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Multiparentalité : possibilités de parentalité socio-affective fondées sur le principe de l’intérêt supérieur de l’enfant

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CONTEÚDO

ARTICLE ORIGINAL

ARAÚJO, Gizelda Rodrigues de [1]

ARAÚJO, Gizelda Rodrigues de. Multiparentalité : possibilités de parentalité socio-affective fondées sur le principe de l’intérêt supérieur de l’enfant. Revista Científica Multidisciplinar Núcleo do Conhecimento. Année. 07, éd. 08, Vol. 04, p. 162-183. Août 2022. ISSN : 2448-0959, Lien d’accès: https://www.nucleodoconhecimento.com.br/droit/parentalite-socio-affective

RÉSUMÉ

Ce travail vise à aborder les droits de la famille, en amenant des réflexions sur les relations familiales concernant la possibilité de multiparentalité en matière de paternité socio-affective. Dans cette perspective, le thème de l’article s’articule autour d’un cas concret, qui traite de familles reconstituées, et a pour question : quels droits éventuels Jorge a-t-il sur son beau-fils Lucas ? Ainsi, afin de trouver une réponse à cette question, ce travail vise à présenter une vision juridique de la possibilité de droits et de limites en cas de multiparentalité, ainsi que ses effets, en analysant la paternité socio-affective à partir du principe du meilleur l’intérêt de l’enfant. Pour cela, une analyse bibliographique exploratoire avec une approche qualitative a été réalisée. Avec cela, on peut conclure que la possibilité d’établir la concomitance de la parentalité socio-affective et biologique n’est pas une règle, au contraire, la multiparentalité est casuistique, sujette à connaissance dans les hypothèses où les circonstances de fait le justifient. Ainsi, dans le cadre de la discussion esquissée, en observant le cas concret, la pertinence de comprendre les nuances qui recouvrent la multiparentalité au regard de ses effets, limites et possibilités est restée évidente.

Mots clés : Multiparentalité, Paternité socio-affective, Droit de la famille, Intérêt de l’enfant.

1. INTRODUCTION

Ce travail vise à aborder, de manière générale, le droit de la famille, en mettant en avant des réflexions sur les relations familiales au regard des possibilités de multiparentalité en termes de paternité socio-affective. Dans cette perspective, le thème principal s’articule autour d’un cas concret qui traite des familles reconstituées, à savoir :

Maria e Alberto ficaram casados por 15 anos, tendo nascido um filho, Lucas. Quando ele tinha três anos, os pais se divorciaram e Maria acabou por se casar com Jorge, com quem ficou por mais 7 anos. Jorge cuidava de Lucas como se seu filho fosse, muito embora Alberto não só pagasse a pensão como, ainda, dedicasse grande parte de seu tempo a seu filho. Após o término de seu casamento com Maria, Jorge pretendeu continuar a visitar Lucas e a definir seu futuro, manifestando-se acerca de suas atividades escolares. Insatisfeita com a ingerência de seu ex-marido na vida de seu filho, Maria quer saber se Jorge tem algum direito com relação a Lucas. (MACEDO, 2018).

Dans cette veine, à travers le cas présenté, la question est : quels droits possibles Jorge a-t-il sur son beau-fils Lucas ? Afin de trouver une réponse à cette question, ce travail vise à présenter une vision juridique des possibilités de droits et des limites en cas de multiparentalité, ainsi que de ses effets, en analysant la paternité socio-affective à partir du principe de l’intérêt supérieur de l’enfant.

Comme on le sait, la famille est la cellule première de la société et un espace important pour le développement de ses membres, puisque c’est à travers elle que le sujet acquiert un prénom et un nom, apprend ses valeurs et développe les sentiments d’amour les plus profonds, ou même la haine.

Dans ce contexte, Santos (2019, p.14) affirme que la famille a subi des changements considérables dans ses piliers et que ces changements ont atteint les dogmes médiévaux concernant la constitution de la famille, la rendant propice à la diffusion de nouvelles formes d’émergence des familles.

Après le déclin de la société patriarcale, l’émergence des mouvements féministes, l’entrée des femmes sur le marché du travail, le mariage basé sur l’amour romantique et l’importance accordée au bien-être et à la santé des enfants, ont contribué à ces transformations familiales qui aboutissent à ce que est désormais appelée la « famille nucléaire traditionnelle » (PAULA, 2004).

Grâce à cette évolution constante et significative, on observe donc que le droit de la famille, en particulier avec l’entrée en vigueur de la Constitution fédérale de 1988, a gagné de l’espace dans l’interprétation des causes fondées sur les principes constitutionnels, plutôt que sur la règle ordinaire (PÓVOAS , 2017, p. 19).

Ainsi, toujours selon Póvoas (2017), le principe de dignité humaine et l’affectivité ne sont plus seulement des normes vagues et distantes, et sont devenus des fondamentaux pour résoudre des problèmes tels que la double paternité, entre autres qui impliquent la socio-affectivité. Ainsi, dans l’imbrication de ces principes, la doctrine et les tribunaux ont opéré une véritable révolution juridique et sociale dans le domaine du droit de la famille.

Cela dit, ce travail est une recherche empirique avec une méthodologie d’analyse bibliographique, puisqu’il a été réalisé à partir de matériaux publiés électroniquement, tels que : des livres, des articles scientifiques et des textes de sites web (MATOS et LERCHE, 2001, p. 40). En termes de niveau de classification de la recherche, « les études exploratoires, qui permettent au chercheur d’accroître son expérience autour d’un problème donné », sont ici de mise. En attendant, l’auteur souligne qu’elle peut aussi servir « à soulever d’éventuels problèmes de recherche » (TRIVIÑOS, 1987, p. 109).

De plus, cette recherche a une approche qualitative, considérant que, « en plus d’être une option du chercheur, elle se justifie, avant tout, comme un moyen adéquat pour comprendre la nature d’un phénomène social » (RICHARDSON, 1999, p. 79).

Par conséquent, afin de résoudre le cas en question d’un point de vue juridique, une brève réflexion sera faite sur le droit de la famille et son évolution dans le temps; ensuite, deux principes de CF/1988 seront présentés qui sont devenus représentatifs et ont été largement utilisés pour résoudre la demande des familles ; et, enfin, il traitera de la multiparentalité en vue de ses possibilités dans les relations socio-affectives.

2. DÉVELOPPEMENT 

Au cours de plusieurs générations, l’institution de la famille a subi une série de transformations, évoluant tant dans le sens de l’expression familiale, devant les membres, que dans la manière dont ils se rapportent les uns aux autres.

Un long chemin a été parcouru sous les influences culturelles et religieuses, depuis le patriarcat, où l’autorité était centrée uniquement sur le père, c’est-à-dire sur le chef de famille, jusqu’à nos jours, où l’autorité familiale est partagée entre les parents.

Ainsi, à travers tous ces changements, il a fallu que le droit s’adapte aux nouvelles modalités qui émergeaient, puisqu’il est reconnu que c’est dans l’environnement social, comme l’évoque Lima (1989), que « le droit naît et se développe, pour la réalisation des objectifs recherchés dans la société ».

2.1 SUR LE DROIT DE LA FAMILLE : BRÈVES CONSIDÉRATIONS

Selon l’article 26, caput de la Constitution fédérale de 1988, la famille est la base de la société et bénéficie d’une protection spéciale de la part de l’État (BRASIL, 1988).

Pour Diniz (2020), au sens technique, la famille serait un groupe fermé de personnes, composé de parents et d’enfants, et, à des fins limitées, d’autres parents, unis par la coexistence et l’affection, dans la même économie et sous la même direction.

É, portanto, o ramo do direito civil concernente às relações entre pessoas unidas pelo matrimônio, pela união estável ou pelo parentesco e aos institutos complementares de direito protetivo ou assistencial, pois, embora a tutela e a curatela não advenham de relações familiares, têm, devido a sua finalidade, conexão com o direito de família (DINIZ, 2020, p. 17).

Pour Venosa (2016, p. 20), il importe de considérer la famille, au sens large, comme la parenté, c’est-à-dire comme l’ensemble des personnes unies par un lien juridique de nature familiale. En ce sens, on entend par ascendants, descendants et collatéraux d’un lignage, y compris les ascendants, descendants et collatéraux du conjoint, qui sont appelés parents par affinité ou affins. Dans cette compréhension, le conjoint est inclus, qui n’est pas considéré comme un parent.

Dans le domaine juridique, Diniz (2020) énumère trois sens fondamentaux du mot famille, à savoir : le sens très large, le sens « lata » et le sens restreint.

De cette façon:

No sentido amplíssimo, o termo abrange todos os indivíduos que estiverem ligados pelo vínculo da consanguinidade ou da afinidade Na acepção “lata”, além dos cônjuges ou companheiros, e de seus filhos, abrange os parentes da linha reta ou colateral, bem como os afins (os parentes do outro cônjuge ou companheiro). Já na significação restrita é a família o conjunto de pessoas unidas pelo laço do matrimônio e da filiação, ou seja, unicamente os cônjuges e a prole (CC. Arts.1.567 e 1.716), e entidade familiar a comunidade formada pelos pais, que vivem em união estável, ou por qualquer dos pais e descendentes, independentemente de existir o vínculo conjugal, que a originou (DINIZ, 2020, p. 24).

Ainsi, le commentaire de Vasconcelos (2014, p. 15) est mis en évidence, qui indique que la législation nationale couvre ces trois sens apportés par Diniz (2020), qui sont appliqués dans différents aspects des relations familiales, selon la proximité de entourage familial.

En ce sens, pour mieux comprendre son évolution historique, le droit de la famille peut être divisé en trois grandes étapes.

Ainsi, selon Póvoas (2017, p. 24-28), la première étape est celle qui couvre le système juridique avant l’entrée en vigueur du code civil de 1916, à partir de 1595 avec les ordonnances philippines,[2] dont les règles ont été progressivement abrogées au Brésil, par une législation éparse, jusqu’à la Proclamation de la République, qui a eu pour conséquence la scission du rapport Église/État.

Toujours selon l’auteur, le changement substantiel s’est produit parallèlement à l’édition du Code civil de 1916, avec lequel l’ensemble du système juridique du droit de la famille a été consolidé en une seule législation. Puis, la deuxième étape, considérée comme l’un des points saillants du droit de la famille, a été marquée par la promulgation de la Constitution fédérale de 1988[3], qui a conféré aux questions familiales le statut de norme constitutionnelle.

Peu de temps après, avec l’approbation du nouveau Code civil (loi 10.406, du 10.01.2002), la troisième étape du droit de la famille a commencé.

En conséquence, il y a eu de nombreux changements dans le texte juridique, cependant, le plus grand avantage du nouveau Code civil dans le domaine de la famille a été de consolider, encore une fois, dans une seule loi, toutes les règles dispersées existantes en la matière, y compris le texte constitutionnel, et, également, légaliser les accords jurisprudentiels.

Du point de vue de Leite (2005, p. 31-32), quelques changements fondamentaux sont observés dans le nouveau Code civil :

a) A qualificação da família como legítima foi substituída pelo reconhecimento de outras de conjugalidade, ao lado da família legítima (arts.1.723 a 1.727).

b) A diferença de estatutos entre o homem e a mulher, que agasalhava o mais assimétrico tratamento de gênero, no CC/1916, é substituída pela igualdade absoluta entre o homem e a mulher. (art.1.511 a 1.569).

c) A categorização dos filhos com a diversidade de estatutos ganha nova dimensão com a paridade entre filhos de qualquer origem. (art.1.596).

d) A indissolubilidade do vínculo matrimonial (já resgatada pela Lei 6.515/1977) adentra no universo codificado do Direito Civil. (art.1.571 a 1.582).

e) A proscrição do concubinato é substituída pelo reconhecimento das uniões estáveis, em capítulo, igualmente próprio (Título III, Da união estável).

Compte tenu de ce qui précède, on constate qu’au Brésil, l’avancée la plus considérable a été réalisée à partir de la promulgation de la Constitution de 1988, qui a apporté une forme d’acceptation aux exigences de l’époque, couvrant non seulement la famille matrimoniale, mais aussi les unions constituées hors mariage, à son image et à sa ressemblance, comme le stipulent les articles 226, § 4 (BRASIL, 1988).

Ainsi, avec l’évolution du droit de la famille, son concept s’est élargi, établissant les contours de son champ de couverture, puisqu’il existe plusieurs types de formation familiale, où chacun d’eux a ses caractéristiques distinctes.

En ce sens, le cas concret de Maria et Jorge se révèle, dans lequel le lien affectif créé entre Jorge et Lucas, lors de leurs visites, lorsque Jorge a commencé à exercer des fonctions éducatives, aidant Lucas dans ses tâches scolaires dans la perspective de définir son avenir.

De nos jours, les familles, du fait de l’élévation de la dignité humaine, ne sont pas seulement liées par les liens du sang, mais aussi par des liens de liberté, de responsabilité et, surtout, d’affection, selon les mots de Lôbo (2018) : « tant qu’il y a C’est affectio qu’il y aura une famille unie par ces liens, pourvu qu’elle soit consolidée dans la symétrie, dans la collaboration, dans la communion de vie ».

En complément de cette réflexion, Dias (2011, p. 55) identifie ce nouveau courant d’engagement familial par l’affectivité comme la famille « eudémoniste », qui affirme que « la poursuite du bonheur, la suprématie de l’amour, la victoire de la solidarité passe par la reconnaissance de l’affection comme le seul moyen efficace de définir la famille et de préserver la vie ».

Avec cela, une nouvelle famille sans normes définies est observée et qui vise le processus d’émancipation de ses membres par l’affection. Dans cette même ligne de pensée, Fachin (1999) discute avec brio de ce changement de paradigmes à l’égard des droits de la famille présents dans le système juridique actuel, issu de la Constitution de 1988, faisant l’éloge du principe de la dignité humaine, en ces termes :

Sob as relações de afeto, de solidariedade e de cooperação, proclama-se, com mais assento, a concepção eudemonista da família: não é mais o indivíduo que existe para a família e para o casamento, mas a família e o casamento existem para o seu desenvolvimento pessoal, em busca de sua aspiração à felicidade (FACHIN,1999, p. 22).

Au vu de ce qui précède, selon la Cour Fédérale de Justice (STF)[4] (2017), on observe que : « Le droit à la recherche du bonheur fonctionne comme un bouclier de l’être humain face aux tentatives de l’État d’encadrer sa réalité familiale dans des modèles préconçu par la loi ».

Cela dit, il est entendu que l’eudémonisme considère la famille comme celle structurée par le principe de la dignité de la personne humaine, où le lien existant n’est pas juridique ou biologique, mais essentiellement affectif. Par conséquent, le sujet suivant traitera des deux principes et de l’action d’affiliation socio-affective.

2.2 LA DIGNITÉ DE LA PERSONNE HUMAINE ET L’AFFECTIVITÉ COMME FONDEMENT DES RELATIONS FAMILIALES

Au vu de ce qui a été expliqué, il est évident que la notion classique de famille a subi de nombreuses modifications au cours de l’histoire.

En ce sens, Lôbo (2019) affirme que la promulgation de la Constitution de 1988 a non seulement institué le retour de l’État de droit démocratique et social, mais a également énuméré les valeurs suprêmes consacrées par l’ordre juridique brésilien. C’est avec ce statut privilégié et ce principe structurant que le principe de dignité humaine a élevé le portique de l’édifice normatif constitutionnel.

Cette question a gagné en visibilité et en puissance dans le cadre du droit de la famille brésilien. Cependant, on sait que l’un des plus grands défis de ce scénario de transformation est lié à l’appréhension de l’affectivité comme principe juridique et fondement des relations familiales aujourd’hui.

2.2.1 PRINCIPE DE LA DIGNITÉ DE LA PERSONNE HUMAINE

Avec la constitutionnalisation du droit civil, il y a eu une élévation des droits fondamentaux de la personne, et la dignité de l’être humain est passée au premier plan.

Confirmant cette pensée, les propos de Tepedino (2004, p. 22) précisent que :

Trata-se, em uma palavra, de estabelecer novos parâmetros para a definição de ordem pública, relendo o Direito Civil à luz da Constituição, de maneira a privilegiar, insista-se ainda uma vez, os valores não-patrimoniais e, em particular, a dignidade da pessoa humana, o desenvolvimento de sua personalidade, os direitos sociais e a justiça distributiva, para cujo atendimento deve se voltar a iniciativa econômica privada e as situações jurídicas patrimoniais.

Ainsi, d’un souci extrêmement patrimonialiste, il est passé à un souci de la personne humaine, puisque le principe de la dignité de la personne humaine est devenu l’un des fondements de la république, prévu à l’article 1, § III, de la Carta Maior ( BRÉSIL, 1988).

Dans l’antiquité classique, il était entendu que la dignité de la personne humaine était liée à sa position sociale ; par conséquent, on a dit que plus une personne était importante et influente, plus sa dignité était grande et vice versa (PÓVOAS, 2017, p. 58).

Cependant, pour la pensée stoïcienne, tous les hommes étaient dotés de la même dignité et c’était ce qui les distinguait des autres créatures. Ainsi, à la fin du Moyen Âge, Thomas d’Aquin a réaffirmé l’idée de l’Église selon laquelle, parce qu’il a été fait à l’image et à la ressemblance de Dieu, l’homme a une dignité.

Dans ce contexte, Sarlet (2010, p. 70 apud PÓVOAS, 2017, p. 62) rappelle que la dignité de la personne humaine concerne :

A qualidade intrínseca e distintiva reconhecida em cada ser humano que o faz merecedor do mesmo respeito e consideração por parte do Estado e da comunidade, implicando, neste sentido, um complexo de direitos e deveres fundamentais que assegurem a pessoa tanto contra todo e qualquer ato de cunho degradante e desumano, como venham a lhe garantir as condições existenciais mínimas para uma vida saudável.

En analysant le concept, il est urgent de vérifier que la dignité est le fondement qui sert de base à l’interprétation des autres préceptes constitutionnels.

En ce sens, la loi, en général, et, principalement, la loi sur la famille, est devenue moins bureaucratique et plus humaine, mettant en avant la dignité de la personne humaine et l’affection, qui sont de plus en plus invoquées, chaque jour, dans toutes sortes de demandes.

Ainsi, on espère, à travers le cas de Maria et Jorge, que de tels principes structurants et entrelacés pourront contribuer à la résolution de ce problème.

2.2.2 PRINCIPE D’AFFECTIVITE

Comme on l’a vu, le principe d’affectivité en est venu à être compris comme un paradigme structurant des relations familiales. Sa présence se vérifie dans la formation et le maintien des divers arrangements familiaux, qui reposent exclusivement sur la liberté et le désir des gens de vivre ensemble (LOBO, 2021, p. 22).

Compte tenu de cela, on observe que le temps est révolu où la lettre froide de la loi était la base des décisions en droit de la famille. Complétant cette réflexion, Dias (2006, p. 38) affirme que :

Como diz Tereza Wambier, a cara da família moderna mudou. O seu principal papel é de suporte emocional do indivíduo, em que há flexibilidade, e indubitavelmente, mais intensidade no que diz respeito aos laços afetivos.

En ce sens, Tartuce et Simão (2010, p. 47) expliquent que :

Mesmo não constando a expressão afeto do texto maior como sendo um direito fundamental, pode se afirmar que ele decorre da valorização constante da dignidade humana.

En ces termes, il convient d’élargir le sens de l’affection dans les mots de Welter (2009, p. 55), qui considère que :

A afetividade não é somente o direito de amar, de ser feliz, mas também o dever de compreender e estar com o outro, porquanto existir não é apenas estar no mundo, é, também, inevitavelmente, estar com alguém, estar em família, rompendo com a individualidade e com os conceitos prévios (pré-conceitos, pré-juízos).

Avec cela, on observe que les relations parentales se sont longtemps limitées aux seuls liens biologiques ou d’enregistrement. Cependant, actuellement, un espace s’est ouvert pour un nouveau paradigme, celui de la socio-affectivité.

De ce point de vue, il est clair que la paternité ne se vérifie plus uniquement dans le lien biologique fondé sur la consanguinité. En ce sens, Lôbo (2006, p. 47) précise que :

O ponto essencial é que a relação de paternidade não depende mais da exclusiva relação biológica entre pai e filho. Toda paternidade é necessariamente socioafetiva, podendo ter origem biológica ou não biológica; em outras palavras, a paternidade socioafetiva é gênero do qual são espécies a paternidade biológica e a paternidade não-biológica.

Par conséquent, la pertinence de l’affectivité dans la relation entre père et fils est caractérisée et que cela ne se produit pas uniquement à travers les liens consanguins.

Complétant cette idée, Lobo (2021, p. 23) souligne que l’affection, en tant qu’expression d’un sentiment, est un élément étranger au droit, mais sa projection comme devoir d’affection est reçue comme un principe juridique.

Dans ce contexte, il convient de discuter des propos du ministre Andrighi, qui a déclaré que :

O Direito não regula sentimentos, mas define as relações com base neles geradas, o que não permite que a própria norma, que veda a discriminação de qualquer ordem, seja revestida de conteúdo discriminatório. O núcleo do sistema jurídico deve, portanto, muito mais garantir liberdades do que impor limitações na esfera pessoal dos seres humanos.

Enquanto a lei civil permanecer inerte, as novas estruturas de convívio que batem às portas dos Tribunais devem ter sua tutela jurisdicional prestada com base nas leis existentes e nos parâmetros humanitários que norteiam não só o direito constitucional, mas a maioria dos ordenamentos jurídicos existentes no mundo (RECURSO ESPECIAL: REsp 1026981 RJ 2008/0025171-7. Rel. Min. Nancy Andrighi. DJ: 04/01/2010).

Comme expliqué, il convient de se référer au cas concret, en observant les possibilités de reconnaissance de la paternité socio-affective entre Jorge et Lucas, en ce qui concerne la volonté des deux, ainsi qu’avec le consentement de Maria et de son père biologique Alberto, puisque Lucas a moins de 12 ans.[5]

2.2.3 PATERNITÉ SOCIO-AFFECTIVE ET PRINCIPE DE L’INTÉRÊT SUPÉRIEUR DE L’ENFANT ET DE L’ADOLESCENT

En des temps plus reculés, les notions de famille entretenaient une préoccupation exclusivement de la lignée génétique, aujourd’hui, cependant, on pense que la famille est aussi fondée par l’affection et non plus par l’intention procréatrice.

Selon Dias (2006, p. 25), « l’entité familiale est agencée dans une structure psychique dans laquelle chacun occupe une place et a une fonction (père, mère et enfant), sans toutefois être nécessairement lié par des liens de sang ».

Ainsi, cette connexion par affection est appelée socio-affectivité, une expression créée par la loi brésilienne pour représenter la relation exercée entre deux ou plusieurs personnes liées par un lien affectif fort et par l’exercice des fonctions et des places de père, fils ou frère.

À cet égard, Tartuce (2017, p. 417) ajoute que « l’affiliation socio-affective est constituée par la coexistence entre un adulte et un enfant ou un adolescent sans lien biologique qui, cependant, du point de vue des relations sociales et affectives, l’intégralité ressemble à celle d’un père ou d’une mère et de leur enfant ».

Cela dit, il est entendu que dans la parentalité socio-affective il n’y a pas de lien juridique (adoption), ni biologique, mais l’état de possession de l’enfant.

Dans cette compréhension, il convient de préciser que la paternité socio-affective repose sur cette personne qui construit des liens affectifs, garantit de meilleures conditions de vie à l’enfant ou à l’adolescent et remplit également le rôle de père, en tenant compte de l’intérêt supérieur de l’enfant.

Confirmant cette pensée, Veloso (1997, p. 215) déclare que :

Quem acolhe, protege, educa, orienta, repreende, veste, alimenta, quem ama e cria uma criança, é pai. Pai de fato, mas, sem dúvida, pai. O ‘pai de criação’ tem posse de estado com relação a seu ‘filho de criação’. Há nesta relação uma realidade sociológica e afetiva que o direito tem de enxergar e socorrer. O que cria, o que fica no lugar do pai, tem direitos e deveres para com a criança, observado o que for melhor para os interesses desta.

Dans ce sens, il convient de souligner les considérations de Fachin (1996, p. 32, apud LOBO, 2021, p. 45), qui affirme que le père ne peut être celui à qui la loi attribue vraisemblablement la paternité, car :

A verdadeira paternidade pode também não se explicar apenas na autoria genética da descendência. Pai também é aquele que se revela no comportamento cotidiano de forma sólida e duradoura, capaz de estreitar os laços de paternidade numa relação psicoafetiva; aquele, enfim, que além de poder lhe emprestar o nome de família, trata-o como sendo verdadeiramente seu filho perante ambiente social.

Dès lors, on remarque que la socio-affectivité se manifeste lorsque l’enfant qui n’a pas eu ou n’a pas eu de contact avec l’un de ses parents biologiques, que ce soit pour cause de rupture conjugale, de décès, d’abandon effectif ou de perte du pouvoir familial, commence à vivre avec le beau-père ou la belle-mère de l’époque et développant une relation d’affection, les appelant souvent père et mère.

Ainsi, en se référant au cas concret, on a vu que le cas de Lucas s’était produit en raison de la dissolution du mariage, cependant, il n’a pas perdu le contact et l’affection avec son père biologique. D’autre part, son beau-père a également commencé à s’occuper d’elle et à s’inquiéter de son avenir.

Par conséquent, dans ces circonstances, le principe de l’intérêt supérieur de l’enfant[6] et de l’adolescent doit être observé, car c’est le phare de toutes les questions liées à la protection de la personne des enfants, dont le postulat de base est centré sur le maintien des liens affectifs (LOBO, 2021, p. 24).

Comme Teixeira (2004 apud PÓVOAS, 2017, p. 85) enseigne :

Nesse novo quadro geral de referências, o estado geral que tudo determina e orienta é o bem do menor. Portanto, enquanto as prerrogativas dos pais, tutores, guardiões sofrem todas as limitações que se revelam necessárias à preservação daquele valor, amplia-se a liberdade do menor em benefício do seu fundamental direito de chegar à condição adulta sob as melhores garantias materiais e morais.

Par conséquent, il n’y a aucun moyen de dissocier la parentalité de l’intérêt supérieur de l’enfant et de l’adolescent.

2.3 LA MULTIPARENTALITÉ EN DROIT BRÉSILIEN

La multiparentalité traite de la possibilité légale donnée au parent biologique et/ou au parent affectif d’invoquer les principes de dignité humaine et d’affectivité pour assurer le maintien ou l’établissement des liens parentaux (ABREU, 2014).

Selon Farias, Rosenvald et Braga Netto (2019, p. 1869), le terme désigne la « possibilité pour une personne d’avoir plusieurs pères et/ou plusieurs mères simultanément, produisant des effets juridiques à l’égard de tous au une fois « juste le temps ».

Dans ce contexte, il convient de noter que la question de la possibilité de multiparentalité a gagné un nouveau chapitre le 22 septembre 2016, lorsque la plus haute Cour du pays a statué sur la question 622, de portée générale, qui avait pour paradigme l’appel extraordinaire n° 898 060, de Santa Catarina, qui traitait de la prévalence de la paternité socio-affective au détriment de la paternité biologique, établissant la thèse : « La paternité socio-affective, déclarée ou non, n’empêche pas la reconnaissance de la paternité concomitante. lien de filiation fondé sur l’origine biologique, avec les effets juridiques eux-mêmes » (STF, 2017).

Entre-temps, dans la compréhension de Calderón (2017 apud LOBO, 2021), les principales réflexions de la thèse de la répercussion générale étaient la reconnaissance juridique de l’affectivité, le lien socio-affectif et biologique à un degré égal de hiérarchie juridique et la possibilité de multiparentalité. Ainsi, concernant ce dernier aspect, l’auteur a considéré que l’acceptation de la thèse représentait un exploit, plaçant, une fois de plus, « le Tribunal fédéral à la pointe du droit de la famille ». De plus, il a ajouté :

A família contemporânea vivencia um processo de transição paradigmática, pelo qual se percebe um palatino decréscimo de influências externas – da religião, do Estado e dos interesses do grupo social – e um crescente espaço destinado à realização existencial afetiva dos seus integrantes. (CALDERÓN, 2017, p. 9 apud LOBO, 2021, p. 85).

Dans cette optique, Dias (2016) mentionne que la reconnaissance de la multiparentalité comble un vide dont le droit de la famille a longtemps débattu, notamment lorsqu’il s’agit de familles recomposées et de cas de procréation issus des techniques de procréation assistée. Pour elle, la multiparentalité constitue une véritable révolution en termes de filiation, car le modèle parental binaire ne s’accommode pas de la réalité des entités familiales.

Abordant le cas spécifique de la question de Maria concernant l’ingérence de Jorge dans les droits qu’il peut avoir vis-à-vis de Lucas, il convient de noter que si Jorge voulait revendiquer la reconnaissance du lien paternel socio-affectif avec Lucas, une telle réalisation ne ferait que être possible devant un tribunal, puisque Lucas a moins de 12 ans, et donc l’intérêt supérieur du mineur doit prévaloir.

Sur ce, on observe que l’application de la multiparentalité n’est applicable que dans les relations socio-affectives découlant de la possession d’un état de filiation, à condition toutefois que l’intérêt supérieur de l’enfant et le consentement des parents biologiques soient confirmés, ce qui confirme également que l’application de la multiparentalité n’aboutit pas toujours à la bonne mesure.

3. CONSIDÉRATIONS FINALES

Depuis que le beau-père a continué à fréquenter la maison de Maria afin d’aider Lucas dans les activités scolaires, se souciant de l’avenir du garçon, les liens affectifs entre Jorge et Lucas sont devenus perceptibles, qui ont vécu ensemble pendant 7 ans comme s’ils étaient père et fils. Cependant, cet article visait à trouver une réponse à la question de Maria : Quels droits éventuels Jorge a-t-il par rapport à Lucas ?

Dans ce scénario, il était entendu que cette situation envisageait en fait tous les aspects extrinsèques de la filiation, c’est-à-dire la possession de l’état d’enfant, laissant à Jorge, par conséquent, le droit de réclamer la reconnaissance de la paternité socio-affective, s’il le souhaite.

Cependant, il convient de mentionner que la possibilité de multiparentalité, dans le cas de Lucas, qui a moins de 12 ans, ne serait possible que par le biais des tribunaux, en respectant l’intérêt supérieur de l’enfant, ainsi que le consentement du parents biologiques.

Ainsi, le consentement des parents biologiques serait obligatoire, et l’officier de l’état civil devrait recueillir les signatures d’Alberto et de Maria, comme indiqué à l’article 63 du CNJ[7] (art. 11, § 3 et § 5), modifié par l’article 83 du 14 août 2019.

Cependant, il convient de mentionner que le père biologique de Lucas non seulement paie la pension alimentaire, mais est toujours présent, consacrant une partie de son temps à son fils. Ainsi, cela pourrait être l’un des plus grands obstacles à la procédure.

En outre, il convient de rappeler que Maria était également mécontente de l’ingérence de Jorge, qui créerait un obstacle à la prétendue possibilité de reconnaissance de la paternité socio-affective.

En ce sens, on peut conclure que la possibilité d’établir la concomitance de la parentalité socio-affective et biologique n’est pas une règle, au contraire, la multiparentalité est casuistique, sujette à connaissance dans les hypothèses où les circonstances de fait la justifient (FROTA , 2018).

Ainsi, dans le cadre de la discussion esquissée, en observant le cas concret, la pertinence de comprendre les nuances qui recouvrent la multiparentalité au regard de ses effets, limites et possibilités est restée évidente.

LES RÉFÉRENCES

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ALVES, C. C. A simplificação do registro voluntário de filhos por “pais de criação”. Migalhas.com.br, 29 mai. 2020. Disponível em: https://www.migalhas.com.br/depeso/327961/a-simplificacao-do-registro-voluntario-de-filhos-por–pais-de-criacao. Acesso em: 12 ago. 2021.

BRASIL. Constituição da República Federativa do Brasil de 1988. Brasília, DF: Presidência da República, 1988. Disponível em: http://www.planalto.gov.br/ccivil_03/constituicao/constituicao.htm. Acesso em: 07 set. 2021.

BRASIL. Lei nº 10.406, de 10 de janeiro de 2002. Institui o Código Civil. Brasília, DF: Presidência da República, 2002 Disponível em: http://www.planalto.gov.br/ccivil_03/leis/2002/l10406compilada.htm#:~:text=LEI%20N%C2%BA%2010.406%2C%20DE%2010%20DE%20JANEIRO%20DE%202002&text=Institui%20o%20C%C3%B3digo%20Civil.&text=Art.,e%20deveres%20na%20ordem%20civil. Acesso em: 07 out. 2022.

BRASIL. Provimento N. 63, de 14 de novembro de 2017. Diário Oficial da União, Brasília, 20 de novembro de 2017. Disponível em: https://atos.cnj.jus.br/atos/detalhar/2525. Acesso em: 12 ago. 2021.

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STF. Supremo Tribunal Federal. RECURSO EXTRAORDINÁRIO 898.060 SÃO PAULO, Rel. Min. Luiz Fux, 2017. Disponível em: https://www.26notas.com.br/blog/?p=13259. Acesso em: 04 out. 2022.

STJ. RECURSO ESPECIAL: REsp 1026981 RJ 2008/0025171-7. Rel. Min. Nancy Andrighi. DJ: 04/01/2010. JusBrasil, 2010. Disponível em: https://stj.jusbrasil.com.br/jurisprudencia/19165773/recurso-especial-resp-1026981-rj-2008-0025171-7/inteiro-teor-19165774. Acesso em: 04 out. 2022.

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TRIVIÑOS, A. N. S. Introdução à pesquisa em ciências sociais. São Paulo: Atlas, 1987.

VELOSO, Z. Direito brasileiro da filiação e paternidade. São Paulo: Malheiros, 1997. 

VENOSA, S. de S. Direito civil: Famílias. 6. ed. São Paulo: Atlas, 2016.

WELTER, B. P. Teoria Tridimensional do Direito de Família. Porto Alegre: Livraria do Advogado Editora, 2000.

ANNEXE – NOTE DE BAS DE PAGE DE RÉFÉRENCE

2. Les ordonnances philippines sont « […] une compilation juridique marquée par l’influence du droit canonique romain et du droit germanique, qui constituaient ensemble les éléments fondateurs du droit portugais. Et, bien sûr, ils ont été forgés dans un ton patriarcal et patrimonialiste. La phase du Brésil colonial est caractérisée par l’application des ordonnances philippines » (AMARAL, 2003, p. 126).

3. La Constitution fédérale de 1988 prend soin, au chapitre VII du titre VIII, de la famille, de l’enfant, de l’adolescent et des personnes âgées. Préservant toujours la gratuité du mariage civil et les effets civils du mariage religieux, elle apporta cependant des innovations remarquables telles que l’union stable entre l’homme et la femme, ainsi que la reconnaissance de l’égalité entre les deux, le délai de divorce, les enfants ou pas de la relation conjugale ou par adoption (ARNOLDO WALD apud DINIZ, 2020, p. 26).

4. Supremo Tribunal Federal (STF).

5. « La reconnaissance d’un enfant socio-affectif de moins de douze ans n’est possible que par voie judiciaire. Toute personne intéressée à reconnaître quelqu’un comme un enfant doit être âgée de plus de dix-huit ans. Il ne peut y avoir de demande de reconnaissance de paternité socio-affective entre fratries ou ascendants. De plus, une différence d’âge d’au moins seize ans doit être constatée entre le parent socio-affectif présumé et l’enfant pour être reconnu. Lorsque l’enfant à reconnaître a entre 12 et 17 ans, le consentement écrit du mineur est obligatoire. De même, le consentement des parents biologiques sera obligatoire et l’officier de l’état civil devra recueillir la signature des père et mère reconnus » (ALVES, 2020).

6. « Le principe de l’intérêt supérieur de l’enfant est extrait de l’article 227, caput, de la Constitution fédérale :

Art. 227. Il est du devoir de la famille, de la société et de l’Etat d’assurer à l’enfant, l’adolescent et le jeune, en priorité absolue, le droit à la vie, à la santé, à l’alimentation, à l’éducation, aux loisirs, à la professionnalisation, à la culture, à la dignité, au respect, à la liberté et la vie familiale et communautaire, en plus de les protéger de toute forme de négligence, de discrimination, d’exploitation, de violence, de cruauté et d’oppression.

Et aussi dans le Statut de l’enfant et de l’adolescent dans ses articles 3, 4, 5 :

Art. 3º Les enfants et les adolescents jouissent de tous les droits fondamentaux inhérents à la personne humaine, sans préjudice de l’entière protection prévue par la présente loi, en leur assurant, par la loi ou par d’autres moyens, toutes les possibilités et facilités, afin de leur assurer un accès physique, développement mental, moral, spirituel et social, dans des conditions de liberté et de dignité.

Art. 4° Il est du devoir de la famille, de la communauté, de la société en général et de la puissance publique d’assurer, avec une priorité absolue, la réalisation des droits liés à la vie, à la santé, à l’alimentation, à l’éducation, au sport, aux loisirs, à la formation professionnelle, à la culture, dignité, respect, liberté et coexistence familiale et communautaire.

Art. 5. Aucun enfant ou adolescent ne sera soumis à aucune forme de négligence, de discrimination, d’exploitation, de violence, de cruauté et d’oppression, toute atteinte, par action ou omission, à ses droits fondamentaux étant punie par la loi » (FREITAS, 2015).

7. « Le Tribunal National de Justice, dans le cadre de sa compétence régimentaire, a édité la Disposition n. 63, du 14 novembre 2017 (DJe du 17 novembre 2017), qui institue des modèles uniques d’actes de naissance, de mariage et de décès, à adopter par les bureaux de l’état civil des personnes physiques, et prévoit la reconnaissance volontaire et l’inscription des paternité et maternité socio-affectives dans le livre « A » et sur l’enregistrement des naissances et la délivrance du certificat respectif des enfants nés par procréation assistée » (BRASIL, 2017).

[1] Post-diplôme en droit civil – Université Catholique Pontificale – PUC-Minas; Spécialisation en Biologie – Université Fédérale de Lavras -UFLA ; Spécialisation en gestion de l’environnement – Faculdade Serra da Mesa – FAZEM ; Spécialisation en Méthodes et Techniques d’Enseignement – Université Salgado de Oliveira – UNIVERSO; Étudiant en droit – Université d’État de Goiás – UEG; Licence en Physique – Université Fédérale de Goiás – UFG; Licence en Biologie – Université d’État de Goiás – UEG; Licence en Pédagogie – Université d’État de Goiás – UEG. ORCID : 0000-0001-7579-566X.

Soumis : Juillet 2022.

Approuvé : Août 2022.

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Gizelda Rodrigues de Araújo

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