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Comment les personnes âgées qui travaillent évaluent leur qualité de vie

RC: 113118
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DOI: 10.32749/nucleodoconhecimento.com.br/psychologie-fr/personnes-agees-qui-travaillent

CONTEÚDO

ARTICLE ORIGINAL 

ROCHA, Felipe Queiroz Dias [1], PICCIONE, Marcelo Arruda [2]

ROCHA, Felipe Queiroz Dias. PICCIONE, Marcelo Arruda. Comment les personnes âgées qui travaillent évaluent leur qualité de vie. Revista Científica Multidisciplinar Núcleo do Conhecimento. An. 06, éd. 11, vol. 09, p. 112-131. Novembre 2021. ISSN : 2448-0959, Lien d’accès : https://www.nucleodoconhecimento.com.br/psychologie-fr/personnes-agees-qui-travaillent, DOI : 10.32749/nucleodoconhecimento.com.br/psychologie-fr/personnes-agees-qui-travaillent

RÉSUMÉ

La vieillesse entraîne des changements chez les personnes âgées dus à : la crise existentielle, l’inadaptation aux nouvelles fonctions, la réforme et la réduction des contacts sociaux. La plupart des personnes âgées qui continuent à travailler appartiennent à des classes sociales défavorisées, mais il y a des personnes âgées qui se montrent insatisfaites d’être à la retraite et essaient de retourner au travail pour se sentir dynamisées. Compte tenu de ce scénario, le présent article est guidé par la grande appréciation de la qualité de vie des personnes âgées. L’objectif était d’examiner comment les personnes âgées qui travaillent évaluent leur qualité de vie. Trente-six personnes âgées qui travaillaient encore ont participé à la recherche, avec un âge moyen de 71,5 ans et ± 5,4 ans. Les données ont été recueillies accidentellement dans la ville de São Paulo. Pour cela, 36 questionnaires WHOQOL identiques et Termo de Consentimento Livre e Esclarecido (TCLE)[3] ont été utilisés. Pour savoir s’il existe une différence statistiquement significative, le test du chi carré non paramétrique a été appliqué. En conséquence : 80,55 % disent qu’ils sont Totalement d’accord avec la prémisse que Dieu se soucie de leurs problèmes ; 63,88 % Totalement d’accord qu’ils ont une relation significative avec Dieu ; 50 % sont Satisfaits de leur sommeil et 38,88 % évaluent leur besoin de soins médicaux quotidiens comme Rien. On remarque que les travailleurs âgés sont majoritairement satisfaits de la qualité des aspects observés de leur vie.

Mots clés : vieillesse, remodelage, retraités, troisième âge, seniors.

INTRODUCTION

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la qualité de vie est une mesure qui repose sur trois axes distincts et concomitamment essentiels : le fait d’être multidimensionnel, subjectif et englobant des détails négatifs et positifs. Cet objet thématique peut être défini comme le point de vue d’un individu sur sa position dans la culture de l’environnement social dans lequel il vit, au regard de ses buts, objectifs, préoccupations et normes (TRENTINI ; XAVIER et FLECK, 2006).

En fait, la qualité de vie comporte plusieurs concepts dans différents domaines de la connaissance. Par exemple, dans le domaine de l’économie, il est lié à des indices, comme le revenu par habitant, qui montrent l’accès des populations aux services de base (éducation, santé et logement). Dans le domaine de la politique et de la sociologie, l’attention se porte précisément sur une catégorie. En psychologie sociale, le paramètre principal de ce concept est le degré de satisfaction de l’expérience particulière d’un individu. C’est pourquoi il y a eu une grande appréciation de la qualité de vie des personnes âgées ces dernières années (TRENTINI ; XAVIER et FLECK, 2006), qui guidera notre attention dans cette recherche avec un groupe de restes au travail.

Le processus de vieillissement peut être classé de trois manières, selon son évolution : la première est appelée vieillesse avec pathologie et se caractérise par la présence d’une maladie chronique ou d’un handicap qui restreint sévèrement les activités communes de l’individu, de sorte que ses fonctions une fois exercées sont nettement affaibli (TRENTINI ; XAVIER et FLECK, 2006).

Au second âge, la vieillesse habituelle ou normale, l’apparition de pathologies physiques ou psychologiques légères ou modérées est assez fréquente, n’entraînant que des changements subtils dans la vie quotidienne des sujets (TRENTINI ; XAVIER et FLECK, 2006).

Enfin, la troisième classe de vieillissement est connue sous le nom de vieillesse réussie ou optimale et se caractérise par le maintien de la santé comme dans la période juvénile, afin de réfléchir au bien-être du sujet (TRENTINI ; XAVIER et FLECK, 2006).

Le vieillissement implique par conséquent l’émergence de changements biopsychosociaux inhérents et graduels qui varient dans leur extemporanée et leur proportion, selon la biogénétique et, principalement, le mode de vie de chaque sujet. Certaines pratiques qui peuvent atténuer les impacts du cours du temps sont : maintenir une alimentation équilibrée, faire des activités physiques, s’exposer avec précaution au rayonnement solaire et d’inciter mentalement. Ainsi, il est entendu que la vieillesse est une étape dans laquelle l’organisme est plus enclin à développer des pathologies, ce qui est différent d’être une maladie (ZIMERMAN, 2000).

En d’autres termes, le vieillissement n’est pas une pathologie, mais un processus unique de développement humain chez chaque sujet. Il est également important de considérer que les maladies résultant de cette phase sont susceptibles de subir une intervention aux trois niveaux (prévention, diagnostic et traitement). De plus, les personnes âgées peuvent avoir une qualité de vie même si leur corps est appauvri et épuisé (MARTINS et al., 2007).

Selon les recherches, les personnes âgées ont constamment besoin de soutien pour faire face à leur santé et sont souvent aidées par les membres de leur famille (ABREU et MATA, 2001).

Il convient de mentionner que les pratiques de guérison sont plus privilégiées par le système que les pratiques éducatives. Ainsi, mener des actions d’éducation à la santé des seniors s’avère être un challenge (MARTINS et al., 2007).

Il est important de souligner que : par rapport à la satisfaction à l’égard de la santé, 45 % des seniors se déclarent satisfaits, tandis que 40 % se déclarent satisfaits de leur capacité à travailler (COLALTO, 2002).

En effet, l’un des aspects qui peuvent conduire à une retraite anticipée est l’état de santé. On peut supposer que les personnes âgées qui retardent l’arrêt réussissent bien à cet égard (BEE, 1997).

De plus, certains hommes et femmes qui ont des enfants très tard, ou qui ont formé une nouvelle famille par un autre mariage, ou ceux qui s’occupent de petits-enfants, sont censés continuer à travailler jusqu’à ce que ceux qui leur sont liés quittent leur domicile (BEE, 1997).

La plupart des personnes âgées qui continuent à travailler appartiennent à des classes sociales défavorisées et le font pour contribuer au maintien de leur postérité, qui retournent souvent dans leur famille d’origine en raison de relations infructueuses (COUTRIM, 2005).

Un autre problème que peuvent corroborer les personnes âgées pour éviter la retraite est la non-obtention d’une condition économique solide pendant le temps d’activité professionnelle et le manque de soutien financier de leurs enfants (BREVIGLIERI, 2002).

Il est à noter que seulement 5 % des personnes âgées déclarent être entièrement satisfaites d’avoir suffisamment d’argent pour subvenir à leurs besoins (COLALTO, 2002).

Dans une société où les gens sont qualifiés en fonction de leurs performances, demander devient un acte qui connote l’incapacité. En effet, la demande n’a jamais fait partie de l’identité des personnes âgées, notamment parce que les sujets dès le plus jeune âge sont incités à ne pas être dépendants et que la relativité et la pluralité ancrées dans le concept d’indépendance ne sont jamais évoquées (ZIMERMAN, 2000).

Cependant, la personne âgée s’abstient de demander une quelconque aide car elle sent qu’elle ne peut pas le faire, elle ne veut pas être inopportune, elle pense que l’occupation de ses descendants est plus importante que ses besoins et ses aspirations, elle craint d’être étiquetée comme impertinents et déconstruits de leur status de sujet productif et indépendant (ZIMERMAN, 2000).

D’autre part, il y a des personnes âgées qui se montrent insatisfaites d’être à la retraite. Il y a des seniors qui essaient de revenir dans le métier pour se sentir agiles et redonner du moral et de l’image de soi (BREVIGLIERI, 2002).

En fait, les personnes âgées doivent planifier des actions qui leur permettent d’avoir satisfaction à ce stade, et cela nécessite de prendre de nouvelles habitudes, de s’impliquer dans des activités rentables, de réaliser leurs projets et désirs personnels, d’étudier dans une université senior, de faire du bénévolat ou d’autres pratiques. En d’autres termes, la réussite de la vieillesse dépend de la manière dont les personnes âgées gèrent les malheurs qui leur arrivent, plaident pour leurs droits et accomplissent des actions plausibles compte tenu de leur réalité (MARTINS et al., 2007).

En fait, le bonheur est un indicateur de qualité de vie, qui peut être associé à la participation à des cérémonies religieuses et à des préférences doctrinales. La religion influence considérablement la perspective de l’individu sur le monde, justifie le sens de la vie et, par conséquent, procure une satisfaction (PANZINI et al., 2007).

La religion est une expérience qui doit convertir le sujet, une adversité qui doit transformer et toucher l’individu, et ne pas se limiter à être un système composé de dogmes, de croyances et de normes, mais d’une foi personnelle, qui caractérise la connaissance particulière de la divinité. La rencontre de cet espace sacré est quelque chose de subjectif (DINIZ, 2003).

Ainsi, certains éléments, tels que les rites (actes) et les mythes (discours), sous-tendent toute croyance et sont, par conséquent, les ratifications des symboles créés pour la manifestation du divin. De cette façon, la religion peut être définie comme l’hypothèse de réalités transcendantales que la conscience ne peut pas comprendre et, lorsqu’elle est portée à la pleine jouissance psychologique, produit l’unicité de l’intérieur et la plénitude humaine (BAPTISTA, 2003).

En fait, il n’y a pas de distinction entre les différents modes de vie entretenus par les personnes âgées dans les prières. La plupart disent des prières pour : la santé, recevoir la paix, l’amour, les problèmes familiaux et remercier (ORLANDO et al., 2008).

Il est à noter que la vie spirituelle a une valeur très élevée dans la vieillesse, de sorte qu’un groupe entier interrogé a déclaré se conformer à une certaine croyance. La raison en est la chance que leur donne une croyance d’établir un lien entre leurs impossibilités et l’utilisation de leurs capacités ; ou, quand ce n’est pas le cas, elle l’aide à affronter plus facilement la finitude de cette dernière étape de la vie (ARAÚJO, 1999).

Ainsi, la vieillesse est une étape qui se traduit par des changements dans le statuts du sujet, ainsi que dans sa relation à l’autre du fait d’une crise existentielle ; changement de position dans les noyaux familial, social et professionnel remodelage pertes diverses ; diminution des contacts sociaux en raison de ses restrictions (ZIMERMAN, 2000).

Ces modifications compromettent également le sommeil. Au cours du processus habituel de vieillissement, des changements se produisent dans la quantité et la qualité du repos qui affectent plus de la moitié des personnes de plus de 65 ans vivant à domicile et 70 % de celles en institution, afin d’impacter négativement leur qualité de vie (GEIB et al., 2003).

Les changements provoquent des altérations du système homéostatique et affectent : les aspects psychologiques, le système immunitaire, le comportement de réponse, les performances quotidiennes générales, l’adaptabilité et l’humeur. Les causes qui provoquent généralement ce type de trouble chez les personnes âgées sont : la douleur, les facteurs environnementaux, l’inconfort émotionnel et les modifications des habitudes de sommeil, telles qu’une latence accrue, une difficulté à redémarrer le sommeil et une durée réduite (GEIB et al., 2003).

En plus de ces plaintes, la somnolence et la fatigue diurnes sont courantes, tout comme l’augmentation des siestes, les performances cognitives et quotidiennes altérées et une foule d’autres problèmes qui, bien que non spécifiques au vieillissement, ont un impact majeur sur les personnes âgées. L’inadaptation aux perturbations émotionnelles, les habitudes inappropriées, certains troubles organiques et affectifs, l’usage de substances (psychotropes ou autres), les agitations nocturnes et les chutes sont des conséquences possibles. Ces symptômes permettent d’affirmer que le sommeil et le repos sont des fonctions réparatrices essentielles au maintien en vie (GEIB et al., 2003).

Parmi les facteurs psychosociaux responsables des troubles du sommeil chez les personnes âgées figurent le deuil, la retraite et les changements de l’environnement social, tels que l’isolement, l’institutionnalisation et les difficultés financières. Le décès d’un conjoint a un fort impact sur la vieillesse, et peut être associé ou non à la dépression. La retraite et les changements de l’environnement social, lorsqu’ils rompent avec les habitudes normales des personnes âgées, contribuent à réduire l’amplitude du rythme veille-sommeil, produisant une fragmentation du sommeil nocturne et des siestes pendant la journée, utilisées comme une échappatoire à la monotonie (GEIB et al., 2003).

Un autre facteur important de la difficulté à dormir des personnes âgées est l’intensité des douleurs chroniques (ALVES et al., 2019).

Or, en plus des modifications du corps, le vieillissement apporte à l’être humain une série de transformations psychologiques qui peuvent se traduire par une inadaptation à de nouvelles fonctions, une démotivation, une difficulté à organiser l’avenir, un manque d’accompagnement pour faire face aux pertes organiques, émotionnelles et sociales, des difficultés d’adaptation aux changements rapides, des changements psychiques qui nécessitent un accompagnement professionnel et un manque d’estime de soi et d’image de soi (NERI, 2001).

Selon des études internationales, 15 % des personnes âgées ont besoin d’un soutien psychologique et 2 % souffrent de dépression. Souvent, ces demandes ne sont pas identifiées par la famille et les soignants, mais sont taxées comme des particularités de la vieillesse (ZIMERMAN, 2000).

En effet, seulement 40 % des personnes âgées se déclarent satisfaites du service de santé dont elles disposent (COLALTO, 2002), même si elles s’accordent à dire qu’elles ne sont pas satisfaites d’une telle assistance médicale en raison de l’impossibilité de parler de leurs plaintes et de ne pas avoir leur ont posé des questions. Parfois, les professionnels ne les regardent même pas directement (BERES, 1994).

La conversation de l’aîné avec le professionnel de la santé génère des échanges interpersonnels qui, combinés aux connaissances déjà largement diffusées, aident à surmonter les lacunes présentes dans l’exercice traditionnel d’éducation à la santé. Il existe donc une possibilité pour les personnes âgées de revendiquer leurs intérêts de manière autonome en tant que sujets sociaux capables de le faire (MARTINS et al., 2007).

L’objectif général était d’examiner comment les travailleurs âgés évaluent leur propre qualité de vie.

Les objectifs spécifiques sont :

  • Analyser l’évolution de certains aspects de la vie des personnes âgées qui continuent à travailler ;
  • Écoutez des personnes âgées qui travaillent encore parler de certains aspects de leur vie ;
  • Vérifiez de manière critique l’état de certains aspects de leur vie.

MÉTHODOLOGIE

PARTICIPANTS

Cette recherche avait pour participants 36 personnes âgées (88,90 % d’hommes et 11,10 % de femmes), âgées de 65 ans ou plus (tranche d’âge définie par l’OMS pour la réforme) et travaillant avec ou sans relation de travail, constamment ou inconstamment. Il a été constaté que la tranche d’âge est de 22 ans (l’âge le plus bas est de 65 ans et le plus élevé est de 87 ans), l’âge moyen est de 71,5 ans, l’écart type est de 5,4 et la médiane est de 71 ans.

MATÉRIEL

Le matériel utilisé était le questionnaire WHOQOL ; il y avait 36 ​​unités égales les unes aux autres pour collecter les données. Cet instrument a été choisi en raison de sa reconnaissance internationale pour examiner la qualité de vie sous ses différents aspects.

L’instrument était un questionnaire divisé en trois étapes : la première pour caractériser le participant ; la deuxième partie consistait en une série de questions fermées sur divers aspects qui composent la compréhension générale de ce qu’est la qualité de vie dans le cadre de la psychologie sociale ; la dernière partie contenait des phrases affirmatives et négatives qui permettaient au participant d’exposer sa perception d’elles par rapport à leur contexte – c’est-à-dire qu’il y avait une série de phrases dans lesquelles le participant rapportait dans quelle mesure il était d’accord ou en désaccord avec elles concernant sa vie.

PROCÉDURES

La collecte des données a été faite par hasard : les sujets ont été recherchés et trouvés par hasard dans les mois de janvier et février et s’ils étaient dans les conditions établies par l’objectif (travailleurs et âgés de 65 ans ou plus), ils ont été admis par le des chercheurs.

Au premier moment, nous nous présentons et expliquons le but de notre recherche. Par la suite, si l’individu respectait nos objectifs de recherche et acceptait volontairement de participer, nous introduisions l’TCLE et le questionnaire WHOQOL, ainsi que tout type de précisions sur ces documents et leurs éléments, qui contenaient nos contacts. Il est important de souligner que le présent travail fait partie d’un projet plus vaste, qui a été approuvé par le Comité d’éthique de la recherche nº 017/2005 et CAAE 005.0.237.000.05.

Tous les participants ont été approchés dans la ville de São Paulo, la grande majorité se trouvant dans des quartiers proches les uns des autres : 15 à Mooca, 6 à Brás, 6 autres à Sé, 5 à Zona Cerealista, 3 à Vila Mariana et 1 à Cambuci.

RÉSULTATS ET DISCUSSION

Certains résultats obtenus dans les questionnaires WHOQOL utilisés seront présentés et discutés de manière statistique et critique dans les tableaux suivants.

Tableau 1 – Profession

Zones F %
Zone des sciences et des arts 10 27,77
Zone de vente et commerce 15 41,66
Zone de biens industriels 8 22,22
Autres 3 8,33
Total 36 100

Source : questionnaires WHOQOL.

Dans le Tableau 1, on note que, parmi les participants, 41,66 % sont des travailleurs du Zone de vente et commerce, 27,77 % travaillent dans le Zone des sciences et des arts, 22,22 % sont dans le Zone de biens industriels et seulement 8,33 % ont déclaré appartenir à un Autre région.

Selon le test du Chi carré non paramétrique – qui a été appliqué pour vérifier s’il y a une différence statistiquement significative – il n’y a pas de différence statistiquement significative, étant donné : xo2 = 2,35 et x2c = 7,81, en plus de n.g.l. = 3 et α = 0,05.

Les variables du Tableau 1 ont été systématisées selon les catégories de la Classificação Brasileira de Ocupações (CBO)[4], mentionnées sur le site Web du ministère du Travail et de l’Emploi : http://www.mtecbo.gov.br. Les métiers du CBO qui ne faisaient pas partie de ceux pratiqués par les personnes âgées ont été écartés du tableau.

Le matériel utilisé relève la profession de chaque participant, mais n’investit pas le parcours qui a conduit le sujet à choisir ce domaine d’activité, son parcours ou les circonstances qui l’ont conduit à exercer sa profession actuelle, de sorte qu’il est totalement imprécis de proposer toute hypothèse Veuillez détailler votre industrie en fonction de toute autre donnée obtenue à partir de la collecte de données et de la littérature consultée. Ce qu’il est possible de faire, c’est de discuter d’hypothèses sur les raisons possibles pour lesquelles les volontaires continuent à pratiquer ces activités.

Coutrim (2005), par exemple, affirme que la plupart des personnes âgées qui continuent à exercer des activités de travail sont issues de classes sociales défavorisées, qui nécessitent leur collaboration au budget familial pour la subsistance de leur postérité, car leurs enfants retournent généralement au travail leurs maisons pour avoir échoué dans leurs relations.

En accord, Breviglieri (2002) affirme que le manque de stabilité économique pendant les années de travail et le soutien financier des enfants confirme également que les personnes âgées ne prennent pas leur retraite, afin de démontrer la nécessité de reprendre des activités rémunérées. Bee (1997) enrichit ces propos en disant que la paternité ou la maternité tardives, ainsi que la constitution d’une autre famille, peuvent obliger le sujet à rester au travail jusqu’à ce que ses ayants droit aient des conditions suffisantes pour subvenir à ses besoins, ce qui devrait retarder sa retraite en tant que résultat.

Il convient de mentionner que Colalto (2002) affirme que seulement 5 % des personnes âgées se déclarent entièrement satisfaites d’avoir suffisamment d’argent pour subvenir à leurs besoins et 40 % des personnes âgées sont satisfaites de leur capacité à travailler.

En fait, Bee (1997) dit aussi que l’un des facteurs qui peuvent faire avancer la retraite est l’état de santé. On peut supposer que les personnes âgées qui s’arrêtent tard s’en sortent bien à cet égard.

De cette manière, on observe que le besoin économique est l’une des principales raisons qui conduisent à la permanence des seniors sur le marché du travail, qui, d’autre part, tend à dépendre de l’état de santé du sujet, puisque cet aspect peut conduire à la retraite anticipée. Ainsi, les personnes âgées peuvent être dans un paradoxe : alors qu’elles ont besoin de travailler, elles ne peuvent pas ou ne peuvent pas le faire en raison de leurs conditions physiques.

De plus, Zimerman (2000) affirme que demander est un acte qui ne fait pas partie de l’identité des personnes âgées ni une construction sociale bien considérée, puisque la société évalue les citoyens sur ce qu’ils sont capables de produire. L’aîné évite de solliciter tout type d’aide car : il sent qu’il n’a pas ce droit, il ne veut pas causer de gêne, il estime que l’occupation de ses enfants et petits-enfants est plus importante que ses besoins et désirs, il craint d’être considéré gênant et finalement il est ou se sent dépossédé de son statuts de sujet productif et indépendant. A propos de cette dernière cause, Breviglieri (2002) dit qu’il y a une certaine difficulté pour les personnes âgées à rester à la retraite ; les aînés ont exprimé le désir de retourner au travail parce qu’ils voulaient se sentir énergisés et améliorer leur moral et leur image de soi.

Le travail est une facette qui compose l’image de soi des personnes âgées, la rupture avec le travail tend à blesser leur regard sur elles-mêmes et par conséquent modifie la façon dont le sujet traité les membres de sa famille et les autres, car la personne âgée travaillait souvent et participé à la création de ces individus qui aujourd’hui doivent le soutenir et l’aider, ce qui n’est pas facilement accepté. Selon Zimerman (2000), cet effet de la vieillesse modifie le status des personnes âgées en raison de : crise existentielle, changement des rôles vis-à-vis du travail et de la société, retraite, pertes diverses, situation financière et autres raisons.

Tableau 2 – Besoin de soins médicaux pour la vie quotidienne

Nécessité F %
Rien 14 38,88
Très peu 6 16,66
Plus ou moins 8 22,22
Grandement 7 19,44
Extrêmement 1 2,77
Total 36 100

Source : questionnaires WHOQOL.

Dans le tableau 2, concernant la nécessité d’une intervention médicale, Rien était l’option la plus répondue par les participants avec 38,88 %. De plus, 22,22 % des personnes âgées ont choisi la variable Plus ou moins, tandis que 19,44 % et 16,66 % des sujets de recherche ont respectivement choisi les variables Grandement et Très peu. Seuls 2,77 % avaient un besoin Extrêmement de soins médicaux.

Le test du chi carré a été appliqué afin de vérifier s’il existe une différence statistiquement significative. Le résultat était : xo2 = 4,42 et x2c = 9,48, sans une telle différence, en considérant également n.g.l. = 4 et α = 0,05.

De cette manière, le traitement médical, malgré la plupart des opinions liées à Rien et Très Peu de Besoin, est présent dans le contexte des personnes âgées.

Trentini ; Xavier et Fleck (2006) abordent la vieillesse avec des pathologies, à la fois habituelles et réussies, qui correspondent au développement du vieillissement humain : la première accompagnée de dysfonctionnements physiques ou mentaux qui limitent de manière critique les actions des personnes âgées, la seconde avec l’émergence de ces dysfonctionnements dans un contenu léger qui ne provoque que des changements partiels et le troisième avec la pleine conservation de la santé en tant que jeunes adultes. Sur la base de cette classification, on peut dire que les participants qui ont déclaré Rien (38,88 %) leur besoin de traitement médical au quotidien jouissaient d’un état de vieillesse réussi, tandis que ceux qui ont déclaré Très peu ou Plus ou moins (38,88 %) ont un processus de vieillesse habituel, tandis que les 22,22 % qui classent leur besoin comme Grandement ou Extrêmement ont une vieillesse avec pathologie.

Il est possible de reclasser ces données si l’on considère que les participants qui déclarent leur besoin de traitement médical quotidien comme Très peu ont une vieillesse réussie car on sait que de nombreux jeunes adultes finissent par développer des problèmes de santé qui nécessitent également un traitement quotidien, de sorte qu’un peu plus de la moitié (55,54 %) jouirait d’une vieillesse réussie et 22,22% d’une vieillesse habituelle, ce qui au final, continuerait à désigner la plus petite partie des volontaires comme porteurs du processus de vieillissement avec pathologie et une légère majorité comme d’habitude ou réussie personnes âgées.

Zimerman (2000) corrobore les propos du trio en disant que le vieillissement présage de subir des changements biopsychosociaux de façon naturelle et graduelle et à un greater or lesser degree important selon les sujets. Les effets de ces changements peuvent, selon Bee (1997), déterminer la continuité du travail, puisque l’état de santé est un facteur pertinent pour sa poursuite, ce qui retarde la retraite.

Martins et al. (2007) complètent en disant que le vieillissement est un phénomène qui se déroule de manière unique chez chaque individu, et non une pathologie, même parce que les maladies résultant de cette étape sont susceptibles de diagnostic, de traitement et de prévention. Cependant, selon Colalto (2002), 45 % des personnes âgées sont satisfaites de leur propre santé et 40 % sont satisfaites du service de santé dont elles disposent. Beres (1994) va plus loin et dit que les personnes âgées sont unanimes à signaler leur insatisfaction face aux soins médicaux reçus du fait que les professionnels ne leur laissent pas le temps de parler de leurs plaintes, ne posent pas de questions et parfois même ne les regardent pas directement.

Selon Martins et al. (2007), la valorisation des échanges interpersonnels imprégnés de dialogue entre le patient et le médecin peut aider à combler les lacunes présentes dans l’exercice éducatif de santé traditionnel si l’on considère l’importance des savoirs populaires. Ainsi, il y a une possibilité d’autonomie des personnes âgées en tant que sujets sociaux capables de revendiquer leurs intérêts. De plus, il est possible pour les personnes âgées de vivre bien et avec qualité même si leur corps est épuisé ou épuisé. Selon Zimerman (2000), une alimentation équilibrée, une activité physique, une exposition prudente au rayonnement solaire et une incitation mentale sont quelques-unes des actions qui peuvent atténuer ces impacts du vieillissement.

À leur tour, Abreu et Mata (2001) rapportent que les recherches menées auprès des personnes âgées sur le besoin d’aide en soins de santé montrent que tous les sujets reçoivent de l’aide de leur famille dans ce contexte. Cependant, comme indiqué par Martins et al. (2007), le système privilégie les actions de guérison plus que les actions éducatives, au point de les tergiverser en conséquence. Par conséquent, la promotion d’une bonne éducation concernant les soins de santé des personnes âgées devient une tâche difficile.

Tableau 3 – Satisfaction du sommeil

Plaisir F %
Très insatisfait 1 2,77
Insatisfait 5 13,88
Ni satisfait ni insatisfait 8 22,22
Satisfait 18 50
Très satisfait 3 8,33
Total 36 100

Source : questionnaires WHOQOL.

Comme le montre le tableau 3, la moitié (50 %) des répondants se disent Satisfaits de leur sommeil. Ainsi, 22,22 % supplémentaires ont choisi l’alternative Ni satisfait ni Insatisfait. En revanche, 13,88 % se considèrent Insatisfaits, tandis que 8,33 % et 2,77 % évaluent leurs choix comme Très Satisfait et Très Insatisfait.

Il convient de noter que xo2 = 8,96 et x2c = 9,48, et le test du chi carré a été appliqué afin de déterminer s’il existe une différence statistiquement significative ; il s’est avéré qu’une telle différence n’existe pas. On sait encore que n.g.l. = 4 et α = 0,05.

Les participants qui sont Satisfaits dans une certaine mesure de leur sommeil sont 58,33 % (ceux qui se sont classés comme Satisfaits et Très satisfaits), un nombre qui est significativement similaire à ceux qui déclarent avoir besoin d’un traitement médical quotidien comme aucun et Très peu, dans le tableau 2 : 55,54 %. Ainsi, il est entendu qu’une bonne santé, qui élimine le besoin constant de ressources médicales, peut être associée à la qualité du sommeil (ou vice versa). Cette équation peut également être mise en relation avec les propos de Trentini, Xavier et Fleck (2006) concernant les trois types de vieillesse : ceux qui se disent Satisfaits et Très satisfaits (58,33 %) ont un processus réussi, ceux qui se déclarent Ni satisfait ni Insatisfait (22,22 %) ont un processus de vieillissement habituel et ceux qui se considèrent Insatisfaits et Très insatisfaits (16,65 %) passent par le stade de la pathologie. En considérant ce prisme, on constate que plus de la moitié des participants ont un excellent développement, un peu moins d’un quart traversent cette étape de manière habituelle ou normale et 16,65 % l’ont avec des pathologies.

En revanche, les résultats du tableau 3 sont incompatibles avec ceux cités par Geib et al. (2003) sur les personnes âgées qui ne travaillent pas et sont institutionnalisées ; les auteurs affirment que le processus habituel de vieillissement entraîne des modifications de la quantité et de la qualité du sommeil et, ainsi, affecte plus de la moitié des personnes âgées de plus de 65 ans qui vivent à domicile et 70 % de celles institutionnalisées, ce qui a un impact négatif sur le sommeil qualité de vie.

A ce sujet, les mêmes auteurs (GEIB et al., 2003) disent que ces modifications provoquent également des altérations du système homéostatique et s’étendent aux aspects psychologiques, au système immunitaire, au comportement de réponse, aux performances quotidiennes générales, à l’adaptabilité et à l’état de l’humeur. Les causes qui provoquent généralement ce type de trouble chez les personnes âgées sont : la douleur, les facteurs environnementaux, les inconforts émotionnels et les modifications du rythme du sommeil (tels qu’une latence accrue, une difficulté à reprendre le sommeil et une durée réduite), la somnolence, la fatigue diurne, l’augmentation des siestes, les troubles cognitifs une déficience et d’autres symptômes qui ne sont pas typiques du vieillissement mais qui ont un grand impact sur les personnes âgées.

Geib et al. (2003) disent aussi que l’incapacité à s’adapter aux perturbations émotionnelles, les habitudes inappropriées, certains troubles organiques et affectifs, la consommation de substances (psychotropes ou autres), l’agitation nocturne et les chutes sont des exemples de conséquences possibles. Toute cette symptomatologie permet d’affirmer que le sommeil et le repos sont des fonctions réparatrices nécessaires au maintien de la vie.

Parmi les facteurs psychosociaux responsables des troubles du sommeil chez les personnes âgées figurent le deuil, la retraite et les changements de l’environnement social, tels que l’isolement, l’institutionnalisation et les difficultés financières. Le décès d’un conjoint a un fort impact sur la vieillesse et peut être associé à la dépression, tandis que la retraite et les changements de l’environnement social, lorsqu’ils rompent avec les habitudes courantes des personnes âgées, contribuent à réduire l’amplitude du rythme veille-sommeil, qui produit la fragmentation du sommeil nocturne et des siestes diurnes, utilisées comme échappatoire à la monotonie (GEIB et al., 2003).

Du point de vue biologique, Alves et al. (2019) affirment que la douleur chronique est un facteur qui interfère significativement avec le sommeil des personnes âgées.

Tableau 4 – Absence de certitude sur le sens de l’existence humaine

Incertitude F %
Totalement d’accord 5 13,88
Partiellement d’accord 5 13,88
Plus d’accord que je ne suis pas d’accord 4 11,11
Plus en désaccord qu’en accord 6 16,66
Partiellement en désaccord 8 22,22
Totalement désaccord 8 22,22
Total 36 100

Source : questionnaires WHOQOL.

Les résultats du tableau 4 montrent qu’il existe un équilibre entre les opinions sur le sens de l’existence humaine. La plupart des personnes interrogées, 22,22 %, apparaissent à la fois comme le pourcentage final de ceux qui ont opté pour l’alternative Partiellement en désaccord et l’alternative Totalement désaccord. De plus, 16,66 % ont choisi Plus en désaccord qu’en accord, 13,88 % ont répondu : Partiellement d’accord, les autres 13,88 % Totalement d’accord et 11,11 % Plus d’accord que je ne suis pas d’accord.

Afin de déterminer s’il existe une différence statistiquement significative, le test du chi carré non paramétrique a été appliqué, ce qui a donné : xo2 = 3,44 et x2c = 11,07, sans différence statistiquement significative. Il est également considéré comme n.g.l. = 5 et α = 0,05.

Panzini et al. (2007) disent que la religion influence la perspective que l’individu a du monde, peut expliquer le sens de la vie et apporter de la satisfaction. En ce sens, on peut voir dans le tableau 5 que 94,43 % des travailleurs âgés sont d’accord dans une certaine mesure avec la prémisse d’avoir une relation personnelle significative avec Dieu, tandis que dans le tableau 6, on voit que 97,21 % sont d’accord dans une certaine mesure que Dieu se soucie de vos problèmes.

Baptista (2003) définit la religion comme la compréhension des réalités transcendantales non comprises par la conscience, qui conduisent à l’unité intérieure à son sommet.

On observe que l’impact d’une croyance religieuse pour les personnes âgées est très élevé, toutefois, cet aspect ne semble pas déterminer pleinement le regard que portent les sujets sur le sens de l’existence humaine, compte tenu du nivellement des réponses présenté dans le Tableau 4. Autrement dit, il est possible que cette variable influence votre vision du monde, pas une garantie.

Tableau 5 – Signification de la relation personnelle avec Dieu

Signification F %
Totalement d’accord 23 63,88
Partiellement d’accord 7 19,44
Plus d’accord que je ne suis pas d’accord 4 11,11
Plus en désaccord qu’en accord 1 2,77
Totalement désaccord 1 2,77
Total 36 100

Source : questionnaires WHOQOL.

On observe dans le tableau 5 que parmi les participants âgés à la recherche, 63,88 % Totalement d’accord qu’ils ont une relation significative avec Dieu, parmi les autres personnes interrogées, 19,44 % Partiellement d’accord, 11,11 % se disent Plus d’accord que je ne suis pas d’accord, 2,77 % de les personnes âgées sont Plus en désaccord qu’en accord et 2,77 % sont totalement en désaccord. L’alternative Partiellement en désaccord n’a été choisie par aucun participant et a donc été retirée du tableau.

Pour vérifier s’il existe une différence statistiquement significative, le test du chi carré non paramétrique a été appliqué. Il a été obtenu xo2 = 8,53 et x2c = 9,48 ont été obtenus, sans différence statistiquement significative. Il est également considéré comme n.g.l. = 4 et α = 0,05.

Orlando et al. (2008) disent que la plupart des personnes âgées prient pour des objectifs tels que la santé, la paix, l’amour, la résolution de problèmes familiaux et la gratitude pour les faveurs obtenues, ce qui configure un type de relation avec Dieu à travers ces pétitions.

Diniz (2003) dit que la rencontre personnelle avec Dieu par la foi, en plus des dogmes et normes préétablis par le système de croyance, touche et transforme l’individu, et c’est ce point qui caractérise la religion. Baptista (2003), à son tour, comprend la religion comme l’hypothèse de réalités transcendantales que la conscience ne comprend pas et qui, lorsqu’elles sont portées à la pleine jouissance psychologique, produisent la totalité de l’être humain à l’intérieur, bien qu’il considère que les rites et les mythes sous-tendent la construction de toutes les religions et ils sont donc les validateurs des symboles créés pour l’expression du sacré en nous.

Araújo (1999) continue de dire que cet aspect a une grande influence sur la vieillesse, de sorte que 100 % de la population qui a fait des recherches a déclaré se conformer à une croyance. Cette adhésion est due au fait que la pratique d’une religion par les personnes âgées leur permet d’établir un lien entre leurs impossibilités et l’utilisation de leurs capacités ou, lorsque cela ne se produit pas, les aide à aborder plus facilement cette dernière étape de la vie.

Panzini et al. (2007) complète en disant que les doctrines et la participation aux cérémonies religieuses favorisent le bonheur, dynamisent la vision du monde et expliquent le sens de la vie.

De plus, le tableau 5 montre que 94,43 % des participants disent qu’ils sont d’une manière ou d’une autre d’accord avec la prémisse d’avoir une relation personnelle significative avec Dieu, similaire au tableau 6, dans lequel 97,21 % sont d’accord d’une certaine manière que Dieu se soucie de vos problèmes. En plus de l’indice de spiritualité élevé vérifié dans ces deux résultats, il est possible de les corréler et de comprendre que la relation personnelle avec Dieu peut se produire en raison de la préoccupation de l’Être Divin avec les problèmes des dévots, afin de configurer un contexte favorable à la relation interpersonnelle dans un cadre spirituel et la construction de symboles et de dogmes découlant de cette même relation.

Tableau 6 – L’intérêt de Dieu pour les problèmes

Variables F %
Totalement d’accord 29 80,55
Partiellement d’accord 4 11,11
Plus d’accord que je ne suis pas d’accord 2 5,55
Partiellement en désaccord 1 2,77
Total 36 100

Source : questionnaires WHOQOL.

En observant le tableau 6, on note que 80,55 % des participants sont Totalement d’accord avec l’affirmation selon laquelle Dieu se soucie de leurs problèmes. Seulement 11,11 % sont Partiellement d’accord et 5,55 % sont Plus d’accord que je ne suis pas d’accord. Seulement 2,77 % sont Partiellement en désaccord. Les alternatives Totalement désaccord et Plus en désaccord qu’en accord ont été éliminées car elles n’ont été mentionnées par aucun sujet.

Il est à noter que xo2 = 0 et x2c = 7,81 ; une fois le test du chi carré appliqué dans le but de déterminer s’il existe une différence statistiquement significative ; il s’est avéré qu’il n’y a pas une telle différence. On notera également que n.g.l. = 3 et α = 0,05.

Selon Orlando et al. (2008), la plupart des personnes âgées prient à des fins telles que la santé, la paix, l’amour, la résolution de problèmes familiaux et la gratitude pour les faveurs obtenues. La pratique de ces prières dénote leur croyance en la préoccupation divine pour leurs problèmes, car par la prière leurs plaintes sont présentées pour être résolues dans cet espace sacré, selon les mots de Diniz (2003).

Le même Diniz (2003) définit la religion comme une expérience transformatrice sur l’individu, non comme un système concret composé de morale, de doctrines et de croyance, mais comme une foi qui produit une rencontre personnelle avec Dieu. L’expérience de cet espace sacré est strictement subjective. Panzini et al. (2007) corrobore en déclarant que le bonheur est associé à la participation aux services religieux et aux préférences doctrinales, qui influencent significativement la vision du monde de l’individu.

Baptista (2003), à son tour, conceptualise la religion comme l’hypothèse de réalités transcendantales que la conscience ne peut pas comprendre et qui, portées à la pleine jouissance psychologique, conduisent à l’unicité et à la totalité intérieure de l’être humain.

Selon Araújo (1999), l’aspect spirituel influence grandement cette étape de la vie, de sorte que 100 % de ses participants ont déclaré être en conformité avec une activité religieuse. Quant aux raisons de la survenance de ce fait, il apparaît que la pratique d’une religion par les personnes âgées leur permet d’établir un lien entre leurs impossibilités et l’utilisation de leurs capacités ou, lorsque cela ne se produit pas, les aide à faire face avec ce problème dernière étape de la vie.

De plus, le tableau 6 montre que 97,21 % des participants sont d’accord dans une certaine mesure avec le fait que Dieu se soucie de leurs problèmes, un pourcentage similaire au tableau 5, qui indique que 94,43 % sont d’accord dans une certaine mesure avec la prémisse d’avoir une relation personnelle significative avec Dieu. Le taux très élevé de spiritualité est évident dans ces deux tableaux, qui correspondent quand on comprend que la préoccupation divine pour les problèmes des aînés favorise leur relation personnelle avec Dieu.

La facette spirituelle s’avère donc la plus prépondérante dans la vie des travailleurs âgés.

CONSIDÉRATIONS FINALES

En réponse à la question directrice, il a été remarqué que les personnes âgées qui travaillent sont majoritairement satisfaites de la qualité des aspects observés de leur vie. En particulier, il a été possible de remarquer une grande adhésion à la religiosité, de sorte qu’il s’agit d’une facette presque absolue du point de vue des participants, ce qui rejoint les propos d’Araújo (1999) sur le soutien que ce domaine apporte pour affronter ce problème dernière étape de la vie. Des études plus spécifiques et approfondies sur la vie religieuse dans cette catégorie peuvent être faites pour recueillir des informations plus détaillées.

Les autres aspects observés ont aussi une majorité de réponses reconnues comme de la satisfaction, bien qu’avec une plus grande répartition entre tous les niveaux, selon les variables des tableaux. Il est compréhensible que cette prééminence découle du processus de vieillesse réussie, selon les mots de Trentini ; Xavier et Fleck (2006), qui permet également la permanence des personnes âgées dans les activités de travail (BEE, 1997).

De plus, les changements particuliers du processus de vieillissement mentionnés par Neri (2001) n’ont pas été observés dans l’échantillon : difficultés d’adaptation à de nouvelles fonctions ; démotivation ; besoin de travailler des pertes ; difficulté à s’adapter aux changements rapides ; les changements psychiques qui nécessitent un soutien professionnel ; perte d’image et d’estime de soi. Probablement pour les mêmes raisons que ci-dessus.

Comme mentionné précédemment, cette étude visait à enquêter sur la qualité de certains domaines de la vie des personnes âgées qui travaillent en utilisant un questionnaire standardisé. Ce matériel a quantifié les réponses des participants et a permis de créer des hypothèses à partir de la littérature consultée, cependant, il est possible de percevoir l’existence d’écarts entre ces mêmes réponses et leurs causes, ce qui rend impossible une analyse critique plus rigoureuse. Comme déjà suggéré, d’autres études plus détaillées peuvent être menées pour investiguer qualitativement ces domaines et d’autres de ces sujets, de la même manière qu’une réplication de ce travail avec des seniors qui ne travaillent pas pour croiser les résultats des deux catégories : retraités et actifs.

De plus, on estime que cet apport scientifique peut corroborer les interrogations sur la réalité des personnes âgées qui travaillent afin de leur offrir de meilleures conditions de vie dans les aspects abordés (malgré le fait que l’échantillon ait montré une satisfaction prédominante dans les réponses), ainsi que d’autres.

RÉFÉRENCES

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ZIMERMAN, Guite I. Velhice: Aspectos Biopsicossociais. Porto Alegre, Artmed, 2000.

ANNEXE – NOTE DE BAS DE PAGE

3. Formulaire brésilien de consentement libre et éclairé.

4. Classification brésilienne des professions.

[1] Master en sciences de l’éducation de la Faculté de psychologie et des sciences de l’éducation de l’Université de Porto (FPCEUP) ; Master en Education et Formation des Adultes par la FPCEUP ; Psychologue et Licenciée en Psychologie de l’Université São Judas Tadeu (USJT).

[2] Spécialiste en psychologie du sport et de l’activité physique par l’Instituto Sedes Sapientiae. Psychologue et Licenciée en Psychologie de l’Université São Judas Tadeu (USJT).

Envoyé : Août 2021.

Approuvé : Novembre 2021.

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Felipe Queiroz Dias Rocha

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