainsi, la recherche-action en tant qu’outil méthodologique analyse l’action humaine à partir d’un mouvement communicatif et participatif, qui favorise le partage des connaissances et l’élaboration d’une structure relationnelle de confiance et d’engagement envers les sujets qui intègrent la réalité à transformer. Son objet est la résolution ou la clarification des problèmes impliqués dans le groupe.

Au cours du processus, il est nécessaire de surveiller en continu les décisions, les actions et toutes les activités intentionnelles développées par les acteurs impliqués dans la situation. Par conséquent, dans le cadre de cette approche, la recherche ne se limite pas à une forme d’action, seulement, car elle vise à accroître les connaissances des chercheurs, ainsi que leur niveau de sensibilisation, sur les personnes et / ou les groupes impliqués. La recherche favorise bien plus qu’une collecte de données et/ou des propositions d’interventions pratiques. En plus des considérations présentées ici, il est souligné que la recherche-action, entre autres questions, agrège des discussions et des explications réelles, actuelles et cohérentes qui permettent la génération de connaissances descriptives, bien que critiques, sur les situations vécues dans divers environnements sociaux. Il favorise donc de nouvelles formes d’expression et de réflexion sur les significations et les sentiments des participants attribués dans l’analyse de la situation problématique en question.

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TRIPP, D. Pesquisa-ação: uma introdução metodológica. Educação e pesquisa, v. 31, n. 3, p. 443-466, 2005.

[1] Théologien, Ph.D. en psychanalyse clinique. Il travaille depuis 15 ans avec la méthodologie scientifique (méthode de recherche) dans le cadre de l’orientation de production scientifique des étudiants à la maîtrise et au doctorat. Spécialiste en études de marché et en recherche axée sur la santé. Doctorant en Communication et Sémiotique (PUC SP).

Soumis: Novembre, 2021.

Approbation: Novembre 2021.

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Carla Dendasck

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