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La langue des signes brésilienne – La Libras comme facteur déterminant pour l’accès des étudiants sourds au marché du travail

RC: 89983
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CONTEÚDO

ARTICLE ORIGINAL

BORBA, Jocélia Emília [1], MELO, Josefa Gomes dos Santos [2], VIEIRA, Maria Merceis da Silva [3]

BORBA, Jocélia Emília. MELO, Josefa Gomes dos Santos. VIEIRA, Maria Merceis da Silva. La langue des signes brésilienne – La Libras comme facteur déterminant pour l’accès des étudiants sourds au marché du travail. Revista Científica Multidisciplinar Núcleo do Conhecimento. An 06, Ed. 06, Vol. 06, p. 117 à 128. Juin 2021. ISSN: 2448-0959, Lien d’accès: https://www.nucleodoconhecimento.com.br/education-fr/sourds-au-marche

RÉSUMÉ

L’insertion des sourds sur le marché du travail est un thème discuté au niveau national, par conséquent, cet article vise à analyser comment le (LIBRAS), langue des signes brésilienne est déterminant pour son accès au marché du travail. À travers cette recherche, nous cherchons à vérifier comment la formation professionnelle du sujet sourd lui permettra d’entrer dans le monde du travail, lui permettant d’assumer des dimensions globales et de se reconnaître comme un sujet utile à une société démocratique sans discrimination ni préjugé, engagée dans l’éducation citoyenne et la transformation sociale. Cette transformation commence lorsque l’école s’engage dans l’éducation et la préparation de la matière pour le monde globalisé. En conséquence, on se demande pourquoi le nombre de personnes sourdes insérées sur le marché du travail est si faible? Il est nécessaire de créer des groupes d’étude avec des éducateurs pour discuter des programmes de formation pédagogique qui garantissent aux sourds de rester sur le marché du travail. Cet article bibliographique à base théorique dans Bakhtin (2006) ; Botelho (2002); Brasil (1999); Skliar (1997), entre autres, permet aux spécialistes de l’éducation de nouvelles façons d’intervenir dans les écoles sans stigmatiser ou étiqueter l’élève. Par conséquent, il est conclu que la meilleure façon d’aider l’étudiant est de montrer qu’il est capable de surmonter ce handicap et de progresser personnellement et professionnellement. La ressource mobilisatrice est mise en avant, l’union des forces entre la famille et l’école, l’affection et la réflexion pour favoriser le développement de l’estime de soi et de la responsabilité envers les autres et l’environnement, objectifs fondamentaux de l’éducation dans une école engagée dans la formation de l’identité sourde. Parce qu’il s’agit d’un thème actuel et pertinent, les nouvelles études et recherches sont importantes, car elles ne sont pas épuisées ici.

Mots-clés : Surdité, Formation, Opportunité, Marché du travail.

1. INTRODUCTION

Cet article vise à analyser comment la langue des signes brésilienne (LIBRAS) est déterminante pour l’accès des sourds au marché du travail.

L’inclusion des sourds sur le marché du travail est aujourd’hui un sujet largement discuté, montre que la population ressent le besoin d’inclure ces individus dans la société et par conséquent dans le monde du travail.

La limitation des sourds ne l’empêche pas d’exercer une profession, car ils ont les autres sens qui leur feront fournir le besoin de l’inexistant.

Cependant, l’inclusion devrait se faire dans divers secteurs sociaux et pas seulement dans la salle de classe. Sans aucun doute, l’école est un facteur déterminant dans la vie de ce jeune, car à travers les attitudes de l’enseignant, la même chose construit avec succès sa trajectoire éducative et professionnelle.

Il est à noter que le sourd qui ne maîtrise pas la langue parlée est soumis à l’exclusion sociale, c’est-à-dire que s’il ne maîtrise pas le langage verbal qui est la priorité dans la communication du sujet de l’audience, dans cet environnement, le sourd sera exclu, car il n’y aura pas de dialogue / communication.

De ce point de vue, on perçoit que les auditeurs et les sourds ont les mêmes possibilités de bien se développer, tant sur le plan cognitif que linguistique, ce qui fait qu’ils sont tous deux capables de conquérir un espace dans le monde du travail.

Les êtres humains doivent travailler pour satisfaire leurs besoins fondamentaux, tels que la nourriture, les vêtements, les loisirs, entre autres. C’est à travers les fruits récoltés par la sueur d’une journée de travail épuisante que l’homme se sent productif, capable de collaborer à la croissance du pays.

On sait que la personne sourde qui fait partie d’une minorité linguistique fait face à un grand défi lorsqu’elle cherche du travail, de sorte qu’il est plus difficile d’être admise et de continuer à travailler pendant une longue période.

Malgré les lois 8,122/90 et 8. La loi no 213/91, qui prévoit que les quotas doivent être remplis par les malentendants dans les secteurs public et/ou privé, on a l’impression que le nombre de personnes sourdes insérées sur le marché du travail formel ou informel est encore faible.

Il est considéré, un nombre minimum d’insertion de travailleurs sourds sur le marché du travail, même ceux qui ont terminé leurs études, maîtrisent la langue des signes, ont une bonne qualification professionnelle ne peut pas se fixer, car il est jugé comme déficient ou incapable. Ce sont là quelques-uns des obstacles rencontrés par les sourds au moment de leur admission. L’employeur ne reçoit pas ce travailleur, ne lui offre pas la possibilité d’analyser son travail et de vérifier s’il peut ou non continuer dans votre entreprise, dit simplement au début qu’il ne correspond pas au profil de l’entreprise, et qu’il n’est pas prêt à faire face à son handicap, ce qui contrarie le candidat , sans qu’il puisse montrer ses compétences.

L’intérêt pour le thème est justifié par le manque d’opportunité que la communauté sourde trouve au 21ème siècle d’être inséré sur le marché du travail, et d’accomplir ses tâches avec dignité, en montrant sa capacité physique, mentale et intellectuelle devant une société d’écoute.

2. HISTOIRE DE L’ÉDUCATION DES SOURDS AU BRÉSIL

Jusqu’au 15ème siècle, les sourds étaient considérés comme primitifs, n’avaient aucun droit et vivaient séparés. Au Brésil, le service aux personnes ayant des besoins spéciaux a commencé dans l’Empire avec la création de l’Institut national de l’éducation des sourds – INES.

Au XVIIIe siècle, l’éducation des sourds montre de grands progrès, avec la fondation de plusieurs écoles. En outre, qualitativement, l’éducation pour eux évolue, avec la langue des signes brésilienne, ils apprennent et maîtrisent diverses matières, en plus d’exercer différentes professions. L’article 205 de la Constitution de 1988 dispose ce qui suit:

L’éducation, le droit de tous et le devoir de l’État et de la famille seront promus et encouragés avec la collaboration de la société, en vue du plein épanouissement de la personne, de sa préparation à l’exercice de la citoyenneté et de sa qualification professionnelle (BRASIL, 1988).

En ce sens, c’est à l’école de se restructurer d’une manière qui réponde à la diversité des élèves, en percevant chacun dans son individualité, afin que la croissance, l’estime de soi personnelle et plus tard sa projection sur le marché du travail se produisent.

La Convention de Guatemala, qui s’est tenue en 1999 et qui a été promulguée au Brésil par le décret no 3 956/2001, part du principe que les personnes sont handicapées ou n’ont pas les mêmes droits et définit la discrimination comme suit:

(…) Toute différenciation, exclusion ou restriction fondée sur le handicap, les antécédents de handicap, les conséquences d’un handicap antérieur ou la perception d’un handicap présent ou passé, qui a pour effet ou pour but d’empêcher ou de réduire à néant la reconnaissance, la jouissance ou l’exercice par les personnes handicapées de leurs droits de l’homme et de leurs libertés fondamentales (BRASIL, 1999).

Le décret précise qu’une réinterprétation de l’éducation inclusive doit être faite afin d’éliminer les obstacles qui empêchent les sourds d’accéder à l’école, car c’est dans la vie scolaire que la matière acquerra la formation appropriée afin qu’à la fin de ses études, il puisse être reconnu comme ayant des aptitudes et des compétences pour le travail. Par conséquent, les personnes handicapées ne devraient pas être empêchées d’étudier ou de participer à tous les événements de la communauté où elles vivent, même parce qu’empêcher une personne de participer activement à la société est un crime, parce que chaque sujet naît libre d’aller et venir.

3. LES SOURDS ET LA FORMATION

Depuis les années 1990, la politique éducative visant à inclure les sujets handicapés s’est répandue dans le monde entier. Cette politique s’adresse également à la communauté sourde.

Les sourds doivent acquérir leur formation dans des écoles régulières d’auditeurs, de sorte que vivre avec des enseignants et d’autres membres qui font partie de la communauté scolaire favorise leur croissance personnelle et professionnelle afin que, au moment où ce jeune quitte l’école, soit en mesure d’assumer la responsabilité d’une profession digne.

C’est par la connaissance linguistique que l’être humain structure les activités de la vie quotidienne à travers les connexions cognitives faites dans le cerveau. C’est-à-dire que le langage permet au sujet d’interagir pour construire de nouvelles connaissances.

La langue s’acquiert avec l’interaction sociale, mais cela ne signifie pas que les sourds parce qu’ils n’ont pas la langue parlée, sont exclus de la société ou du monde du travail. Les sourds ont le droit primaire de fréquenter l’école. C’est à elle, de s’adapter aux besoins des différents étudiants qui y assistent. Il est important que le corps professoral soit qualifié afin que l’apprentissage se fasse de manière significative.

La Déclaration de Salamanque (1994) stipule que :

L’engagement que l’école doit assumer pour éduquer chaque élève, en envisageant la pédagogie de la diversité, car tous les élèves doivent être à l’intérieur de la salle ordinaire, indépendamment de leur origine sociale, de leur appartenance ethnique ou linguistique (BRASIL, 1994).

L’inclusion des sourds doit être considérée comme un processus dynamique, où tout le monde gagne lorsque le groupe est terminé.

À propos de ce contexte Skliar dit:

La langue des signes est l’élément d’identification des sourds, et le fait d’être une communauté signifie qu’ils partagent et connaissent les usages et les normes d’utilisation d’une même langue, puisqu’ils interagissent quotidiennement dans un processus de communication efficace et efficient. C’est-à-dire qu’ils ont développé des compétences linguistiques, communicatives et cognitives grâce à l’utilisation d’une langue des signes propre à chaque communauté sourde (SKLIAR, 1997, p. 141).

Les parents, lorsqu’ils inscrivent des enfants sourds dans des écoles pour les auditeurs, ont peur et ont peur qu’ils ne s’adaptent pas ou qu’ils subissent la discrimination de leurs pairs. Une autre préoccupation est le manque de qualification des enseignants au moment de la communication.

Les sourds ont besoin d’une école démocratique, qui répond aux spécificités de chaque individu, capable d’insérer la langue des signes pour toute la classe, afin que le sujet sourd développe à la fois les aspects cognitifs et linguistiques.

Il est nécessaire que l’école travaille avec la matière, qu’elle soit sourde ou auditive, les aspects sociaux, culturels, raciaux, ethniques, religieux, linguistiques, etc., car elle formera certainement cette jeune personne pour le monde, c’est-à-dire qu’elle pourra construire son propre chemin. En plus de fournir aux étudiants une connaissance des deux langues, le portugais et le LIBRAS.

4. SOURD VS MARCHÉ DU TRAVAIL

Le premier obstacle auquel la personne sourde est confrontée pour entrer sur le marché est de ne pas avoir la langue parlée, de communiquer avec des auditeurs qui ne connaissent pas la langue des signes, ce qui entravera la communication entre eux.

Les personnes ne reçoivent pas la langue prête à être utilisée; ils pénètrent dans le courant de communication verbale, ou plutôt, ce n’est que lorsqu’ils plongent dans ce courant que leur conscience s’éveille et commence à fonctionner. Ce n’est qu’en acquérant une langue étrangère que la conscience déjà constituée – grâce à la langue maternelle – est confrontée à toute une langue prête, qui n’a qu’à l’assimiler. Les sujets n’acquièrent pas leur langue maternelle; c’est en elle et à travers elle que se produit le premier éveil de la conscience. (BAKHTIN, 2006 p. 111).

Le langage est constitué par l’interaction avec l’autre, cette interaction amène le sujet à augmenter son vocabulaire. D’où la nécessité d’un dialogue entre sourds et sourds et ouïes, car lorsqu’il y a partage d’idées, une gamme de connaissances et d’apprentissages de la culture de l’autre, et la construction de la connaissance se produit. De même, dans le travail, l’individu est sourd ou n’a pas à communiquer et même l’un n’ayant pas la maîtrise de la coexistence linguistique de l’autre l’aidera à renforcer un lien et, en fin de compte, les deux seront envisagés, car le besoin de communication amènera l’un à apprendre la langue de l’autre.

“(…) l’identification socioculturelle et dans laquelle le modèle pédagogique n’est pas une obsession pour corriger le déficit, mais la continuation d’un mécanisme de compensation que les sourds eux-mêmes ont historiquement démontré à utiliser » (SKLIAR, 1997, p. 140).

L’approche des sourds envers les groupes de personnes sourdes et oralisées l’aidera à construire son identité, car la communication est fondamentale pour l’expansion des connaissances humaines.

La différence linguistique ne rend pas le sourd moins capable que l’auditeur, au contraire, c’est dans la convivialité avec les différences que l’on perçoit ce que chaque être est capable de faire.

La langue des signes brésilienne est la langue maternelle des sourds, et grâce à elle, l’individu sera en mesure d’apprendre à communiquer, ce qui facilitera leur entrée sur le marché du travail.

La formation professionnelle est essentielle, surtout lorsqu’il s’agit de personnes ayant des limitations. Cela signifie toutefois que l’individu doit avoir une formation et des qualifications adéquates pour s’acquitter magistralement de sa fonction.

L’école dit qu’elle prépare les jeunes au marché du travail, mais quand elle voit le nombre de chômeurs vivant dans le seuil de pauvreté présenté dans les médias tels que la radio et la télévision, l’ampleur de l’inégalité qui existe dans le pays. D’où le défi pour la société qui vit dans une réalité d’exclusion sociale, où non seulement les sourds sont exclus, entrent dans ce groupe: les pauvres, les Noirs, les analphabètes, etc.

La stigmatisation et les préjugés font partie de notre monde mental et athée, étant donné que nous appartenons à des catégories – femmes, Noirs, analphabètes, enseignants, juifs, vieux, redoubleurs à l’école, post-diplômés, étrangers – qui sont reçues avec peu ou beaucoup de réserves par un groupe déterminé (BOTELHO, 2002, p. 26).

Tant que la société examinera les personnes qui ont des préjugés parce qu’elles appartiennent à une classe minoritaire, la ségrégation et l’exclusion continueront d’exister. L’individu devrait être libre de choisir la profession à suivre et celle qui s’adapte le mieux, indépendamment de la couleur, de la race, du sexe, de l’origine ethnique, de la classification linguistique ou de la classe sociale.

« Apprendre à parler, c’est apprendre à structurer les énoncés, et les énoncés produits sont toujours pleins d’échos et de souvenirs résultant d’autres énoncés déjà dits, liés à la sphère de la communication verbale » (BAKHTIN, 1997, p. 302).

Dans ce contexte, la personne sourde n’a pas besoin de s’approprier la parole pour communiquer, encore moins de communication verbale, car la langue des signes est suffisante pour la socialisation et la communication entre pairs.

Les sourds sont indépendants, n’ont pas besoin d’une autre personne pour apprendre à communiquer, même en tant que minorité, il connaît les droits qu’il a et est à la recherche de meilleures conditions de vie, je cherche sa place sur le marché du travail. Les gens sont libres de grandir et de se développer, par conséquent, visant à cette croissance, les sourds ont construit leur langue des signes.

Des études indiquent que la personne sourde apprend et se développe mieux lorsqu’elle utilise la langue des signes brésilienne (LIBRAS) comme première langue.

“(…) un être humain n’est pas dépourvu d’esprit ou handicapé mental sans langue, mais est sévèrement limité dans la portée de ses pensées, confiné, en fait, à un petit monde immédiat » (SACKS, 1998, p. 52).

Le rôle de l’éducateur ne sera pas précisément d’enseigner à lire, mais de créer des conditions pour que l’élève, sourd ou non, réalise son propre apprentissage. C’est-à-dire que la langue des signes est déterminante pour que les sourds puissent être envoyés sur le marché du travail, car pour cette classe, c’est leur première langue et le portugais sa deuxième langue, ce qui indique clairement qu’il domine sa langue maternelle est capable de se placer sur le marché du travail.

5. ACCESSIBILITÉ SUR LE MARCHÉ DU TRAVAIL

Avant d’accéder au premier emploi, le sujet est soumis à un entretien, qui déterminera s’il est en mesure ou non d’occuper un poste vacant sur le marché du travail. Le visage sourd dans ce premier contact une difficulté, qui est de ne pas posséder la langue parlée, mais il peut se présenter avec un interprète afin qu’il traduise la langue des signes dans la langue orale. Répondant à ces exigences légales, il empêchera ce jeune d’entrer sur le marché du travail, lui permettant d’exercer pleinement sa citoyenneté, se rendant utile à la société dont il fait partie. Mais il y a un préjugé enraciné dans la société, qui diminue les chances d’une personne handicapée d’entrer sur le marché du travail.

L’un des problèmes est la résistance des employeurs à embaucher des personnes sourdes. Ils souffrent de préjugés et trouvent souvent des occasions refusées de montrer leurs capacités et leurs talents. Lorsqu’ils obtiennent un emploi, ils ont de la difficulté à établir des relations interpersonnelles et à comprendre la dynamique de l’espace de travail lui-même (MARIN; GOÉS, 2006, p. 236).

Par conséquent, il est nécessaire que la loi sur les quotas soit respectée dans la pratique. Et compte tenu du contexte, l’entreprise embauche l’interprète qui connaît professionnellement la langue des signes, afin que les jeunes sourds puissent comprendre ce qui est abordé et intervenir dans le dialogue si elle le juge approprié; ainsi l’interprétation se produit avec la présence de ce professionnel qui passe clairement et précisément tout le contenu à travers des signes et les sourds participeront activement à la conversation.

La loi 9394/96 précise dans ses articles 39 et 59, points I et IV, que:

Art. 39 – L’enseignement professionnel intégré à différentes formes d’éducation, de travail, de science et de technologie, conduit au développement permanent des compétences pour la vie productive Art. 59 – Les systèmes éducatifs veilleront à ce que les élèves ayant des besoins spéciaux le soient. I – Des programmes, des méthodes, des techniques, des ressources éducatives et une organisation spécifiques pour répondre à vos besoins; IV – l’éducation spéciale pour le travail, visant à son intégration effective dans la vie dans la société, y compris des conditions adéquates pour ceux qui ne révèlent pas la capacité d’entrer dans un travail compétitif, par l’articulation avec des organismes officiels connexes, ainsi que pour ceux qui ont une compétence supérieure dans les domaines artistiques, intellectuels ou psychomoteurs (BRASIL, 1996).

La société doit offrir des conditions permettant aux sourds de rivaliser sur un pied d’égalité avec les autres travailleurs, de sorte que cela se produise, il est nécessaire que les programmes de formation professionnelle soient préparés d’une manière qui réponde aux spécificités de tous, afin qu’il n’y ait pas de discrimination devant une catégorie. À partir de ces programmes, il sera clair où chaque individu a le plus de capacité à produire, ce qui lui permettra de conclure quelle profession il exercera le plus en toute sécurité.

On sait que la personne sourde pour avoir la limitation de ne pas écouter ne peut pas assumer des positions qui dépendent exclusivement de l’audition en tant que réceptionniste, opérateur, etc., mais occupera sans aucun doute avec brio des services dans les domaines artistique, intellectuel, technologique et psychomoteur.

Plus de ségrégation, vouloir rabaisser une personne sans savoir ce que la société peut offrir en possédant simplement une spécificité inhérente à tous les êtres humains, qu’ils aient un handicap ou non.

6. CONSIDÉRATIONS FINALES

L’importance de l’école est comprise comme un espace d’action et de forces qui contribue à la lutte contre la discrimination sociale, raciale et linguistique. Une école engagée dans la lutte contre les inégalités peut orienter le travail de sensibilisation, où chacun dans ses différences participe au processus de transformation. Une telle école, engagée dans l’avenir de ses jeunes aura une fonction de facilitation, afin qu’ils puissent conquérir les conditions les plus larges de contribuer activement au marché du travail.

Il est révélé que pour former des individus autonomes, créatifs et critiques, il faut développer des actions articulées par les écoles tout au long de leur processus pédagogique, dans l’élaboration d’une planification flexible, qui répond à chacun en respectant leurs limites et spécificités, en leur assurant l’autonomie dans ce domaine. Pour cela, une relation de complicité entre enseignant-élève est fondamentale, afin qu’il se sente prêt à agir dans la société et sur le marché du travail.

On a l’impression que chaque jour, le modèle éducatif brésilien cherche à insérer ses élèves dans une société égalitaire. Pour que cela se produise, il est nécessaire que les personnes sourdes et les auditeurs occupent le même espace dans le contexte scolaire, en faisant participer tout le monde activement, pour la construction d’une éducation équitable et de l’équité sociale.

Enfin, il a été observé que pour améliorer l’accès des sourds au marché du travail, il est nécessaire d’unir les forces de tous ceux qui font partie du processus d’enseignement et d’apprentissage; au-delà de la famille, et bien sûr des institutions impliquées dans les politiques publiques, afin que les sourds aient plus de possibilités d’emploi, favorisant ainsi une société plus juste, où un handicap n’est qu’une condition physique et non un facteur de division pour déterminer qui est capable ou non de contribuer à la croissance du pays.

Il a été constaté que l’accès des sourds au marché du travail est un sujet d’une grande pertinence et stimulant, par conséquent, mérite d’être la cible de nouvelles recherches scientifiques dans le domaine universitaire, à la fois par les étudiants et d’autres professionnels qui ont un intérêt dans le sujet, parce qu’il est inépuisable.

RÉFÉRENCES

BAKHTIN, M. Marxismo e filosofia da linguagem. 12. ed. São Paulo: Hucitec, 2006.

BAKHTIN, M. Os gêneros do discurso. In: BAKHTIN, M. Estética da criação verbal. Trad. de Maria Hermantina Galvão Gomes Pereira. São Paulo: Martins Fontes, 1997.

BOTELHO, Paula. Linguagem e Letramento na Educação dos Surdos: ideologias e práticas pedagógicas. Belo Horizonte: Autêntica 2002.

BRASIL. Lei de Diretrizes e Bases da Educação nacional. Lei nº 9394/96. Brasília DF.1996.

BRASIL. Assembleia Nacional Constituinte. Constituição da República Federativa do Brasil. Brasília, DF: Senado Federal, 1988.

DECLARAÇÃO da Guatemala. Convenção Internacional para a eliminação de todas as formas de discriminação contra as pessoas portadoras de deficiência. Guatemala, 1999.

DECLARAÇÃO de Salamanca: Sobre princípios, políticas e práticas na área das necessidades educativas especiais. Salamanca – Espanha, 1994.

DIZEU, Liliane Correia Toscano de Brito; COPARALI, Sueli Aparecida. A língua de sinais constituindo o surdo como sujeito. Educação e Sociedade. Vol. 26; 2006.

MARIN, C. R. GOES C. R. A experiência de pessoas surdas em esferas de atividade do cotidiano. Vol 26. Campinas-SP: Cad. Cedes, 2006.

SACKS, O. Vendo vozes: uma viagem ao mundo dos surdos. São Paulo: Cia das Letras, 1998.

SKLIAR, Carlos (org.). Educação & Exclusão: abordagens socioantropológicas em educação especial. Porto Alegre: Mediação 1997.

SKLIAR. A Surdez: um olhar sobre as diferenças. Porto Alegre: Mediação, 1998. A invenção e a exclusão da alteridade “deficiente” a partir dos significados da normalidade. Educação e Realidade. Porto Alegre. V.24 n.2 jul./dez. 1997.

[1] Doctorat en éducation; Maîtrise en éducation; Troisième cycle en psychopédagogie, diplôme en pédagogie.

[2] Doctorat en éducation; Maîtrise en éducation; Spécialiste de l’enseignement de l’histoire. Spécialiste en psychopédagogie. Diplôme en sciences sociales.

[3] Maîtrise en éducation; Troisième cycle en gestion scolaire et coordination pédagogique; Post-diplôme en méthodologie de l’enseignement supérieur; Post-diplôme en mathématiques et diplôme en mathématiques.

Soumis : Mars 2021.

Approuvé : Juin 2021.

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Jocélia Emília Borba

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