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Politique publique d’attraction des investissements à Brasília: erreurs et succès

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CONTEÚDO

ARTICLE ORIGINAL

CARVALHO, Rogério Galvão de [1] LEAL, Cícero Pereira [2] SOUZA, Gabriel Luiz Lino de [3]

CARVALHO, Rogério Galvão de. Et al. Politique publique d’attraction des investissements à Brasília: erreurs et succès. Revista Científica Multidisciplinar Núcleo do Conhecimento. An 06, Ed. 02, Vol. 01, pp. 21-59. février 2021. ISSN: 2448-0959, Lien d’accès: https://www.nucleodoconhecimento.com.br/sciences-sociales/erreurs-et-succes

RÉSUMÉ

Compte tenu d’un scénario socio-économique médiocre, où la base de données historiques de la dernière décennie a révélé une croissance démographique supérieure à la moyenne nationale, une stagnation de la production et des niveaux élevés de concentration des revenus dans la région métropolitaine de Brasília (RMB), il y avait un besoin urgent de la mise en œuvre d’actions politiques afin de minimiser les impacts résultant de la combinaison de ces trois facteurs régionaux qui, à long terme, ceteris paribus, pourraient générer une catastrophe dans la région, favorisant: la rareté des services publics, en raison de la faible collecte; et une pauvreté accrue, car la concentration des revenus est élevée et le PIB stagne, c’est-à-dire un effondrement attendu dans un proche avenir. Dans cette optique, cet article visait à présenter en détail et en détail, l’élaboration et la formulation du District Investment Attraction Plan (PDAI), une politique publique spécifique, appropriée et personnalisée, en cours au sein du Gouvernement du District Fédéral. Il s’agit d’une revue de la littérature qui nous a permis de comprendre l’idée de formuler cette politique et sa contribution à la minimisation des impacts. Ainsi, il a été constaté que le PDAI, qui vise à transformer le RMB, en une zone nationale de destination des investissements productifs dans les trente prochaines années, à travers le «regroupement», dont l’essence serait la vocation économique des Arrangements Productifs Locaux – Les APL, identifiées dans le RMB, encouragent le développement d’APL dans le DF, visant à minimiser ces impacts négatifs du problème socio-économique identifié. Se concentrer sur la production de données techniques et statistiques sur l’attraction des investissements, sur l’identification et la cartographie des APL de DF (y compris des secteurs non traditionnels tels que: économie créative, solidaire, circulaire ou de l’innovation), sur la modernisation de la législation brésilienne pour attirer investissements, dans la création d’une agence brésilienne spécifique pour capter les meilleures entreprises et promouvoir le RMB comme destination d’investissement, dans la tenue récursive d’événements (séminaires, colloques, rondes d’affaires, etc.) sur le sujet, et dans la reformulation et la préparation de la structure institutionnelle de l’environnement et de la culture organisationnelle gouvernementale à Brasília.

Mots-clés : Politique publique d’attraction des investissements; Arrangements productifs locaux; Développement économique régional; l’économie de la région métropolitaine de Brasília.

1. INTRODUCTION

Le scénario socioéconomique observé entre 2009 et 2019 dans la région métropolitaine de Brasília, RMB, capitale du Brésil, n’était pas prometteur, puisqu’en même temps : (1) le taux de variation du pib était pratiquement stagnant; (2) le taux de changement de population a augmenté à un rythme accéléré; (3) la concentration des revenus a affiché une croissance raisonnable; et (4) l’économie du RMB est très sensible aux crises budgétaires. Dans un court laps de temps, sans une politique publique régionale adéquate, on s’attendrait à un effondrement socioéconomique.

Du point de vue des services publics, les conséquences seraient également néfastes pour la population de cette région, puisque la collecte était en déclin (parce qu’elle fait partie du PIB) et que la demande de services publics plus et mieux augmente, en raison de cette erreur : a) stagnation du PIB; b) augmentation rapide de la population; c) l’augmentation de la concentration des revenus.

Vous pouvez imaginer à quel point la situation socio-économique de la région de Brasília serait dommageable, sans des politiques publiques affirmées pour lissage de ce problème économique à long terme. L’État joue un rôle important dans ces politiques à long terme et peut établir des lignes directrices pour minimiser les impacts négatifs de ces problèmes.

Mais, récemment, les politiques publiques de développement économique proposées dans le District fédéral, n’ont pas rempli ce rôle. On pense que les modèles adoptés sont épuisés car ils sont basés sur le mainstream de la solution prête pour l’octroi d’avantages économiques, fiscaux ou de crédit aux entrepreneurs, sans contrepartie efficace de la création d’emplois et de revenus, autre que la déclaration d’engagement de l’entrepreneur à générer emplois, augmenter les emplois en RMB.

En 2016, par exemple, l’organisme de contrôle externe du DF a effectué une vérification au sein du gouvernement fédéral de district, GDF, ayant comme objet deux des programmes gouvernementaux liés aux politiques publiques de développement économique. L’organe a évalué à la fois les irrégularités et les résultats des actions de ces programmes, à la suite de questions : (1) la gestion du point de vue de la légalité, de l’efficacité, de l’efficacité et de l’intérêt public; (2) leur contribution effective au développement économique local; et (3) la compatibilité entre les résultats obtenus par les programmes et les coûts opérationnels pour les caisses de GDF.

Brasília (2016), dans le chiffre de la Cour fédérale des comptes de district (TCDF), a souligné une série d’incohérences : a) dans la planification stratégique et dans la définition des lignes directrices et des objectifs pour guider la mise en œuvre des politiques publiques; b) dans le cadre du suivi (suivi, évaluation et ajustement) des politiques publiques. Il y avait également des problèmes dans le choix efficace des bénéficiaires des programmes gouvernementaux, par l’analyse des projets de faisabilité technique, économique et financière – PVTEF.

Un autre point important de la vérification a été les résultats empiriques des observations d’échantillons, qui démontrent, selon l’agence, l’inefficacité des programmes, c’est-à-dire des coûts gouvernementaux plus élevés que les prestations sociales (BRASÍLIA, 2016).

Par conséquent, dans le cas de la région de Brasília, comme nous l’avons déjà observé, il était nécessaire de réfléchir à d’autres solutions pour atténuer le mauvais scénario socioéconomique identifié. Mais cette alternative doit être cohérente, organisée, avec des objectifs clairs, des lignes directrices cohérentes, stratégiquement planifiées, avec le début, le milieu et la fin. Il est entendu que, d’après le problème socioéconomique et l’observation des lignes directrices des audits récurrents sur la formulation, l’élaboration, la mise en œuvre et le suivi des politiques publiques, une opportunité se présente.

L’une des alternatives, soulignées par le GDF, serait la transformation du RMB en un domaine d’attraction pertinent des investissements productifs, pour le Brésil, de la promotion de la clusterisation, dans le but d’augmenter le PIB à une vitesse compatible avec celle de la croissance démographique existante, enregistrée ces dernières années et de promouvoir une certaine répartition des revenus, avec la création d’emplois et le bien-être social.

Pendant des décennies, les gouvernements des États et des municipalités, pour attirer les investissements, ont suivi le mainstream d’exonération d’impôts, d’avantages économiques ou de crédit, ce que l’on a appelé la «guerre fiscale des entités fédérales». La proposition de cette politique publique du GDF serait différente, ce paradigme devrait être transposé.

L’outillage théorique, qui sous-tendait les lignes directrices du PDAI, étaient les modèles économiques traditionnels de l’économie régionale (adaptés). Dans les APLs, dont la vocation a été identifiée comme d’intérêt, ce serait la promotion de nouvelles entreprises, la création de nouveaux emplois, l’augmentation et la distribution des revenus de la région, ce qui aurait un impact positif sur les recettes publiques et, par conséquent, la possibilité de fournir des services publics compatibles avec l’augmentation accélérée de cette population, par opposition au modèle traditionnel de développement économique.

Brasília est une ville planifiée qui est stratégiquement situé dans le centre du Brésil et répond à une série d’exigences qui l’accréditent comme la bonne destination pour les affaires. Par conséquent, la décision d’en faire un domaine national d’attraction des investissements serait la plus appropriée, selon le GDF. Ainsi, en prenant comme exemple le modèle chinois de Shenzhen (qui a transformé un village de pêcheurs de la Chine en la plus grande ville intelligente de la planète en trente ans), avec la recommandation des experts que ce serait la politique publique la mieux spécifiée pour l’affaire. Vient ensuite l’idée de formuler et d’élaborer une politique publique d’attraction des investissements, ici dans la région de Brasília.

A partir de 2015, une grande opportunité a été conçue dans ce sens, dans le cadre du programme PROCIDADES-DF, une opération internationale de crédit entre la BID et le Gouvernement du District fédéral, l’une des composantes a été exactement l’attraction des investissements dans la région de Brasília. Ainsi, les négociations pour l’élaboration, la formulation, la mise en œuvre et le suivi (suivi, analyse, évaluation et ajustements) de cette politique publique spécifique, appelée Plan d’attraction des investissements de district – PDAI, commenceraient.

D’une part, Brasília deviendrait de plus en plus, avec de mauvais taux de développement économique, c’est-à-dire de moins en moins riche. D’autre part, en réfléchissant sur les opportunités, Brasília est le centre politique du Brésil, la capitale de la République où les décisions affectent tous les Brésiliens, est le siège des ambassades des pays qui entretiennent des relations diplomatiques avec le Brésil. En outre, il est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, et un certain nombre d’autres éléments qui l’accréditent comme un potentiel de destination d’investissement.

Le choix, à la base de cette politique publique d’attirer les investissements, de minimiser le problème socioéconomique vient aussi du fait que l’économie de la RMB tourne autour de l’économie gouvernementale, parce qu’il y a ici la maison des trois pouvoirs du gouvernement fédéral, de ses sociétés ouvertes et des sociétés d’économie mixte. Et avec cela, soit les entreprises se concentrent sur les ventes du gouvernement (offres), ou se tournent vers servir les fonctionnaires.

Selon l’IBGE, en 2016, les services liés à l’administration publique représentent 44% (44 points de pourcentage) du PIB total du district fédéral. Comme il est conscient, l’économie de la RMB, pour cette raison, est plus sensible aux crises budgétaires, par rapport à d’autres régions métropolitaines du Brésil.

Cela s’est avéré être un problème, si l’on regarde les récentes crises budgétaires. Chaque fois que la collecte diminue au Brésil, deux choses se produisent ici à Brasília: les fonctionnaires (fédéral et de district) sont sans augmentation (consommer moins) et le gouvernement favorise les réductions de dépenses, c’est-à-dire, achète également moins. Dans ce cas, l’économie de Brasília est doublement touchée. Il a donc des pertes plus importantes que la moyenne nationale. La recommandation, dans ce cas, serait de transformer la matrice de cette économie afin qu’elle soit moins dépendante de l’économie publique et moins sensible aux crises budgétaires.

Il était d’une importance primordiale, dans les premiers jours de la conception de cette politique publique, de veiller à comprendre que le succès de l’idée d’une politique publique, de cette taille, de cette taille, et avec ce niveau d’innovation pour le gouvernement local, commencerait par : synchronie des agents économiques, synergie des agents politiques et diffusion interne de l’idée dans les organismes gouvernementaux.

Toutefois, l’environnement pour la formulation et l’élaboration de la PDAI, de cette façon, n’était pas propice, la culture organisationnelle du gouvernement de Brasília pas favorisé le projet à long terme, qui a recueilli les informations et les données nécessaires, dont l’horizon temporel a dépassé les 04 (quatre) ans du Plan pluriannuel, ou un mandat gouvernemental. De plus, la philosophie de ce projet à long terme n’est pas en ligne avec les modèles des projets existants dans le GDF, apparemment épuisés.

Le paradigme (des programmes traditionnels, des projets et des actions gouvernementales) devrait être brisé : « accorder des avantages gouvernementaux (crédit, impôt ou économie) sans contrepartie ». Tous, sans exception, sont partir de cette prémisse, d’où l’une des études techniques qui faisaient partie de la portée de ce plan, au cours de sa formulation et de son élaboration a été l’évaluation intertemporelle de la performance des entreprises (par le biais d’un deuxième recensement sur les domaines de développement économique – ADEs) qui font partie du programme gouvernemental PRO-DF.

Le PDAI, à son tour, prévoyait l’inversion de la logique des programmes gouvernementaux de la plupart des gouvernements infranationaux du Brésil : ils ne seraient en mesure de bénéficier à aucun gouvernement de ces projets économiquement viables, testés dans les arrangements productifs locaux – APLs et lorsque le projet serait mûri, il serait accrédité par le GDF, par des critères techniques, d’avoir le droit de recevoir des incitations dans la mise en œuvre de ses activités , dans les APLs les plus appropriées.

Le fait est que pour attirer les investissements et les entreprises l’octroi pur et simple de prestations, est le lieu commun pour toutes les municipalités au Brésil et la plupart des villes dans le monde. La discussion visait à minimiser les risques liés aux investissements gouvernementaux lorsqu’il s’agit d’actions, de projets, de programmes liés à l’attraction des investissements, lorsqu’il a été proposé d’inversion de la logique d’octroi de ces avantages.

La proposition, de la nouvelle politique publique (PDAI), pour l’octroi de prestations aux entreprises est l’existence (dans chaque projet de chaque programme) de processus spécifiques d’accréditation des entrepreneurs.  Ces processus passeraient par : a) le recrutement, b) la sélection, c) le choix, (d) la maturation, (e) l’accréditation et, enfin, (e) le financement de bons projets, afin qu’ils puissent être testés dans les APLs du DF.

Avec la transformation du projet en entreprise, les accrédités seraient en mesure de recevoir des prestations gouvernementales. En outre, de bons projets privés, accrédités auprès de GDF incentives, pourraient également participer à une deuxième étape, qui serait les lignes de crédit spéciales avec la BRB (et d’autres banques promotionnelles) pour les projets les mieux évalués.

À un stade ultérieur, on s’attend également à ce que les participants aux programmes, liés à la PDAI, puissent obtenir des conseils (mentors) de scientifiques et de techniciens précédemment inscrits au GDF (pour la promotion volontaire de la transmission des connaissances), en plus de participer à des tournées d’affaires et à des présentations de projets aux investisseurs, dans le cadre des événements récursifs promus par la Commission permanente pour l’attraction des investissements de df (groupe composite). : par des organismes gouvernementaux liés au développement économique, des représentants d’initiative privée et de la société civile).

Il y avait essentiellement 04 (quatre) locaux qui ont conduit à la réflexion de ce plan: (01) la modernisation de la législation brésilienne d’attraction des investissements; (02) la préparation, la formulation et la mise en œuvre de la PDAI pour les 30 (trente) prochaines années; (03) création d’une agence spécifique pour l’attraction des investissements; (04) promotion récursive, à Brasília, d’événements sur le sujet.

Une autre question importante a été la production de données spécifiques sur le développement économique régional, et la production d’un diagnostic de l’économie récente, afin qu’il soit possible de penser à l’avenir avec les stratégies les plus appropriées concernant l’attraction des investissements productifs à long terme.

Une étude récente, intitulée Programme à long terme pour attirer les investissements dans le district fédéral, a été commandée par des représentants du secteur productif (entrepreneurs du Pôle de développement JK) d’une société de conseil spécialisée, pour aborder cette question avec le gouvernement. Cette enquête a été le point de départ pour établir les premières discussions sur les priorités du PDAI, dans le cadre du GDF.

Un grand débat a eu lieu, par le biais de réunions systématiques et périodiques, avec d’autres secteurs du gouvernement et a produit quelques études techniques à l’appui de la préparation de la PDAI. Ce plan, qui serait formulé par le gouvernement, compterait sur la collaboration du secteur privé et de la société civile et apporterait les lignes directrices et les éléments fondamentaux pour transformer Brasília, dans les 30 (trente) prochaines années, dans le plus grand domaine d’attraction des investissements au Brésil.

Le PDAI met l’accent sur les axes suivants : (1) l’adéquation de la législation brésilienne sur l’attraction des investissements (2) la modernisation de l’environnement des affaires (3) l’adéquation de la structure logistique du RMB; (4) diffusion de Brasília comme destination pour attirer des investissements, pour le Brésil et à l’étranger.

Pour commencer le processus de cette transformation, sur la base de ces 04 (quatre) axes ont été priorisés en ce qui concerne l’adéquation de la législation, les normes suivantes: (1) Projet de loi de la création de l’Agence pour l’attraction des investissements de Brasília;  (2) Projet de loi PDAI (3) Projet d’acte normatif de la création de la commission pour la mise en œuvre de la politique publique de développement productif et durable, visant à attirer les investissements; (4) Ébauche de l’acte normatif autorisant le Programme des investisseurs et des entrepreneurs; et (5) Projet de loi normative pour inclure les API cartographiées comme un domaine d’intérêt économique.

Puis, entre autres, il a été identifié la nécessité de fournir, pour la production de données primaires, sur l’attraction des investissements, les études techniques suivantes: a) la cartographie des AL; b) l’identification de l’écosystème de l’innovation du district fédéral; c) des études sur les secteurs créatif, circulaire, de l’innovation et traditionnels de l’économie; d) l’évaluation du modèle ShenZhen appliqué à Brasília; e) des études sur l’enseignement technique du District fédéral; f) un diagnostic majeur de l’économie locale; g) Indicateurs de l’attraction des investissements dans le district fédéral; h) Des projets innovants qui méritent d’être mis en œuvre dans la Région de Brasília, afin d’attirer des investissements productifs dans les années à venir; i) Évaluation intertemporelle du rendement des programmes gouvernementaux, dont le modèle est censé être épuisé; et j) Brasília comme une ville intelligente.

Il est à noter que pour le succès de cette transformation régionale, dans un domaine national pertinent pour mettre en œuvre l’entreprise, il est essentiel de divulguer les attraits de cette région, dans le reste des États et à l’étranger : ses potentialités, ses avantages concurrentiels comparatifs et ses particularités en ce qui concerne le sujet. Pour cela, il y a eu l’étude de deux points : (1) la création d’un organisme spécifique pour traiter du sujet; et (2) la promotion d’événements systématiques et récurrents dans la Région de Brasília à cette fin.

La différence de ce plan de développement économique, par rapport aux plans traditionnels du gouvernement fédéral de district, sont trois aspects : le premier est lié à des décisions fondées sur des enquêtes et des études techniques personnalisées; la seconde, la revendication à faire à long terme; et la troisième est qu’il a l’intention de modifier la matrice économique du RMB, favorisant la faible dépendance de l’économie gouvernementale par rapport à la vocation économique des API identifiées dans le district fédéral.

Par conséquent, avec l’idée d’une politique publique de l’État, on avait l’intention que chacune des étapes soit mise en œuvre et surveillée (surveillée, évaluée et ajustée) graduellement, transposant certains mandats gouvernementaux.

Et le grand défi est d’apporter dans ce contexte une méthode différente d’élaboration, de formulation et de mise en œuvre d’une politique publique d’Etat, basée sur des diagnostics scientifiques (sur le plus grand problème socio-économique de la décennie), des études techniques, des évaluations et des investigations (détaillées et détaillées), suivant des méthodologies rigides (d’un point de vue technico-scientifique) basées sur une théorie économique solide et un modèle basé sur un cas concret de réussite , pour minimiser le problème identifié.

La façon de procéder à la préparation, à la formulation et à la mise en œuvre de l’IADP était un défi, pour deux raisons cruciales : la première, parce que la coutume, au gouvernement, sont des projets et des programmes à court terme qui durent habituellement à partir d’un seul mandat; et le second, que ces actions, projets et programmes à long terme, sont plus sophistiqués (souvent innovants), et donc les normes traditionnelles ne les accompagnent pas. La subsumation du boîtier concret à la norme n’a pas toujours été sans heurts. Ce qui nous amène à un autre problème, le dilemme entre les principes constitutionnels administratifs de légalité et d’efficacité.

Mais le grand défi est la mise en œuvre de cette politique, dans un environnement inutilisé, où le principe de légalité dans le contrôle des actes administratifs chevauche le principe d’efficacité dans la gestion des ressources publiques. En outre, la culture organisationnelle gouvernementale n’est pas encline à élaborer ou formuler des politiques publiques à long terme, ni avec de bons yeux la mise en œuvre d’un plan qui, entre autres questions, vise à transposer le paradigme de la « guerre fiscale » en remettant en question le courant dominant de la solution prête: l’octroi pur d’avantages économiques, fiscaux ou de crédit.

2. EXAMEN DE LA LITTÉRATURE

La théorie économique qui sous-tendait les lignes directrices du PDAI étaient les modèles économiques traditionnels de l’économie régionale (adaptée), Von Thunen et Dixit-Stiglitz, la théorie de l’espace central et le cadre théorique sur les AAP.

La concentration des revenus et l’augmentation accélérée de la population liée à la stagnation de la production locale, selon les données du PDAD (CODEPLAN), ces dernières années, ont affecté la fourniture de services publics pour deux raisons : la première est une conséquence de la stagnation du PIB, qui provoque une stagnation des recettes publiques; la seconde est que s’il y a une augmentation de la population et une concentration des revenus, les services publics seront plus demandés par la population. Ce qui, ceteris paribus, culminerait dans un effondrement socio-économique.

La classe de modèles créée par Von Thunen au XIXe siècle a permis de comprendre l’attribution et la relocalisation des facteurs de production dans l’espace, au fil du temps, c’est-à-dire dans la façon dont les espaces productifs sont organisés. Les villes ont été isolées et approvisionnées par les agriculteurs. Il y avait pour une allocation optimale des ressources le problème a fourni deux questions (01) la préoccupation avec les coûts combinés de production et de transport; (02) comment serait l’attribution des exploitations agricoles s’il y avait une concurrence non planifiée entre les agriculteurs.

Dans les années soixante du siècle dernier, Alonso (1964) a remplacé ces agriculteurs par des travailleurs sur le chemin du travail et la zone commerciale centrale de la ville interférer dans ces routes. De même, ce modèle a généré des anneaux concentriques d’utilisation des terres. Comme une limitation, ces modèles considèrent comme étant donné l’existence de la zone commerciale, il n’est pas endogène, mais est d’une grande aide pour l’analyse des APLs.

Une autre approche importante, pour les analyses de la PDAI, en ce qui concerne à la fois la cartographie des APLs, comme l’étude sur l’écosystème de l’innovation du RMB, ainsi que les enquêtes sur d’autres secteurs non traditionnels (économie créative, circulaire, innovation) a été celle de Henderson (1974) avec un modèle économique comme un système de distribution urbaine avec des tailles et des types de zones urbaines.

Mills (1967) a établi, dans sa modélisation, un élément qui faisait référence aux analyses de ce plan, en particulier en ce qui concerne les arrangements productifs locaux cartographiés par le GDF dans le RMB, qui était l’existence d’un côté de la tension entre les économies extérieures associées à la concentration géographique de l’industrie de la ville et de l’autre les « non-économiques » (par exemple, le coût associé au voyage de la maison au travail).

Une autre contribution importante pour le PDAI a été la compréhension de la façon dont, dans ce processus de l’économie spatiale, les coûts de transport et l’économie d’échelle interagissent, c’est-à-dire l’administration, l’industrialisation, la recherche, le développement, l’innovation, etc. Ainsi, nous trouvons de solides contributions de Christaller (1933) et Losch (1940), avec la théorie de la zone centrale et tous les arguments pour la formation de la hiérarchie entre les zones centrales et périphériques.

Dixit-Stiglitz modélisation (1977), démontrant la nécessité d’insérer des entreprises (dans les APLs, RMB) dans un environnement différent était crucial, parce que dans les modèles traditionnels il y avait une hypothèse que l’augmentation des rendements d’échelle étaient exogènes, c’est-à-dire externes aux entreprises. Ce modèle nous permet, quoique de façon rudimentaire, de traiter la question en adoptant une concurrence monopolistique, ce qui pourrait suggérer de belles alternatives d’analyse, pour le gouvernement.

Nous pouvons observer, le phénomène des entreprises du même secteur qui, en raison d’un certain nombre d’avantages, se concentrent dans un certain espace géographique pour produire, est connu sous le nom d’arrangement productif local, APL. L’exemple le plus connu est la Silicon Valley, dans le sud de la Californie, où se trouvent le siège de nombreuses entreprises des technologies de l’information et de la communication (TIC) et des zones connexes. Mais il existe de nombreuses autres APLs, comme celles situées dans le delta de la rivière des Perles dans le sud de la Chine (Shenzhen, Dongguan, Zhuhai, etc.), ou Bangalore en Inde, ou Saint-Joseph-des-Champs au Brésil.

Il ne fait aucun doute qu’ils sont interdépendants, c’est pourquoi il est essentiel d’identifier les possibilités de promotion de ces APLs, en tant que politique publique visant le développement économique, tant dans ses dimensions régionales que nationales. Les avantages découlant des APLs sont liés à l’augmentation de la productivité résultant de l’agglutination des entreprises et d’autres agents économiques dans la même situation géographique.

Selon Pietrobelli (2003), les accords locaux de production, les APLs, ont 03 (trois) modalités : les APLs géographiques, les zones industrielles des APLs et les réseaux d’entreprises apls. D’une part, l’APLs géographique a la caractéristique de la rareté de la coopération et est généralement faiblement développé. D’autre part, les API des districts industriels ont des pratiques de coopération beaucoup plus robustes et des transactions interfirmes plus fluides. Le troisième type, selon l’auteur, le réseau d’entreprises APL, a une forme de leadership et d’organisation, qui fournit des services stratégiques. Cette vue était extrêmement nécessaire pour cartographier les APLs, afin de comprendre les configurations de chacun d’eux dans le RMB.

Diniz (1993), introduit des aspects théoriques et méthodologiques qui, selon lui, pour l’analyse de la dynamique géographique de l’industrie brésilienne, sont essentiels. L’auteur a appelé le « développement polygonal » le résultat d’un ensemble de forces, parmi lesquelles cinq seraient les plus représentatifs: (1) les déséconomies émergentes d’agglomération; (2) le rôle de l’État; (3) la disponibilité différenciée des ressources naturelles; (4) les unités de marché et les changements dans la structure de production; et (5) la concentration de la recherche et des revenus.

Selon Cassiolato et Lastres (2003), le succès des APLs dépend d’une synergie entre la production, la connaissance et la régulation du processus. Il est essentiel d’articuler et de synchroniser entre les agents participant aux APLs : économiques (clients, partenaires, fournisseurs et concurrents) des connaissances (consultants, universités et instituts de recherche) et des agents de régulation (organe de gestion apl et gouvernement) et sociaux (syndicats, associations d’entreprises, organisations de soutien et 3ème secteur). Cette information sera cruciale pour les actions, les projets et les programmes axés sur les APLs RMB.

Tant pour Castro (2009), que selon Jacometti, Castro, Gonçalves et Costa (2016), une politique publique spécifique pour les APL, devrait concerner certaines caractéristiques cruciales : le territoire, c’est-à-dire la coupure de l’espace géographique dans lequel se trouve l’APL; la spécialisation, qui, en plus de la production elle-même, tient compte des connaissances que les personnes et les entreprises ont sur la principale activité économique; L’apprentissage et l’innovation, c’est-à-dire l’échange systématique d’informations productives, technologiques et marketing sur les principales activités de l’APLs; et la coopération productive, qui relie l’économie d’échelle à l’optimisation des processus de production d’APLs.

Selon Pitangui et al. (2019), l’origine de la discussion sur l’APL au Brésil remonte à des études sur l’agglomération sectorielle des entreprises, phénomène reconnu par Marshall en 1890. Actuellement, la dynamique productive de l’agglomération décrit parfaitement les interactions des acteurs qui les forment. L’identification des schémas et des dynamiques des APL permet la planification et la gestion de ce territoire par ses acteurs et contribue au développement et à la consolidation de ces APLs. Ces travaux ont fortement contribué à la méthodologie de la proposition de mise en œuvre du plan.

Dans le cas de la PDAI, un autre aspect qui a été pris en compte pour la formulation et l’élaboration de cette politique publique d’attraction des investissements productifs, afin de transformer le RMB, a été l’identification de l’écosystème de l’innovation de la région de Brasília. Moore (1993) définit le concept d’écosystèmes commerciaux, où les organisations « cooptent », c’est-à-dire travaillent en collaboration et de façon concurrentielle, pour soutenir de nouveaux produits et répondre aux besoins des consommateurs qui intègrent des innovations. Plus tard, le même auteur, Moore (2006), a affiné le concept d’écosystème des affaires en tant que communauté économique qui s’appuie sur l’interaction des organisations et des individus, considéré comme les organisations du monde des affaires, dont le flux d’évolution est dirigé par leurs dirigeants, qui partagent les attentes, comprenant la nécessité de la « coopetition » et de la « co-évolution » pour tirer parti des possibilités environnementales et générer un avantage concurrentiel.

En ce sens, selon Adner (2006), la logique commerciale de l’écosystème est encore plus sophistiquée, car le calendrier des décisions est très important, puisque la capacité d’innover ne sera efficace que lorsque tous les acteurs de l’écosystème y seront préparés. Etzkowitz et Leydesdorff (2000) considèrent l’écosystème de l’innovation comme un réseau de relations dans lesquelles l’information et les talents circulent à travers des systèmes de co-création de valeur soutenue. Avec cela, des études ont été menées pour établir une synchronisation avec les AAL du District fédéral, sur l’écosystème de l’innovation dans la région de Brasília.

Selon Arthur (1996), les progrès technologiques récents ont créé, dans les entreprises, deux branches : (1) les secteurs de haute technologie, marqués par l’augmentation des rendements d’échelle; et (2) les secteurs traditionnels, avec des rendements d’échelle constants ou décroissants. Ainsi, opter pour une politique qui promeut si particulièrement les secteurs de haute technologie et à forte intensité de capital, nous semble le bon mécanisme d’action de l’État pour compenser les problèmes observés, et qui sous-tend notre stratégie de développement.

Ces dernières années, les infranationaux pour attirer de nouveaux investissements, selon Alves (2001) et Perius (2002), les incitations sont de trois types: (1) concessions antérieures pour le début de l’activité productive: don de terres, travaux, infrastructures qui génèrent des avantages partiels ou totaux pour l’entreprise; (2) les avantages de crédit associés à l’investissement initial et à l’exploitation productive, offerts par les institutions bancaires d’investissement; et (3) les avantages fiscaux liés à l’opération productive : l’exonération fiscale peut être causée par la réduction ou le report de la perception ou, aussi, par l’exonération fiscale. De telles incitations ont donné lieu au phénomène de la guerre fiscale.

Le phénomène de la guerre budgétaire consiste en des politiques publiques fondées sur les avantages fiscaux, financiers, de crédit ou économiques, qui cherchent à développer une sous-nationale au détriment d’autres entités fédératives. Ces actions montrent que si un avantage infranational, d’autres expliquent une certaine perte, ce qui montre que la guerre fiscale n’est pas un grand instrument. Cette « guerre » génère des conflits au cours de la Fédération. À court terme, selon Ferreira (2000), l’État qui déclenche les avantages de la guerre. À long terme, la généralisation du conflit entraîne la disparition des gains initiaux, parce que les incitations fiscales perdent leur pouvoir de relance et deviennent de simples renonciations à la collecte.

Un autre défi, lors de la mise en œuvre de la PDAI, est le contrôle des activités administratives de l’État, qui chevauche, dans la plupart des cas, la gestion efficace des ressources publiques. Voici un examen des principes constitutionnels administratifs et de leur hiérarchie.

Le concept d’efficacité, finalement inséré dans la Constitution fédérale du Brésil, en tant que principe administratif, pour Modesto (2007), doit être compris comme une exigence de toute activité de gestion publique, puisqu’il vise essentiellement à servir le public, dans la juste proportion des besoins collectifs. Dans les politiques publiques, selon Gico Júnior (2012), le critère d’efficacité Kaldor-Hicks est adopté, où une loi est considérée comme efficace si les avantages découlant de la norme compensent les coûts qu’elle impose, c’est-à-dire que la norme juridique, lorsqu’elle cherche à être efficace, devrait fournir une structure d’incitations afin de ne pas entraîner de gaspillage des ressources publiques. D’autre part, le principe de légalité selon Ferreira Filho (2012), dit que l’agent public ne peut agir ou omettre s’il ya des dispositions légales pour l’acte administratif.

Toutefois, selon Silva Júnior (2008), dans cette affaire, on peut affirmer qu’il n’y a pas de hiérarchie entre les principes constitutionnels. La mise en garde de l’auteur serait en ce qui concerne l’analyse pratique des conflits concrets de cette nature, en raison de la compréhension dans le fonctionnement de la loi.

3. DÉTAILLER LE PROBLÈME ÉCONOMIQUE (2009 – 2019)

Le problème socio-économique serait une réduction à long terme des biens et services à la disposition de la population, causée par l’association simultanée de 03 (trois) facteurs récurrents, observée dans le RMB au cours de la période de dix ans (2009 -2019) : (1) une croissance démographique accélérée, supérieure à la moyenne nationale; (2) la concentration des revenus, qui a augmenté au cours de cette période; et (3) la stagnation de la production de biens et de services.

La Région connue sous le nom ride, une région de développement intégré qui est une région analogue aux régions métropolitaines brésiliennes, cependant, situé dans plus d’une unité fédérative, dans ce cas, le district fédéral (DF), Minas Gerais (MG) et Goiás (GO). Il est passé de la 8ème (huitième) position, en 2000, à la 4ème (quatrième) position, en 2016, en nombre d’habitants des régions métropolitaines du Brésil. RIDE-DF n’a que moins de population que la région métropolitaine de Belo Horizonte (MG), 3ème (troisième), Rio de Janeiro (RJ), 2ème (deuxième) et São Paulo (SP), 1er (premier).

Voici une séquence de 03 (trois) tableaux qui démontrent visuellement la vitesse d’augmentation de la population en RMB :

Tableau 01 – Population (an 2000)
  Position Région Pop
1 Région métropolitaine de São Paulo 17.813.234
2 Région métropolitaine de Rio de Janeiro 10.869.255
3 Région métropolitaine de Belo Horizonte 4.177.801
4 Région métropolitaine de Porto Alegre 3 498 322
5 Région métropolitaine de Recife 3 278 284
6 Région métropolitaine de Salvador 2 991 822
7 Région métropolitaine de Fortaleza 2 910 490
8 Région de développement intégré DF 2 756 701
9 Région métropolitaine de Curitiba 2 635 436
10 Région métropolitaine de Campinas 2 219 611

Source : IBGE élaboré par les auteurs.

Tableau 02 – Population (année 2010)
Position Région Pop
1 Région métropolitaine de São Paulo 19 683 975
2 Région métropolitaine de Rio de Janeiro 11 835 708
3 Région métropolitaine de Belo Horizonte 5 414 701
4 Région métropolitaine de Porto Alegre 3 958 985
5 Région de développement intégré de DF 3 717 728
6 Région métropolitaine de Recife 3 690 547
7 Région métropolitaine de Fortaleza 3 615 767
8 Région métropolitaine de Salvador 3 573 973
9 Région métropolitaine de Curitiba 3 174 201
10 Région métropolitaine de Campinas 2 797 137
Source : IBGE préparé par les auteurs
Tableau 03 – Population (année 2016)
Position Région Pop
1 Région métropolitaine de São Paulo 21 242 939
2 Région métropolitaine de Rio de Janeiro 12 330 186
3 Région métropolitaine de Belo Horizonte 5 873 841
4 Région de développement intégré de DF 4 291 577
5 Région métropolitaine de Porto Alegre 4 276 475
6 Région métropolitaine de Recife 4 019 396
7 Région métropolitaine de Fortaleza 4 019 213
8 Région métropolitaine de Salvador 3 984 583
9 Région métropolitaine de Curitiba 3 537 894
10 Région métropolitaine de Campinas 3 131 528
Source : IBGE préparé par les auteurs

 

En ce qui concerne la production de biens et de services, PIB-DF a été utilisé comme un proxy, puisque cette production correspond à environ 90% (quatre-vingt-dix points de pourcentage) de la population de la RMB. Voici les 03 (trois) tableaux qui suivent de 2003 à 2017 la variation en pourcentage du taux.

Tableau 4 – Indices sur le PIB du district fédéral

2003 2004 2005 2006 2007
Var. PIB (%) DF 0,7 5 5,8 5,5 6,6
PIB réel de DF 54.267,48 56.954,72 60.237,81 63.553,85 67.734,57

Source : CODEPLAN préparé par les auteurs

La production au cours de cette période (2003 – 2007), par rapport au taux de variation du PIB-DF, était en augmentation.

Tableau 5 – Indices sur le PIB du district fédéral

2008 2009 2010 2011 2012
Var. PIB (%) DF 4,5 5,0 4,4 3,7 0,8
PIB réel de DF 70.756,26 74.297,62 77.548,01 80.436,90 81.048,23

Source: CODEPLAN Préparé par les auteurs

La production de cette période (2008-2012), en ce qui concerne le taux de variation du PIB-DF, s’est comportée de manière décroissante (baisse du taux) à partir de 2009.

Tableau 6 – Indices sur le PIB du district fédéral

2013 2014 2015 2016 2017
Var. PIB (%) DF 3,7 2,0 -1,0 0,0 0,3
PIB réel de DF 84.017,54 85.728,94 84.858,92 84.843,66 85.136,74

Source: CODEPLAN Préparé par les auteurs

La production sur cette période (2013 -2017), en ce qui concerne le taux de variation du PIB-DF, a connu une baisse brutale (y compris avec des variations négatives en 2015 et pratiquement une stagnation au cours des deux dernières années). Se souvenant qu’en ce qui concerne la production de biens et de services, PIB-DF a été pris comme un proxy, puisque cette production correspond à environ 90% (quatre-vingt-dix points de pourcentage) de la population de la RMB, comme indiqué ci-dessous.

Source: CODEPLAN Préparé par les auteurs

Les projections, en ce sens, pour RIDE-DF, seraient catastrophiques pour les 10 (dix) prochaines années, en utilisant le taux de croissance moyen des dernières années de la population et du PIB, comme l’indice Gini (qui mesure la concentration des revenus) de cette région. Voici un tableau avec la variation de l’indice Gini ces dernières années.

Tableau 6 – Indices sur le PIB du district fédéral.

                         An                                              Indice Gini – DF
Gini
2015 0,468
2016 0,578
2017 0,594
2018 0,569
2019 0,552

Source: IBGE Préparé par les auteurs

L’indice Gini est un instrument pour mesurer le degré de concentration des revenus dans un groupe donné. Il souligne la différence entre les revenus des plus pauvres et des plus riches. Numériquement, il va de zéro à un. La valeur « zéro » représente la distribution totale et la valeur « un » à la concentration totale. Dans ce cas précis, la Région de Brasília, en ce qui concerne le taux de variation, a été près de 1,0 ces dernières années.

Un autre aspect important à aborder est la matrice économique locale, axée sur l’économie gouvernementale, selon l’IBGE, les services liés à l’administration publique représentent 44% du PIB total du district fédéral. Comme il est conscient, l’économie de la RMB, pour cette raison, est plus sensible aux crises budgétaires, par rapport à d’autres régions métropolitaines du Brésil.

Cela s’est avéré être un problème, si l’on regarde les récentes crises budgétaires. Chaque fois que la collecte diminue au Brésil, deux choses se produisent ici à Brasília: les fonctionnaires (fédéral et de district) sont sans augmentation (consommer moins) et le gouvernement favorise les réductions de dépenses, c’est-à-dire, achète également moins. Dans ce cas, l’économie de Brasilia est doublement touchée. Il a donc des pertes plus importantes que la moyenne nationale.

Ainsi, avec la combinaison simultanée de ces 04 (quatre) facteurs : augmentation accélérée de la population, concentration des revenus, stagnation des produits et économie très sensible aux crises budgétaires (performance des gouvernements), nous avons observé un échec potentiel du développement économique régional, ce qui signifie un effondrement socio-économique annoncé et une préfiguration de la principale nécessité de mettre en œuvre une politique publique affirmée.

D’autre part, les aspects positifs pour corroborer l’idée de la nécessité de la transformation de la région de Brasília en une zone nationale d’attraction des investissements, peuvent être importants et servir de base à cette transformation du RMB.

Un autre point à considérer comme positif est l’interconnexion croissante de deux régions métropolitaines (Brasília et Goiânia) et de ses environs, connu sous le nom d’axe Goiânia-Anápolis-Brasília, qui est aujourd’hui, selon les données de l’IBGE, l’une des régions à la croissance la plus rapide au Brésil, avec une population d’environ 7,5 (sept points cinq) millions d’habitants.

Il est à l’état de projections que, dans les décennies à venir, l’agglomération de cette région sera achevée. Les villes sont principalement interconnectées par l’autoroute BR-060, il y a aussi des vols directs entre Brasília et Goiânia et le projet d’un chemin de fer de transport de passagers de Brasília à Goiânia, dont les études de faisabilité technique ont été réalisées par l’Agence nationale du transport terrestre, ANTT, en juin 2016, pour une valeur budgétisé de 7,5 milliards de reais.

Dans ce contexte, il est clair qu’il est nécessaire d’avoir une politique publique spécifique et cohérente, fondée sur des études techniques, des enquêtes et des évaluations percutantes qui, en fin de compte, minimisent les aspects négatifs de la combinaison de ces facteurs. Le PDAI se présente comme une alternative viable pour cela, puisqu’il entend minimiser les aspects négatifs de cette combinaison de facteurs préjudiciables au développement économique régional.

Par le changement de matrice économique afin de dépendre de moins en moins de l’économie publique, par des incitations intelligentes aux APLs de la région, dont les vocations ont été cartographiées et identifiées dans les études techniques, les enquêtes et la recherche. Contrairement à ce qui est couramment réalisé, ce plan vise à attirer de bonnes entreprises pour RMB et financer de bons projets d’infrastructure et l’amélioration de l’environnement des affaires, de le transformer en un domaine de destination pertinent pour les investissements et les entreprises

4. POLITIQUE PUBLIQUE D’ATTRACTION DES INVESTISSEMENTS

Le PDAI vise à transformer le RMB, un espace national de destination des investissements productifs, dans les années à venir, pour générer des emplois, augmenter et distribuer des revenus, grâce à des incitations gouvernementales aux APLs du District fédéral, en particulier ceux dont la vocation remplit ce rôle.

Le choix des APLs comme point de départ des lignes directrices de cette politique est lié à la tendance mondiale observée ces dernières années de l’utilisation de la politique de regroupement comme politique publique la plus efficace pour le développement local. Le modèle adopté pour l’analyse des meilleures pratiques a été appliqué à Shenzhen, en Chine, avec les modifications, personnalisations et adaptations nécessaires aux caractéristiques de Brasília et de sa région.

Certains objectifs spécifiques de cette politique publique seraient les suivants: (1) la modernisation de la législation brésilienne pour attirer les investissements; (2) la production d’études techniques et de données sur l’économie locale, en mettant l’accent sur l’attraction d’investissements productifs; (3) la mise en œuvre de programmes, de projets et d’actions visant à attirer des investissements dans les A AMP du RMB; (4) Création de l’Agence brésilienne d’attraction des investissements; (5) la promotion d’événements pour attirer des investissements dans cette région; et (6) la hiérarchisation de l’attraction des investissements dans la politique de développement productif durable du district fédéral, contenue dans la loi de la ZEE-DF.

Pour la formulation du plan, à travers un questionnaire, nous avons étudié la perception des acteurs économiques (gouvernement, initiative privée et société) sur les aspects pertinents, qui seraient adoptés dans cette politique publique, identifiés par l’équipe technique : (1) le problème socio-économique à long terme; (2) la maturité de la politique d’attraction des investissements dans le district fédéral; et (3) l’efficacité de ces lignes directrices pour attirer des investissements à long terme dans la région de Brasília, c’est-à-dire que nous présentons les idées initiales pour savoir si nous étions sur la bonne voie, selon la pensée des agents économiques impliqués dans le processus.

Pour cela, des questionnaires ont été menés avec des représentants du gouvernement, du secteur productif et de la société civile de Brasília, avec des questions liées à la PDAI. Ce questionnaire, mené avec soin dans le cadre de la méthodologie rigoureuse de l’analyse qualitative des données, a fait analyser son résultat en respectant la limite de son interprétation scientifique, c’est-à-dire que toutes les conclusions ne peuvent pas extrapoler l’échantillon électif, c’est-à-dire les résultats seulement et seulement, s’appliquer aux membres de l’échantillon et servir de tendance, puisque l’échantillon choisi était composé de représentants des secteurs productifs. , la société civile et le gouvernement de Brasília.

Le résultat a révélé que la PDAI est sur la bonne voie pour la plupart des entités qui ont répondu au questionnaire. En outre, avec les contributions recueillies dans la partie ouverte du questionnaire, le programme a acquis une nouvelle composante, la perception des représentants des agents économiques locaux (gouvernement, entrepreneurs et population), ce qui a permis d’ajustements dans la formulation et l’élaboration de la politique publique brésilienne d’attirer des investissements.

Un autre aspect important est la modernisation de la législation brésilienne sur l’attraction des investissements, qui, dans la thèse, attribuait au gouvernement local le devoir d’application des ressources publiques dans les programmes, les projets et les actions situés dans des domaines spécifiques dans le but de transformer le RMB en un espace national d’attraction des investissements.

Cette étape de l’PDAI  consistait en une série de propositions normatives qui sont concatérées, interconnectées et valorisent la synchronie des normes afin de faciliter efficacement la formulation, l’élaboration et le suivi (suivi, analyse, évaluation et ajustement) de cette politique publique.

La première norme porte sur une loi normative gouvernementale, qui établit un programme régional, situé dans les APLs cartographiées, qui, de manière récursive, par le biais d’un appel public, a l’intention de recruter, sélectionner, choisir, mettre en œuvre et surveiller la mise en œuvre des projets les meilleurs et les plus innovants, qui seront financés par le gouvernement par le biais d’une ligne de financement, avec les banques de développement.

Au cours de la mise en œuvre de ces projets, en devenant des entreprises des APLs, en générant de l’emploi, de l’augmentation et de la répartition des revenus, il y aura la certification gouvernementale qui les accrédite pour participer à la réception des avantages et des incitations du gouvernement : exonération fiscale, lignes de crédit, avantages économiques, etc.

L’avantage de cette certification d’être accrédité pour bénéficier des avantages gouvernementaux serait la garantie que ces projets (certifiés) ont passé un écran d’analyse de faisabilité économique et les tests, pendant le processus de maturation de l’entreprise, dans l’une des APL cartographiées, c’est-à-dire le L’homologue de l’entrepreneur est assuré de recevoir l’avantage, il est un candidat fort pour le succès économique et la durabilité de l’entreprise. Comme on peut le voir, cette nouvelle pratique méthodologique serait différente du mainstream des programmes gouvernementaux déjà existants et censés être épuisés. Il s’agit de briser le paradigme.

Une autre règle est le projet de loi qui établit, dans le cadre du RMB, le PDAI et crée une commission spécifique et pérenne, composée de plusieurs organismes gouvernementaux, pour, avec l’aide des cadres gouvernementaux de haute performance de la gestion publique stratégique, prendre soin de la préparation, la formulation, la mise en œuvre et le suivi (suivi, analyse, évaluation et ajustement) de la politique publique spécifique d’attirer des investissements à Brasília dans les 30 (trente) prochaines années.

Cette norme établit également des critères pour la participation du secteur productif et de la société civile à ce processus, établissant une politique publique transversale d’attraction des investissements coordonnée par le Secrétariat au développement économique du gouvernement du district fédéral, avec la participation d’agents économiques à toutes les étapes de cette politique publique.

À partir de la validité de la loi de zonage écologique et économique du district fédéral, ZEE-DF, il a été établi qu’il y avait une politique publique spécifique pour le développement productif et durable du district fédéral. En ce sens, la question d’un acte normatif gouvernemental, en synchronisant cette politique avec la PDAI, serait d’une importance primordiale, notamment parce que dans l’ADN de ce plan de district, il y a déjà consonance et synchronie avec l’esprit de la loi ZEE-DF.

Compte tenu de la principale nécessité de professionnaliser la diffusion de la Région de Brasília en tant que destination pour les investissements et les entreprises pour remplir le rôle de transformation de Brasília en un espace national d’attraction des investissements productifs, le projet de loi de la création d’une agence spécifique pour attirer les investissements est essentiel pour la modernisation de la législation brésilienne pour attirer les investissements.

Un autre acte normatif important, du GDF, était celui lié à la cartographie des Arrangements Productifs Locaux dans le District Fédéral, APLs DF, dans le but de révéler aux agents économiques (consommateurs, producteurs et gouvernement) que ces zones intéressent les la mise en œuvre à long terme du PDAI, c’est-à-dire de transformer le RMB en une zone d’intérêt pour la destination des investissements et des affaires au Brésil.

La production de données, par le biais d’études techniques, d’enquêtes et de recherches, garantit aux gouvernements des outils pour prendre des décisions plus affirmées concernant l’application des ressources publiques. Avec la création de l’Agence d’attraction d’investissement, il ya une professionnalisation pour la diffusion de ce lieu comme une destination pour attirer les investissements, à la fois pour d’autres États brésiliens et à l’étranger et la recherche de nouvelles entreprises plus appropriées et adaptées aux caractéristiques de la région.

L’option de transformer les APLs du District fédéral au centre de la discussion sur la politique publique d’attraction des investissements est venue de l’association de modèles de théorie de l’économie régionale, appliquée au RMB par des études techniques réalisées, dans le cadre du programme PROCIDADES-DF, une opération de crédit international avec l’existence d’une contribution de fonds à la composante spécifique qui traite de l’attraction des investissements. À partir de cette étude, une liste des APLs les plus pertinentes à la mise en œuvre de cette politique publique a été élaborée, le PDAI, suit le tableau qui énumère ces APLs du district fédéral :

Tableau 1 – APLs/DF

Source: Secrétariat au développement économique SDE-DF (2018)

Cette étape du plan de district consistait en la préparation et la réalisation d’études techniques dans le but de soutenir les décisions de formulation et d’élaboration, par rapport aux lignes directrices des politiques publiques dont l’objectif premier est l’attraction de projets privés bons et prometteurs pour la transformation du RMB.

La première enquête a été d’identifier et de cartographier les activités économiques les plus pertinentes du district fédéral, en mettant l’accent sur les arrangements productifs locaux – les APLs, afin de synchroniser les lignes directrices de la PDAI avec le modèle de développement shezhen dans la vallée de la rivière des Perles en Chine.

La deuxième étude, à l’appui des décisions concernant l’économie de l’innovation, était fondée sur l’existence à Brasília d’une vocation pour l’innovation, fondée sur des preuves, des projets tels que : le parc technologique biotique, les centres de recherche d’Embrapa, Fiocruz, UnB et UCB et d’autres soulignent l’importance d’approfondir les enquêtes. Afin de mieux connaître l’innovation, la cartographie et le géoréférencement de l’écosystème d’innovation du RMB ont été réalisés.

Dans le même temps, une étude technique a été menée sur la formation du travail, une enquête détaillée sur les cours dans le domaine de la technologie, l’éducation technologique dans le district fédéral. La systématisation des données sur la formation professionnelle englobant les institutions publiques et privées à l’enseignement du niveau technique et supérieur, dans cette région, une sorte d’externalité positive, au stade de la formulation de la PDAI, sera fondamentale pour organiser la politique publique éducative et égaliser la relation entre la demande et l’offre de cours professionnels en particulier ceux de la technologie.

Les données seront cruciales en ce qui concerne les décisions concernant les orientations de l’offre en relation : le type de cours, le contenu programmatique, le nombre de postes vacants, l’APL la plus proche, etc. en tenant compte, y compris, des programmes, des projets et des actions de la PDAI dans le but de se synchroniser avec d’autres politiques publiques affirmées.

Une évaluation a également été effectuée sur le modèle chinois appliqué au RMB. L’histoire récente de Shenzhen commence lorsque le gouvernement chinois a institué la première zone économique spéciale de La Chine, le village de pêcheurs avec environ 25.000 (vingt-cinq mille) habitants, en 1980, aujourd’hui, selon Global Data, est l’une des villes intelligentes les plus importantes dans le monde, avec une population de 12,5 (douze points cinq) millions et le PIB autour de US $ 350 milliards. La ville est le chef de l’innovation dans le pays asiatique.

Le modèle chinois de Shenzhen a inspiré la formulation et l’élaboration de la PDAI, puisque le RMB, gardé les proportions appropriées, rassemble un certain nombre de caractéristiques aussi favorables que pour la transformation en un centre pertinent pour la destination des investissements productifs, comme nous le soulignerons dans les sections suivantes.

D’autres études techniques sur des secteurs non traditionnels, tels que l’économie créative et l’économie circulaire, font également partie de l’Analyse. Par exemple, la préparation d’un recensement en vue d’une évaluation intertemporelle comparative du rendement d’un programme régional de développement économique (qui est censé être épuisé) par rapport au recensement de 2008, en utilisant la même méthodologie d’analyse. Au fur et à mesure que des discussions sur la mise en œuvre de la PDAI auront lieu, de nouvelles études techniques seront incluses qui peuvent soutenir la transformation de cette région en un espace national d’attraction des investissements productifs.

La réalisation d’événements systématiques, avec la participation du secteur productif et de la société civile, sur l’économie du RMB, en particulier les API. L’idée centrale de ces événements récurrents serait d’organiser, systématiser et partager des données et des informations sur les activités de la région de Brasília pour les promouvoir dans d’autres États et à l’étranger. Le GDF, en partenariat avec des représentants du secteur privé, organise, dans le cadre du programme PROCIDADES-DF, de l’opération internationale de crédit avec la BID, le PARK DAS NAÇÕES – PDAI, un événement biennal de récurrence, qui a pour fonction de diffuser le RMB comme destination pour attirer des investissements productifs.

En outre, les événements jouent un rôle fondamental dans l’amélioration de la culture d’exportation et d’importation, dans la sophistication de l’innovation dans ces secteurs, dans la production, l’organisation, la systématisation et le partage des données et des informations du secteur productif et du gouvernement, sur la production de biens et de services, la création d’un réseau de district de communication et d’informations sur les contacts et les entreprises.

L’attraction des investissements pour la Région de Brasília est liée à la PDAI, en aidant à la transformation de cette région en une zone importante de destination des entreprises privées et des investissements au Brésil, pour générer des emplois et des revenus et, en même temps, pour répondre aux besoins de développement économique résultant de la croissance démographique accélérée de cette région.

La création de l’Agence, spécifique pour attirer les investissements, a pour but de promouvoir cette région comme destination pour les investissements et la prospection, au Brésil et à l’étranger, les opportunités d’investissement et les entreprises personnalisées et appropriées dans la région de Brasília .

Cette région rassemble des caractéristiques qui peuvent être propices à sa transformation dans ce domaine national de destination des investissements productifs. Selon l’IBGE, nous avons, par exemple, une éducation moyenne de la population beaucoup plus élevée que la moyenne nationale, l’accès à Internet est également bien supérieur à la moyenne nationale. En outre, il rencontre le siège du commandement des trois puissances de l’Union et les ambassades des pays qui ont des relations diplomatiques avec le Brésil.

Bien qu’ayant une croissance démographique supérieure à la moyenne et occupant actuellement la 4ème place dans la liste des régions métropolitaines les plus peuplées, elle a l’une des densités démographiques les plus faibles, de la même liste. Un autre avantage concurrentiel est la proximité de grands centres productifs Anápolis, Goiânia, Formosa, Unaí, Catalão, Cristalina, Uberlândia, Uberaba, Araguari, João Pinheiro, Paracatu et d’autres).

Brasília doit alors avoir un agent spécifique pour agir dans la prospection de projets et de projets adaptés aux caractéristiques régionales, pour contribuer à la solution ou à la minimisation du problème de l’effondrement économique imminent identifié. La création de l’Agence, récurrente dans les villes du monde entier, semble être la meilleure pratique pour agir dans ce processus.

Cette création est d’une importance primordiale pour contribuer efficacement au processus de transformation de Brasília en un espace national d’attraction des investissements productifs, dans les années à venir et filiale pour générer des emplois, des revenus et la durabilité dans de nouvelles entreprises, de préférence grandes, installées dans le district fédéral.

Sur la base de ce dilemme, où l’accent était mis sur la création d’une agence privée et la professionnalisation de cette mission institutionnelle de prise en charge de la diffusion du RMB, au Brésil et à l’étranger, les 17 (dix-sept) raisons les plus pertinentes pour investir à Brasília ont été énumérées:

  1. Capitale de la République où les décisions touchent tous les Brésiliens;
  2. Centre géographique du pays et être en mesure de connecter les centres de consommation aux producteurs;
  3. Siège des ambassades de pays qui ont des relations diplomatiques avec le Brésil.
  4. Classé au patrimoine culturel mondial par l’UNESCO;
  5. L’aéroport international de Brasília a été considéré comme le meilleur terminal aérien du pays en 2017 et 2018 (Airports + Brazil Award), devant les aéroports de Guarulhos (SP), Congonhas (SP) et Galeão (RJ);
  6. Parmi les régions métropolitaines brésiliennes, elle, en ce qui concerne la densité démographique, est l’une des plus petites;
  7. Pôle important de recherche et développement scientifiques;
  8. Le plus grand nombre de maîtres et de médecins (52,8 maîtres et 16,7 médecins) par groupe de 100 000 résidents, selon le Center for Management and Strategic Studies (CGEE);
  9. Meilleure ville pour investir dans la santé, dans la région du Midwest selon le classement (Urban Systems – une société spécialisée dans l’intelligence et le conseil sur le marché – et L & M, un cabinet de conseil spécialisé dans la santé) avec 20 (vingt) villes;
  10. Elle compte 07 facultés de médecine, dont deux publiques, offrant environ 300 postes vacants par semestre aux nouveaux étudiants en médecine, en plus de plusieurs écoles dans le domaine de la santé (soins infirmiers, physiothérapie, biomédecine, dentisterie, psychologie, nutrition, éducation physique, pharmacie et biochimie, etc.).
  11. Brasília possède également plusieurs écoles d’ingénieurs et un campus d’ingénierie spécifique de l’UnB à Gama (Aérospatiale; L’automobile ; L’énergie; Logiciels; Électronique)
  12. Le secteur céréalier est le point fort de l’agro-industrie brasiliense, les cultures de: soja, haricots et maïs, la production atteint près d’un million de tonnes par an. En outre, la culture des fruits est également en vedette.
  13. Un autre avantage concurrentiel est la proximité de grands centres productifs (Anápolis, Goiânia, Formosa, Unaí, Catalão, Cristalina, Uberlândia, Uberaba, Araguari, João Pinheiro, Paracatu et d’autres);
  14. L’interconnexion croissante de deux régions métropolitaines (Brasília et Goiânia) et de ses environs, connue sous le nom d’axe Goiânia-Anápolis-Brasília , qui est aujourd’hui, selon les données de l’IBGE, l’une des régions connaissant la croissance la plus rapide au Brésil, avec une population d’environ 7,5 (sept points cinq) millions d’habitants;
  15. Le district fédéral a approuvé en 2019 la loi sur le zonage écologique et économique, ZEE-DF, qui établit des zones de développement productif, basées sur des risques écologiques, et les met en corrélation avec les activités économiques les plus appropriées, dans le respect de la situation géoéconomique actuelle;
  16. Récemment, certains ALE d’arrangements productifs locaux ont été identifiés et énumérés, qui sont en cours de cartographie et de géoréférencement;
  17. Le PIB par habitant du district fédéral est le plus élevé du Brésil, soit deux fois la moyenne nationale. En raison des revenus locaux élevés, Brasília est une demande potentielle de biens et de services de haute qualité et de sophistication.

Il s’agissait des avantages concurrentiels touchés par le RMB, identifiés dans un exemple, de sorte que les programmes, les projets et les actions gouvernementales de la PDAI, favorisent de bons projets privés, à forte intensité de capital et qui génèrent des emplois et des revenus à une vitesse encore plus élevée (en raison des rendements croissants de l’échelle) que dans d’autres entités fédératives au Brésil, favorisant la dite transformation, c’est-à-dire le RMB comme référence dans la destination des investissements productifs.

Une autre question qui a été observée, lors de la préparation de la PDAI, il y a eu un autre problème très récurrent, observé dès le début: « le dilemme entre l’interprétation des aspects juridiques et l’efficacité de l’application des ressources publiques ». Pour l’administration publique, de l’avis, il n’y a pas de hiérarchie entre les principes administratifs constitutionnels.

Il y a plutôt une harmonie entre ces principes. Dans la pratique, cependant, la relation entre la légalité et l’efficacité est pleine de conflits. Il existe des situations récursives dans lesquelles le gestionnaire public, en se conformant aux préceptes normatifs, en ce qui concerne le respect des rites et des procédures judiciaires, confère à l’État une inefficacité dans l’application des ressources et la fourniture de services publics.

Parfois, le choix normatif approprié ne présente pas l’efficacité nécessaire au succès de l’action administrative. Dans de tels cas, quel choix devrait prévaloir : (1) quel que soit le plus efficace; ou (2) celui qui apporte une plus grande sécurité juridique? Quelle est la marge d’ingérence des organes de contrôle internes et externes (PGDF, CGDF, TCDF), dans le cadre de leur contrôle judiciaire, en cas de conflit avec ces principes ?

Nous pouvons observer, dans les processus liés à la PDAI, tant dans la formulation que dans l’élaboration, comme dans la mise en œuvre : des actions, des projets et des programmes de cette politique publique (le PDAI), que les questions des organes de contrôle, sur chacun d’eux, extrapolaient les aspects : questions juridiques, comptables, budgétaires et normatives, interférant dans le champ des procédures techniques de gestion et méthodologiques des politiques publiques elles-mêmes. , pour la réalisation : embauche, préparation d’études techniques, d’enquêtes, d’analyses, d’évaluations, etc.

De telles ingérences, retirées de celles qui étaient vraiment inconformités, ont abouti à des retards récursifs des livraisons et des rites procéduraux, générant (du moins), une perte de temps pour la transformation de Brasília en un espace national d’attraction des investissements productifs. La perte de temps, due aux exigences imputées par les organes de contrôle (pas toujours légitimes), au nom du principe constitutionnel administratif de légalité, se refléterait dans des coûts supplémentaires pour la valeur du prêt, puisque l’opération de crédit, ou serait prolongée, ou achevée sans l’exécution correcte des actions, projets et programmes, liés à l’attraction des investissements de cette opération de crédit , attraction des investissements.

Ce prétendu dilemme, il y a toujours une solution obéissant au principe de légalité, sans aucune punition pour l’agent public de l’organisme de contrôle, s’il y a, prouvé, gaspillage de ressources publiques.

Et, si par hasard, l’agent responsable de la gestion, agir, contre ce qui est prévu dans la norme, bien que prouvé efficacement, en faveur de l’économie des ressources publiques, visant le bien-être social, l’intérêt public et fondée sur la bonne foi, il sera puni avec la rigueur de la norme qu’il a échoué.

Il convient de noter que la législation internationale prévue dans l’accord international d’opération de crédit entre la BID et GDF, afin que les contrats liés à cette opération de crédit soient exécutés de manière plus souple et plus rapide, n’a jamais eu lieu, en raison de l’absence de consensus dans l’application de la norme internationale. Pour cette raison, nous avons des performances inefficaces en ce qui concerne le temps d’embauche.

Les suggestions du GDF, en particulier en ce qui concerne la composante de l’attraction des investissements, visaient à réévaluer le système de contrôle interne sur le rite procédural et l’applicabilité directement de la législation proposée, reçue et signée dans le contrat international d’opération de crédit. En outre, que les organes de contrôle soient limités à la portée de leur analyse respective, plutôt que d’extrapoler analially les limites de leurs attributions.

Une autre question abordée dans l’article de cette section de la Politique publique d’attraction des investissements, est que les programmes gouvernementaux visant à attirer les investissements, à partir de la mise en œuvre de la PDAI, devraient adopter les lignes directrices et se composer du demandeur : identification, sélection, choix, faisabilité de l’exécution et de la certification, de projets essentiellement novateurs visant à la fois la promotion et le développement économique d’arrangements productifs locaux (APLs) ou d’arrangements commerciaux locaux (ACLs) du district fédéral. , quant à attirer des investissements productifs, dans ces arrangements, ou liés à eux.

Ces projets, liés à ce programme, seront de préférence peu coûteux, très efficaces, prometteurs et ont pour portée une activité connexe : la solution alternative des problèmes, ou l’exécution d’activités économiques complémentaires à celles existantes, c’est-à-dire en observant l’efficacité de Kaldor-Hicks (coûts inférieurs aux avantages) pour les APLs (ou ACLs).

Afin d’assurer la bonne performance de ces projets, en plus de la sélection rigide des projets, le gouvernement, avec l’appui du secteur productif, surveillera pendant un certain temps les projets retenus qui feront l’objet d’un processus de maturation, c’est-à-dire par des actions coordonnées du gouvernement, des partisans et des mentors, c’est-à-dire que ces projets recevront un soutien technique et seront surveillés et évalués pari step , jusqu’à ce qu’ils soient en mesure de recevoir le sceau de certification du programme.

D’une part, l’institution de soutien fournira la structure physique et le soutien technique et scientifique, pendant la période de maturation, pour l’exécution des projets sélectionnés. D’autre part, les mentors accrédités peuvent, en personne ou à distance, promouvoir des conseils directs pour aider à affiner les activités de chaque entreprise. Le GDF certifiera les meilleures conceptions.

Avec la mise en œuvre de ce programme, les chances d’attirer de bons projets qui visent à générer des emplois et d’augmenter et de distribuer les revenus, dans la région métropolitaine de Brasília, en particulier dans les APLs de DF est augmenté.

Plus tard, dans le cadre de la maturation de ces projets, les Makers, dont les projets ont été sélectionnés, les exécuteront avec un soutien technique, dans une structure appropriée fournie par le supporteur (sous contrat avec le gouvernement) et avec l’aide des mentors (précédemment inscrits au GDF).

En plus de la tenue périodique d’événements dans le but d’attirer des investissements et de promouvoir de tels projets d’APLs (ou ACLs) et l’économie du district fédéral comme destination pour attirer des investissements productifs.

Ainsi, il est prévu que le niveau d’attraction des investissements dans le district fédéral, la viabilité économique de la région, la création d’emplois et de revenus, sont progressivement plus élevés, au cours des prochaines années.

Enfin, ce modèle a l’intention d’être ajusté et diffusé en tant que politique publique de développement économique, également pour lutter contre l’économie de la criminalité dans les zones qui sont en situation de violation, avec une réaction potentielle par les investissements publics, ou dans les lieux criminels.

5. RÉSULTATS ATTENDUS

L’un des résultats escomptés est que la production primaire de données pertinentes et d’informations techniques sur l’économie locale en se concentrant sur l’attraction des investissements qui a été produite avec la réalisation d’études et d’enquêtes pertinentes sur l’économie locale et régionale au cours de la préparation et de la formulation de la PDAI est incorporée d’une manière percutante aux knowledge gouvernementales. Cette information est cruciale pour émaner les décideurs des décisions politiques du RMB.

Une autre attente est qu’avec le PDAI, les APLs, ils feraient partie des politiques publiques pour attirer les investissements et de cela, toutes les actions, projets, programmes, ou plans de la politique publique pour le développement productif durable du district fédéral, PPDPS-DF, contenait des aspects d’attirer des investissements productifs à la RMB, en particulier dans les APLs énumérés.

Le PPDPS-DF est prévu dans la loi de zonage écologique et économique du district fédéral, loi de district de la ZEE-DF, l’idée de la PDAI serait l’obligation, au moins un chapitre, d’attirer des investissements productifs, de contribuer à la transformation du RMB en un domaine d’intérêt national pour la destination des investissements productifs, en observant laquelle des activités économiques sont les plus recommandées pour les sous-zones et les zones de production productive.

Ainsi, on s’attend également à ce que le paradigme des politiques publiques de développement économique fondés sur la guerre budgétaire soit transposé, profitant de la vocation économique, des nouvelles entreprises et de l’amélioration productive des APLs, d’un niveau plus élevé d’emploi, d’innovation, de gouvernance et de durabilité, de l’augmentation et de la répartition des revenus du RMB, grâce à l’incitation intelligente, la réalisation d’un développement économique efficace serait également l’une des attentes pour les années à venir.

Étant donné que le suivi de la performance de cette politique sera effectué par des techniciens gouvernementaux et qu’elle sera configurée comme une politique publique d’État, grâce à l’effort conjoint des acteurs (gouvernement, initiative privée et société civile), on s’attend à ce que le RMB soit un domaine national d’attraction des investissements productifs, dans les 30 (trente prochaines années).

6. CONCLUSION

Une conception différente de la politique publique de développement économique de la Région de Brasília émerge, avec la formulation du PDAI. Il apporte la méthodologie basée sur la théorie économique, les études techniques, les enquêtes et la recherche et l’observation d’un modèle réussi déjà mis en œuvre en Chine, pour promouvoir l’élaboration et la formulation de cette politique publique, basée sur la « clusterisation » telle que proposée par plusieurs experts.

Ce plan a pour objectif central de minimiser le problème socioéconomique identifié dans le RMB, c’est-à-dire l’accélération de la croissance démographique, l’augmentation de la concentration des revenus et la stagnation du PIB ces dernières années. Compte rendu simultané de ces 03 (trois) facteurs, les services publics sont extrêmement touchés. Au fil du temps, le gouvernement a moins augmenté parce qu’il y avait une baisse de la production et que la population la plus pauvre augmentait, à un rythme encore plus élevé, en raison de la forte concentration des revenus.

Compte tenu des caractéristiques et des particularités du RMB, des avantages concurrentiels et d’une série d’éléments personnalisés pour ce type d’analyse, cette politique modifie et transpose les méthodes traditionnelles de politique publique gouvernementale pour attirer des investissements productifs dans la région de Brasília, qui vise maintenant à transformer la région en un espace national d’attraction des investissements productifs basé sur le modèle réussi de Shenzhen , impliquant tous les agents économiques dans le processus (gouvernement, initiative privée et société civile).

A partir de la modernisation de la législation brésilienne sur l’attraction des investissements, de la réalisation d’une série d’études techniques, de la mise en place d’une commission permanente chargée d’élaborer la PDAI, y compris dans la politique de développement productif durable de la ZEE-DF et de la promotion d’actions, de projets et de programmes en vue de la transformation de cette région métropolitaine en un espace national d’attraction des investissements productifs.

En outre, avec la création de l’Agence nationale pour l’attraction des investissements et la promotion et la réalisation d’événements récursifs à ce sujet dans la région de Brasília, probablement dans les 30 (trente) prochaines années, les améliorations des indices socio-économiques seront facilement remarquées.

Les plus grandes difficultés étaient: (1) la culture organisationnelle du gouvernement du District fédéral pour développer et formuler une politique publique à long terme. Il n’était pas d’usage de le faire sur la base d’études techniques, d’enquêtes, d’analyses de données secondaires, de production de données primaires et de débats techniques pour définir progressivement les étapes détaillées, à travers un long calendrier de mise en œuvre et de suivi de cette politique; (2) la relation pleine de conflits entre légalité et efficacité dans des situations récurrentes dans lesquelles le gestionnaire public, en se conformant aux préceptes normatifs, attribue à l’État une inefficacité dans l’utilisation des ressources et la fourniture des services publics; (3) la difficulté de mettre en œuvre une proposition différente de celles que les gouvernements des États et des municipalités suivent comme mainstream de solutions: exonération d’impôts, avantages économiques ou de crédit.

Toutefois, à partir de la mise en œuvre de ce plan de district, le RMB, est en mesure de devenir un espace national de destination pour l’attraction des investissements, car il rassemble une série de caractéristiques et de particularités favorables à la mise en œuvre des grandes entreprises.

Avec le PDAI, les APLs qui sont l’épicentre de l’activité économique peuvent, avec la participation d’agents économiques (entrepreneurs, gouvernement et société civile), devenir progressivement de grands centres d’activité économique et de destinations d’affaires, générant des emplois, des revenus et de la durabilité pour l’économie de la région, minimisant à la fois le problème socioéconomique identifié et celui lié à la matrice de l’économie de la région (fortement liée à l’économie publique) qui la rend sensible aux crises budgétaires à un degré supérieur à d’autres régions métropolitaines du Brésil.

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[1] Doctorat en sciences économiques et sociales. Universidad de Ciencias Empresariales y Sociales, UCES, Argentine. Maîtrise en économie. Université catholique de Brasília (CAPES Concept 6), UCB/DF, Brésil. Spécialisation en droit public. Estácio Brasília University Center, Estácio Brasília, Brésil. Baccalauréat en économie. University Center of Brasília, UniCEUB, Brésil.

[2] Maîtrise en gestion économique de l’environnement, diplôme en sciences économiques.

[3] Diplômé en économie (UnB).

Soumis : octobre 2020.

Approuvé : novembre 2020.

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Rogério Galvão de Carvalho

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