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Etude sur l’accueil des victimes de violences conjugales à Juiz de Fora/MG

RC: 103783
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CONTEÚDO

ARTICLE ORIGINAL

LEITE, Nádia Gonçalves [1], RIBEIRO, Filipe Leonardo Oliveira [2]

LEITE, Nádia Gonçalves. RIBEIRO, Filipe Leonardo Oliveira. Etude sur l’accueil des victimes de violences conjugales à Juiz de Fora/MG. Revista Científica Multidisciplinar Núcleo do Conhecimento. Année. 06, Ed. 11, vol. 06, p. 94 à 119. Novembre 2021. ISSN: 2448-0959, Lien d’accès: https://www.nucleodoconhecimento.com.br/architecture-fr/accueil-des-victimes

RÉSUMÉ

Ce travail a comme problématique la réalité et l’accueil des femmes de la ville de Juiz de Fora – MG qui sont régulièrement confrontées à la violence domestique, qu’elle soit physique, psychologique, sexuelle, morale ou patrimoniale. La plupart des femmes qui traversent cette situation, font preuve de peur lorsqu’elles dénoncent, souvent par dépendance financière lorsqu’elles se consacrent à la vie familiale et domestique et, même avec la législation adoptée pour les protéger, souvent pas fournir un soutien adéquat, résultant de la rareté de l’accueil, il est nécessaire d’intégrer ces maisons d’accueil pour un soutien plus efficace. Son objectif général est de discuter, de recueillir des informations sur l’accueil des victimes de violence domestique à Juiz de Fora, de rechercher sur la législation relative à la protection des victimes de violence domestique et à l’augmentation des notifications d’événements, d’aider les études et projets futurs des centres de soutien et, plus tard, de suggérer la localité pour un espace d’accueil dans la ville de Juiz de Fora. Les méthodologies utilisées pour le développement étaient des enquêtes de recherche bibliographique et des études de cas sur le fonctionnement des abris déjà existants au Brésil et à Juiz de Fora. Ce travail intègre donc les données obtenues grâce à la recherche, afin de favoriser les discussions et la création d’espaces pour accueillir ces femmes et leurs enfants. Dans un premier temps, les données sur la violence domestique brésilienne, certains programmes et refuges déjà existants sur le sol brésilien et la proposition de construire une maison – abri dans la région centrale de Juiz de Fora, où selon l’étude réalisée, son insertion serait fondamentale.

Mots-clés : Violence domestique, Féminicide, Centre de soutien, Architecture de refuge, Juiz de Fora.

1. INTRODUCTION

La violence domestique est un sujet intrigant qui comprend la vie des enfants, des adolescents, des personnes âgées et des femmes du monde entier, résultant de l’inégalité et de la discrimination fondée sur le sexe présentes dans les relations de pouvoir. Les données les plus alarmantes concernent toujours les femmes. L’une des images les plus associées à la violence domestique et familiale à leur encontre est celle de l’homme – petit ami, mari ou ex-mari – qui agresse le partenaire, motivé par un sentiment d’appropriation de la vie et des choix de la femme (DOSSIÊ DE VIOLÊNCIA CONTRA AS MULHERES, 2014).

La violence à l’égard des femmes au Brésil est un problème historique et culturel, qui fait toujours partie de la réalité de nombreux foyers brésiliens. Avec l’entrée en vigueur de la loi 11.340/2006, également connue sous le nom de Maria da Penha, il est prévu que cette réalité change et que les femmes disposent d’instruments juridiques pour inhiber, afin qu’elles ne soient pas victimes de discrimination, de violence et d’infractions de divers types (RIOS, 2013). La loi Maria da Penha, sanctionnée le 7 août 2006 par le président Luiz Inácio Lula da Silva, est basée sur la lutte contre les féminicides et la violence domestique. La loi a été nommée d’après la violence et les tentatives de féminicide subies par Maria da Penha Maia Fernandes, ceará et pharmacienne en biochimie, pendant 23 ans de mariage, par son mari Marco Antônio Heredia Viveros (INSTITUTO MARIA DA PENHA, 2018).

Malgré cela, selon l’article publié sur le site Web Brazil de Facto en 2018, de nombreuses femmes restent sans aide sans savoir où chercher de l’aide souvent, et il n’y a pas de soutien adéquat de la part de leurs proches et des autorités. La violence de genre est transmise de génération en génération, configurant des modèles de corps sociaux patriarcaux, selon le livre Féminisme et politique (MIGUEL; BIROLI, 2014). Compte tenu de cela, le contenu de l’article contribue à la création de mécanismes concrets qui soutiennent ces femmes qui ont souffert ou ont souffert de cet événement, à travers les recherches et les données présentées.

L’article a pour objectif général, de discuter, de recueillir des informations sur l’accueil des victimes de violence domestique à Juiz de Fora, de rechercher sur la législation relative à la protection des victimes de violence domestique, l’augmentation des notifications d’événements, d’aider les études et projets futurs des centres de soutien, et, plus tard, de suggérer la localité pour un espace d’accueil dans la ville de Juiz de Fora.

Ses objectifs spécifiques sont les suivants: étudier l’évolution et la contribution du système politique à l’assistance aux femmes non protégées par la violence domestique; Observez dans les documents faisant l’objet de l’enquête si les victimes reçoivent un traitement et un soutien appropriés, conformément à la loi; Analyser des études de cas sur les centres de soutien aux femmes dans des situations vulnérables de violence; Absorber les programmes de besoins offerts et présentés par les abris déjà existants sur le sol brésilien; Promouvoir des discussions et des études sur le thème de la violence familiale et sur l’importance des foyers d’accueil; Proposer la future construction d’une maison – Abri dans la région centrale de Juiz de Fora, où c’est le meilleur endroit pour l’insertion, selon l’étude présentée lors de l’article.

2. MÉTHODE

Les méthodes utilisées pour développer l’article étaient la recherche bibliographique, permettant de détailler et d’approfondir le thème de la violence domestique, ainsi que les questions de société patriarcale et de législation. Ils sont également importants pour comprendre l’objectif de tout contenu, mesurer et prouver, en chiffres, des références claires et directes sur la violence domestique.

Des documents tels que des articles, des nouvelles probantes, des monographies, faisaient également partie de la collection de recherches contenues dans ce travail, renforçant et élargissant l’argumentation nécessaire au développement. Les analyses et les collectes sur l’opinion publique effectuées par le Sénat fédéral en 2017 par le biais d’entretiens téléphoniques avec des femmes à partir de 16 ans ayant accès au téléphone mobile et fixe, sont également responsables du calcul des réponses concrètes induisant le thème proposé.

Des études de cas ont également été réalisées pour analyser afin de rechercher les propositions d’abris déjà existant au Brésil et le fonctionnement des programmes internes de ces centres. Les deux projets qui emportent les femmes victimes de violence domestique sont : la Casa Abrigo Lar da Mulher et la Casa Abrigo Canto de Dália.

Par la suite, des analyses et des recherches sur la violence domestique associée à la localité ont été effectuées dans la municipalité de Juiz de Fora pour la proposition ponctuelle d’insertion d’une maison – abri.

3. DÉVELOPPEMENT

3.1 DONNÉES SUR LA VIOLENCE DOMESTIQUE BRÉSILIENNE

La plus grande crainte des femmes qui ne dénoncent pas l’agression et les abus est la peur des agresseurs, que ce soit pour la vengeance, la persécution, l’humiliation, l’absence ou l’inefficacité de la punition, la dépendance financière, entre autres questions, comme le montrent les tableaux 1, 2 et 3 ci-dessous, qui confère 71% des justifications, chez 1116 répondants à l’enquête menée par le Sénat fédéral (2017). Selon Gouveia (2008), le cas des femmes rend la tâche difficile du fait qu’elles sont majoritairement parmi les chômeurs ou dans le travail informel et précaire.

Une autre raison catégorique de la non-déclaration est la préoccupation concernant l’éducation des enfants avec 32% du total (tableaux 1, 2 et 3), car comme l’a souligné Badinter en 1980, la valeur accordée à la maternité contribue à limiter l’autonomie des femmes, en raison des modèles sociaux d’oppression qui sont cachés, pour cette raison, ces deux restrictions et la maternité ont des valeurs positives, promouvant un scénario de genres conventionnels, conférant une dépendance à l’agresseur.

Tableau 1 – Qu’est-ce qui pousse une femme à ne pas signaler l’agression? (Revenu, profession et enfants)

   

 Total

Avez-vous déjà subi un type de violence domestique ou familiale causée par un homme? Revenu Occupation Avez-vous des enfants?
Oui Non Aucun revenu Jusqu’à 2 S.M. Plus de 2 S.M. Effectue un travail rémunéré N’effectue pas de travail rémunéré Oui Non
Ayez peur de l’agresseur 71% 72% 71% 77% 69% 73% 72% 71% 71% 72%
S’inquiéter d’élever des enfants 32% 33% 31% 33% 31% 33% 30% 32% 31% 34%
Dépendre financièrement de l’agresseur 29% 32% 27% 33% 24% 38% 27% 30% 29% 30%
Il n’y a pas de punition 25% 30% 23% 25% 25% 25% 23% 27% 25% 24%
Ayez honte de l’agression 20% 23% 19% 20% 18% 26% 18% 21% 18% 26%
Croire que ce serait la dernière fois 17% 16% 17% 18% 16% 21% 14% 20% 15% 23%
Ne pas connaître vos droits 15% 16% 15% 18% 14% 16% 16% 15% 15% 17%
autre 2% 2% 2% 3% 2% 1% 2% 2% 2% 2%
Je ne sais pas ou je préfère ne pas répondre 0% 0% 0% 0% 1% 0% 1% 0% 0% 0%
Base pondérée 1116 326 787 289 619 196 521 528 853 262
Nombre de répondants 1116 298       817 220 501 319 432 629 787 328

Source : Adapté du Sénat fédéral (2017)

Tableau 2 – Qu’est-ce qui pousse une femme à ne pas signaler l’agression? (Âge et scolarité)

   

 Total

âge Scolarisation
De 16 à 19 ans De 20 à 29 ans De 30 à 39 ans De 40 à 49 ans De 50 à 59 ans 60 ans ou plus Jusqu’à la fin de l’école primaire Finir le lycée Terminer des études supérieures
Ayez peur de l’agresseur 71% 81% 74% 70% 71% 71% 66% 73% 68% 75%
S’inquiéter d’élever des enfants 32% 45% 33% 33% 34% 22% 31% 31% 32% 34%
Dépendre financièrement de l’agresseur 29% 21% 27% 29% 35% 25% 31% 20% 33% 47%
Il n’y a pas de punition 25% 15% 25% 28% 29% 23% 21% 17% 33% 30%
Ayez honte de l’agression 20% 27% 16% 22% 22% 21% 16% 16% 20% 33%
Croire que ce serait la dernière fois 17% 34% 20% 21% 11% 13% 10% 14% 17% 27%
Ne pas connaître vos droits 15% 17% 15% 15% 15% 18% 13% 14% 15% 19%
autre 2% 2% 1% 3% 3% 2% 1% 2% 2% 2%
Je ne sais pas ou je préfère ne pas répondre 0% 0% 0% 0% 1% 0% 1% 0% 0% 1%
Base pondérée 1116 76 239 261 177 182 181 542 410 164
Nombre de répondants 1116 59    280 289 200 150 138 332 492 292

Source : Adapté du Sénat fédéral (2017)

Tableau 3 – Qu’est-ce qui pousse une femme à ne pas signaler l’agression? (Région et couleur/race)

   Total Région Couleur/Race
Midwest Nord-est Nord Sud-est Sud Blanc Noir Marron Autre
Ayez peur de l’agresseur 71% 72% 71% 75% 71% 71% 72% 74% 70% 68%
S’inquiéter d’élever des enfants 32% 48% 30% 31% 30% 32% 32% 24% 35% 29%
Dépendre financièrement de l’agresseur 29% 23% 24% 28% 33% 26% 29% 32% 28% 29%
Il n’y a pas de punition 25% 25% 21% 16% 29% 22% 23% 24% 27% 35%
Ayez honte de l’agression 20% 21% 14% 20% 23% 18% 22% 21% 17% 21%
Croire que ce serait la dernière fois 17% 23% 15% 17% 18% 14% 17% 15% 15% 12%
Ne pas connaître vos droits 15% 21% 15% 10% 16% 14% 17% 15% 15% 12%
autre 2% 1% 1% 1% 3% 2% 3% 2% 2% 0%
Je ne sais pas ou je préfère ne pas répondre 0% 0% 1% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0%
Base pondérée 1116 86 254 67 542 167 488 116 426 50
Nombre de répondants 1116 87 311 102 457 159 489 118 433 45

Source : Adapté du Sénat fédéral (2017)

La loi Maria da Penha classe la violence psychologique comme l’un des types d’abus, et peut se produire par des menaces, de l’embarras, de l’humiliation, entre autres types de comportement qui nuit et contrôle, comme l’a déclaré le magazine Época (2019). Les graphiques suivants qui illustrent cette information seront présentés. Le graphique 1 montre la croissance du nombre de victimes de violence psychologique, qui est passé de 2 629 notifications en 2009 à 18 219 en 2016.

Graphique 1 – Violence psychologique de la part du conjoint ou du petit ami

Source : Adapté de Ministère de la Santé/SVS – Système d’information sur les maladies à déclaration obligatoire – Sinan Net (2016).

Selon le graphique 2, développé par le ministère de la Santé, avec les données du système d’information sur les maladies à déclaration obligatoire, la violence physique (battement, suffocation, serrage des bras, blessures avec des objets tranchants, torture, brûlures, entre autres) par les petits amis ou les conjoints a quadruplé entre 2009 et 2016 au Brésil, passant de 4 339 à 33 961.

Graphique 2 – Violence physique de la part du conjoint ou du petit ami

Source : Adapté de Ministère de la Santé/SVS – Système d’information sur les maladies à déclaration obligatoire – Sinan Net (2016).

Comme dans les graphiques précédents, les signalements de violence armée ont considérablement augmenté, presque quadruplé depuis le début de l’enquête, passant de 1 120 cas à 4 209 en sept ans (graphique 3).

Graphique 3 – Violence par arme à feu à l’égard des femmes

Source : Adapté de Ministère de la Santé/SVS – Système d’information sur les maladies à déclaration obligatoire – Sinan Net (2016).

Les notifications de viols commis par des conjoints ou des petits amis ont été multipliées par sept (de 73 à 890) entre 2009 et 2016 (graphique 4), année au cours de laquelle la loi 10 015 a reconnu le viol conjugal, qui est configuré lorsque des rapports sexuels ont lieu contre l’un des partenaires, même dans le cadre d’une relation, conformément à l’article 213 du Code pénal, selon Nunes (2015), avant cela, il était possible que le violeur ne soit pas puni s’il était le conjoint de la victime.

Figure 4 – Viols commis par des conjoints ou des petits amis

Source : Adapté de Ministère de la Santé/SVS – Système d’information sur les maladies à déclaration obligatoire – Sinan Net (2016).

3.1.1 L’AIDE AUX ABRIS EXISTANTS AU BRÉSIL

Selon le Conseil national de la justice (2018), les refuges sont des lieux où les femmes menacées ou victimes de violence domestique sont accueillies, où elles s’abritent pendant une certaine période, recevant le soutien nécessaire pour atteindre la stabilité et les conditions pour reprendre la vie. L’adresse de ces maisons est confidentielle pour des raisons de sécurité des femmes et de leurs enfants, qui reçoivent également ce traitement et cette assistance. Les refuges ont des règles de coexistence à suivre, pour le bien-être de tous ceux qui s’y réfugient. Certaines de ces maisons sont protégées et accueillent entre 5 et 10 femmes avec leurs enfants, mais il y a aussi des endroits où ce nombre augmente, fonctionnant comme une sorte d’auberge.

A primeira Casa Abrigo do País foi fundada em 1986, em São Paulo  (Centro de Convivência para Mulheres Vítimas de Violência Doméstica/ Convida). Em 1992 foram criadas as Casas-Abrigo Viva Maria (Rio Grande do Sul) e a Casa do Caminho (Ceará). O Distrito Federal acolheu a primeira casa abrigo no ano de 1996. Segundo dados da Secretaria de Políticas para as Mulheres, havia um total de 72 Casas- Abrigo no país em 2011 (SENADO FEDERAL, 2016).

Dans les informations suivantes, on peut identifier les abris existant au Brésil en 2013 (Graphique 5).

Figure 5 – L’offre de services spécialisés de protection et d’accueil aux femmes battues est plus élevée dans les grandes villes

Source : Enquête municipale d’information de base (Munic), IBGE (2013).

Seules 2,5% des villes du pays présentent ces refuges pour femmes, soit un total de 155 unités dans 142 villes, soit 97,5% des villes ne disposent pas de l’offre de ce type de soutien, selon une enquête menée par l’IBGE (2013) révélant, à travers l’article disponible sur le site O Globo: Sociedade (2019) qu’il n’y a pas eu de progrès dans l’accueil des victimes de violence domestique.

3.2 ARCHITECTURE DU REFUGE

Il y a l’architecture d’urgence de refuge pour les victimes de violence domestique (Casa Abrigo Lar da Mulher et Casa Abrigo Canto de Dália dans l’étude de l’article), pour les immigrants et les réfugiés en général, des catastrophes naturelles, des guerres, entre autres. Il existe également des foyers d’accueil pour la population LGBTQI+ (lesbiennes, gays, bisexuels, transsexuels, queer, intersexués et le « + » englobe tous les autres types d’orientation sexuelle), comme par exemple, au Brésil est Casa Nem, avec trois unités dans la ville de Rio de Janeiro, Maison 1 et le Centro de Acolhida Florescer, tous deux à São Paulo, conformément aux nouvelles disponibles sur le site Web du Projeto Colabora (2019).

3.2.1 CASA ABRIGO LAR DA MULHER (ASSISTANCE SOCIALE, PSYCHOLOGIQUE ET JURIDIQUE POUR LES FEMMES VICTIMES DE VIOLENCE FAMILIALE)

Dans le but de protéger et de renforcer les femmes, Casa Abrigo Lar da Mulher est situé à Rio de Janeiro (RJ), dans le quartier de Laranjeiras et a été créé en 2007, fournissant une assistance psychologique, sociale, hospitalière et juridique (Figure 1). Le travail est élaboré et préparé pour que les personnes protégées comprennent leurs droits, développent leur conscience des relations affectives saines et retrouvent leur vie en toute sécurité et insérées sur le marché du travail (CASA ABRIGO LAR DA MULHER, 2014).

Figure 1 – Casa Abrigo Lar da Mulher

Source: Riosolidário – transformando realidades, Casa Abrigo Lar da Mulher (2014).

Le Lar da Mulher est situé dans un endroit secret de la ville de Rio de Janeiro et fonctionne 24 heures sur 24 (Figure 2), en tant que résidence temporaire et peut accueillir 60 personnes, y compris des femmes et des enfants. La maison dispose de 15 chambres, de salles d’activités et d’une garderie d’une superficie de 1 300 mètres carrés. Des groupes de réflexion, des activités récréatives et des activités de relaxation peuvent aider ces femmes à reconstruire leurs relations familiales et amicales, qui sont généralement brisées par la peur des agresseurs. Ils sont acheminés par des centres de référence pour les femmes, des refuges, des ordonnances judiciaires ou des organismes d’application de la loi (postes de police). Depuis sa création, la Maison a accueilli 1 855 personnes, 713 femmes et 1 142 enfants (CASA ABRIGO LAR DA MULHER, 2014).

Figure 2 – Casa Abrigo Lar da Mulher

Source: Riosolidário – transformando realidades, Casa Abrigo Lar da Mulher (2014).

3.2.2 CASA ABRIGO CANTO DE DÁLIA

La Casa Abrigo Canto de Dália est un foyer essentiellement temporaire (tableau 4), avec un service gouvernemental qui intègre le Secrétariat des politiques pour les femmes de Londrina et a été créé en juin 2004. La Maison gère en permanence la prise en charge des femmes à risque de décès et dans les situations de violence domestique en général, accompagnées ou non d’enfants de moins de 18 ans (Tableau 5), résidents de la ville de Londrina-PR (LONDRINA, 2016).

Tableau 4 – Durée du séjour au refuge

Heure de l’hébergement Total %
Entre 5 et 15 jours 17 31,48%
Jusqu’à 5 jours 14 25,93%
Entre 15 et 30 jours 10 18,52%
Ignoré 5 9,26%
Entre 30 et 45 jours 3 5,56%
2 mois 2 3,70%
3 mois 2 3,70%
4 mois 1 1,85%

Source: Adapté de Cássia Maria Carloto et Vanusa Ferreira Calão, adapté de Maison de soutien « Canto de Dália » / SMM / PML (2005).

Tableau 5 – Nombre d’enfants

Nombre d’enfants Total %
1 15 27,78%
2 15 27,78%
3 11 20,37%
4 5 9,26%
5 5 9,26%
0 1 1,85%
8 1 1,85%
11 1 1,85%

Source: Adapté de Cássia Maria Carloto et Vanusa Ferreira Calão, adapté de Maison de soutien « Canto de Dália » / SMM / PML (2005).

La fonction de ce service est d’assurer la sécurité et la protection des femmes et de leurs enfants; mettre en œuvre des services axés sur la sécurité, l’éducation et la santé; indiquer des partenariats avec des réseaux de soins pour aider les femmes qui ont subi de la violence familiale; et fournir une assistance psychosociale et éducative pour accroître l’estime de soi des femmes et de leurs enfants, sauver les liens familiaux, sociaux et communautaires, afin que ces femmes puissent échapper à la violence subie, et utiliser les mesures de protection prévues par la loi Maria da Penha comme institution juridique. Il existe certains mécanismes de gestion, tels que les réunions administratives, les réunions ministérielles, la discussion de cas avec le réseau de services, les réunions avec les protégés, les services personnels, les séminaires sur divers sujets, entre autres (LONDRINA, 2016).

[…] eu tinha medo de ir na delegacia procurar ajuda. Assim, se ele ficasse sabendo poderia ser mais agressivo. Fiquei sabendo pelos outros que o CAM dava toda a assistência, por uma entrevista na televisão, aí eu procurei. Peguei num telefone e liguei. Liguei primeiro no CAM e depois fui na delegacia. (ANA, 31 anos).

Em 2014, 44 mulheres em situação de violência e risco de morte foram  abrigadas, com seus filhos e filhas, totalizando 63 crianças e adolescentes. No ano anterior, 2013, foram 38 mulheres e 56 crianças e adolescentes. No local, as mulheres e crianças recebem acompanhamento médico, psicológico, de enfermagem, assistentes sociais, além de segurança feita pela Guarda Municipal. Há também equipes de trabalhos para cozinha, com nutricionista e serviços de limpeza (BONDE NEWS, 2015).

4. LOCALITÉ

4.1 MUNICIPALITÉ DE JUIZ DE FORA – MG

L’emplacement suggéré pour le projet de centre de soutien est dans la ville de Juiz de Fora, Minas Gerais. Sa population a été estimée par l’Institut brésilien de géographie et de statistique (IBGE) à 564 310 habitants en 2018, étant la quatrième municipalité la plus peuplée de l’État et la 36e au Brésil. La ville occupe une superficie de 1 429 875 km², dont 317 740 km² dans un périmètre urbain.

L’emplacement choisi était dû au fait que la région de Zona da Mata était la troisième avec le plus grand nombre de dossiers de violence domestique, selon Sesp, secrétaire d’État à la Sécurité publique (2018), et dans une affaire mise à disposition sur le site Web du G1 (2019), selon le Département de police spécialisé dans les soins aux femmes (Deam), la ville de Juiz de Fora reçoit, environ 20 signalements de violence par des femmes par jour.

En 2018, selon le contenu exposé par la Tribuna de Minas (2018), les demandes de mesures de protection conformément à la loi Maria da Penha dans la ville de Juiz de Fora, ont atteint 1 056 cas. Le graphique 6 montre le nombre total d’occurrences dans la Casa da Mulher de Juiz de Fora entre 2013 et 2018, répartis entre les types d’agressions.

Graphique 6 – visites effectuées par le CMJF entre le 29/05/2013 et le 31/08/2018, classées par montant total/année et par type d’agression totale tout au long de la période considérée

Source : Adapté du rapport du CMJF, préparé par Glaucy Hellen Herdy Ferreira Gomes (2018).

4.2 QUARTIER DU CENTRE-VILLE

Une donnée importante à analyser sur la violence domestique, proposée par la Casa da Mulher de Juiz de Fora (CMJF), est l’origine des femmes par région et par quartier dans la ville de Juiz de Fora. La cartographie (figure 3) réalisée par l’architecte Glaucy Hellen Herdy Ferreira Gomes (2018) pointe vers ces notifications d’événements.

Figure 3 – Cartes de l’origine des femmes aidées par la Casa da Mulher de Juiz de Fora au 1er semestre 2018, par hectare de la région

Source : Adapté du rapport du CMJF, préparé par Glaucy Hellen Herdy Ferreira Gomes (2018).

Selon la cartographie montrée, la région nord de Juiz de Fora compte un total de 296 victimes, dont 23% de toutes les femmes sont accueillies par la Casa da Mulher. La deuxième région avec le plus grand nombre de victimes est l’Est, avec 238, soit 18,5%, mais dans la deuxième carte ci-dessus, les enquêtes quantitatives pour chaque quartier indiquent des chiffres inquiétants situés dans les régions du Centre, présentant environ 190 occurrences, l’Ouest, avec 150 et le Sud, représentant 230 cas.

Conformément aux besoins des femmes victimes de violence domestique, selon les régions et les quartiers de la ville de Juiz de Fora, la région centrale est la meilleure localité, car en plus de présenter un nombre alarmant de cas, elle est liée aux autres régions qui ont le plus grand nombre d’occurrences, afin de rendre accessible et visible à toutes les femmes.

4.3 EMPLACEMENT

Selon le texte ci-dessus, l’emplacement d’un grand potentiel pour de futurs projets architecturaux de refuge pour les femmes, est dans le centre-ville de Juiz de Fora, afin de desservir toute la ville, ayant une superficie d’environ 748 mètres carrés (figure 4) et inséré dans la rue Barão de São João Nepomuceno, près des avenues principales, il est à sens unique, avec accès par l’Avenida Independência et la rue Batista de Oliveira, présentant un flux moyen de véhicules et de piétons. Il est situé entre la zone commerciale 1 et la zone commerciale 2 (figure 5).

Figure 4 : Carte de l’état du terrain

Source : Google Maps (2019).

Figure 5 : Carte de zonage

Source : Collection personnelle (2019).

Le terrain suggéré (figures 6, 7 et 8), a une topographie plate, actuellement utilisé comme parking Gran Park dans le centre-ville de Juiz de Fora, avec ses environs ayant une grande densité de bâtiments. En plus de la facilité d’accès et de visibilité du terrain, la localité approche également les établissements de services et de commerce, apportant une plus grande sécurité.

Figure 6 : Image du terrain

Source : Collection personnelle (2019).

Figure 7 : Image du terrain

Source : Collection personnelle (2019).

Figure 8 : Image du terrain

Source : Collection personnelle (2019).

Dans ses environs immédiats, il possède des bâtiments de taille moyenne, à usages commerciaux tels que boulangeries, pharmacies, restaurants, entre autres types de services mixtes, à usage prédominant d’habitations et de commerces (figures 9, 10, 11 et 12). Dans les environs non immédiats, se distinguent les bâtiments résidentiels, mixtes et institutionnels, et il est à proximité de places publiques, telles que le parc Halfeld, étant le plus imposant, et la place de la gare. Il abrite également de grandes entreprises, telles que la mairie de Juiz de Fora et Cesama (Société municipale d’assainissement), la Catedral de Santo Antônio, le supermarché Bretas et Bahamas.

Figure 9 – Carte d’étude des environs

Source : Collection personnelle (2019).

Figure 10 : Image des environs immédiats

Source : Collection personnelle (2019).

Figure 11 : Image des environs immédiats

Source : Collection personnelle (2019).

Figure 12 : Image des environs immédiats

Source : Collection personnelle (2019).

5. RÉSULTATS

Sur la base des données cartographiées au cours de l’article, le Brésil est un pays où les foyers d’accueil pour les femmes victimes de violence domestique sont rares, présents dans seulement 2,5% des villes du pays, selon IBGE (2013), à travers l’article disponible sur le site O Globo: Sociedade (2019). Juiz de Fora présente des chiffres élevés dans ce qui entoure la violence domestique, il est donc nécessaire d’obtenir un soutien plus adéquat, car la plupart des femmes violées ne signalent pas de dépendances, de peur et de continuer à contacter l’agresseur après la plainte, ce qui les empêche de trouver refuge pour assurer la protection de leurs enfants.

À la suite de la recherche et des résultats obtenus, le lieu d’insertion du projet a été déterminé en fonction des occurrences des quartiers, et avec cela, il est perçu qu’il existe des points critiques dans presque toutes les régions de la municipalité, principalement dans le centre, l’ouest et le sud. D’autres facteurs importants pour ce choix sont la visibilité du centre de soutien et la sécurité, où les femmes peuvent facilement accéder, être prudentes et confiantes. Cette sécurité est due au flux considérable de personnes et de véhicules dans la zone d’insertion, démontré ci-dessus, ainsi qu’à la compréhension de la localité des utilisations commerciales et résidentielles principalement. Il est intéressant de noter que le centre de soutien fonctionne 24 heures sur 24, pour un soutien à temps plein, a des activités pour réinsérer ces femmes et ces enfants dans la société, tels que des cours professionnels, des exercices dynamiques et ludiques, des conférences sur le sujet, un soutien médical et psychologique, entre autres.

6. CONSIDÉRATIONS FINALES

En raison des faits mentionnés et exposés dans cet article, il est souligné que malgré l’évolution des débats autour de la violence domestique, de la mise en œuvre et de l’avancement de la législation en défense des femmes, ainsi que des politiques publiques et des mouvements sociaux, la tolérance de la violence et du patriarcat dans l’environnement social est toujours présente, étant un grand obstacle à combattre. Cependant, il est notoire qu’avec la création de lois de protection et d’espaces de refuge, il y a eu une augmentation significative du nombre de plaintes, à mesure que la sécurité et le soutien sont devenus plus efficaces.

Au détriment du nombre alarmant et inquiétant de violence domestique dans la ville de Juiz de Fora, il est conclu que dans la municipalité une vision attentive et approfondie de ce problème est nécessaire, et la maison de soutien, pour une assistance plus ponctuelle des victimes, d’une grande importance afin qu’il y ait une plus grande assistance sur leur vie.

Des études sur la violence et les inégalités historiques et la création de foyers d’accueil pour les femmes sont nécessaires et de la plus haute importance, car plus les victimes trouveront de soutien juridique, plus elles seront sûres pour promouvoir les plaintes.

Selon les graphiques et les données indiqués au cours de l’article, le nombre de maisons d’hébergement au Brésil est insuffisant dans le but d’accueillir ce type de violence. Avec cela, il y avait la suggestion d’un bâtiment dans le but d’assurer et d’abriter les femmes et leurs enfants victimes de violence domestique dans la ville de Juiz de Fora. Par conséquent, la nécessité d’accroître ces refuges et ces politiques publiques en faveur de la défense des femmes revêt une grande importance.

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[1] Étudiant diplômé en Architecture et Villes à la Université Venda Nova do Imigrante (FAVENI). Diplômée en architecture et urbanisme du réseau d’enseignement Doctum.

[2] Master en environnement bâti et spécialiste en analyse environnementale de l’Université fédérale de Juiz de Fora (UFJF) et diplômé en architecture et urbanisme du CES-JF.

Soumis: Avril 2021.

Approbation: Novembre 2021.

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Nádia Gonçalves Leite

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